On repart dans l'illégal...Allez, c'est pour la bonne cause!

Tu es arrivé à New York il y a quelques jours. Tu en as vu des petits boulots disponibles et qui ne demandent pas de grandes capacités intellectuelles : livreur de pizza, vendeur dans uns station service, etc... Et pourtant, tu as préféré te tourner vers l'illégal. C'est pas en livrant des fucking pizzas que tu allais te remplir les poches en claquant des doigts et donc que tu réussirais à impressionner Nancy.

Alors que tu buvais un petit verre alcoolisé dans un bar de Brooklyn, tu as entendu des mecs parler tout bas d'une affaire qui sentait l'argent. Oh oui, tu es un radar quand on parle de thune toi, hein ? Dans tous les cas, il t'a suffit de les observer, de les suivre à tes risques et périls. Tu es quand même à New York, la ville la plus mal fréquentée ces dernières années à cause des gangs.

Tous aussi dangereux les uns que les autres. Mais qu'importe, tu as essayé, et tu as manqué te faire tabasser à mort lorsqu'ils ont compris que tu n'arrêtais pas de les suivre. Heureusement que tu sais te défendre niveau corps à corps, ça t'a permit de les coller au tapis facilement. Tu es loin d'être bête comme eux.

Grâce à ton don de la séduction, tu as pu les convaincre de t'emmener jusqu'à leur planque, ils t'ont pris un peu pour leur chef d'un coup. Quatre hommes sous tes ordres woah ! Mais voilà, il a suffit qu'un certain Kyle arrive pour tout foutre en l'air.

Kyle, il est là, devant toi, il te tient par la gorge, plaqué contre l'un des quatre murs de la planque qui est minuscule (15 m2 tout au plus) et tes camarades en tremblent de peur. Il a pas l'air commode. En plus, il est accompagné d'un gars immense, et bien plus costaud que toi et lui., un type énorme aux biceps effroyables et aux tatouages provocateurs. Rien qu'une baigne te vaudrait de te retrouver la cervelle éclatée par terre.

Dick et Kyle te font face. Le blond, te tient par la gorge, et te scrute du regard. Il n'a pas l'air très avenant :

Qu'est-ce que tu fous ici toi ?! T'as rien à faire là !!

Ces deux hommes ne te disent rien du tout, à toi de négocier ton passage maintenant. Tu veux de l'argent ? Il va falloir faire tes preuves alors.

Argh, il me serre le kiki celui-là ! Bon, fallait pas rêver, c'est pas avec ces quatre zigotos que j'ai pu dérouiller moi-même que j'allais faire fortune. D'ailleurs, vu leur tremblote, inutile de compter sur eux pour me sortir de là. Le gros balèze, à tous les coups, c'est une sorte de garde du corps. Il paraît efficace d'ailleurs. Je fixe donc mon attention sur Kyle, qui m'a l'air d'être celui qui tient les rênes en plus de mon cou.

Salut Kyle, que j'dis d'une voix un peu étranglée en faisant un signe de la main. J'sais pas si t'es au courant mais c'est pas facile de causer avec des mains serrées autour du cou.

Bon si tu veux tout savoir, j'prenais un verre tranquillou quand une conversation intéressante m'a fait dresser l'oreille. J'ai le flair quand il s'agit de tunes et faut dire que j'en ai besoin. J'ai suivi ces quatre messieurs qui, quand ils s'en sont rendu compte, ont voulu me faire comprendre où était ma place. Franchement, ils manquent un peu d'entraînement - sans vouloir vous offenser les gars hein ! - mais ils savent reconnaître un leader quand ils en ont un devant eux. C'est pour ça qu'ils m'ont amené là. Pour ça aussi qu'ils tremblent devant toi.

Je tente d'avaler ma salive, fais mon plus beau sourire. Pas question de montrer un signe de faiblesse, ça serait le meilleur moyen de m'en prendre plein la gueule.

J'suis pas con non plus, je sais que je me trouve sur votre territoire. Brooklyn... Les Nordic's hein ? Bon. En tout cas j'suis pas là pour chercher les emmerdes. Plutôt pour chercher des affaires. Qu'est-ce t'en dit, hein ?

Kyle t'écoute, haussant un sourcil, desserrant très légèrement sa prise sur ton cou. M'enfin, ça te permet de parler, mais ça va pas plus loin : sa main elle est toujours là, et idem pour le gros baraqué derrière et tous les flingues qu'ils doivent avoir sur eux...

Lorsque tu as fini, il hoche lentement la tête, sans pour autant te rendre ton sourire.

Ah oui, tu veux faire affaire avec nous ? Bon, alors, comme t'as pas l'air con, je vais t'expliquer...

Il tourne la tête vers les quatre gugusses qui t'ont pris pour le Messie tout à l'heure, te plaquant de nouveau fort contre le mur.

Les loupiots, là, j'ai l'impression que tu me les as bien arrangés, vu les écorchures, les bleus et la dent de Smith qu'a l'air de vouloir se faire la malle. Sauf que tu vois, mon coco, après ça on se tape les frais de pharmacie nous. Et je vais t'apprendre un truc crucial sur l'organisation des gangs : la pommade et les pansements, on les achètes pas par petites boîtes de dix grammes... Plus par camions, en fait. Ce qui est con, c'est que si on doit faire venir un camion entier à cause de toi, va falloir nous le payer, tu vois. On fait pas dans l'humanitaire, nous.

Et maintenant, c'est à son tour de t'adresser un grand sourire, qui a plus le don de te nouer les tripes qu'autre chose.

Alors je crois qu'avant de chercher à te faire des thunes, va plutôt falloir que tu trouves un moyen de nous rembourser, parce que t'es endetté, maintenant, mon gars. J'espère que tu comptais pas partir au Club Med ce week-end, parce que je crois qu'il va falloir annuler la réservation, dans ce cas...

Ok, ce type a pas l'air d'être un drôle ! Jamais vu un sourire autant dépourvu d'humour, même celui de Nancy devant un épilateur électrique montre davantage de joie. Bon par contre, son histoire de dette sent le roussi, ça serait dommage de me faire plumer le peu de tunes qui me reste.

Ouah, vous avez un bon syndicat chez vous ! J'connais pas beaucoup d'boss qui payent le dentiste à leurs employés.

Je lève le pouce en direction du dénommé Smith : J'espère que t'as bien payé ta cotis' !

Enfin bref, Kyle, tu me vois sincèrement désolé de ce qui est arrivé. En toute modestie, c'est vrai que j'suis pas tant rouillé pour mon âge, mais j'pense pas être non plus à l'origine d'assez de dégâts pour faire venir un camion entier d'pansements. Mais si t'estimes que c'est le cas, engage-moi parce que tu trouveras pas mieux que moi alors.

Heureusement que je ne peux pas rigoler avec ses mains autour de mon cou, parce que j'ai bien l'impression que ça aurait été la provoc' de trop. Gagner son respect, mais lui en montrer aussi, c'est ce qu'il faut.

Bon, dis-moi, comment je pourrais gagner assez de dollars pour te rembourser et conclure mes propres affaires ?

Quoi, j'en fais trop ? Un peu d'ambition, c'est pas mal non plus ! Et de la motivation, j'en ai à revendre.

Le blond te lâche enfin, mais si tu peux te détendre un peu, ce n'est pas pour autant qu'on t'autorise à bouger, comme te l'indique le regard du gros tas de muscles. Kyle marche de long en large dans la minuscule pièce, l'air de réfléchir.

Donc, t'es un petit malin qui a désespérément besoin de fric et qui veut bosser pour nous... Tu sais quoi ? Tu m'intéresses.

Il se retourne soudain vers toi, plantant son regard vert dans le tien.

Je sais déjà que tu peux tabasser quatre loubards pas trop entraînés et les rallier à ton opinion. Pas mal. Je pourrais avoir besoin de gars comme toi, éventuellement. Mais qu'est-ce que tu sais faire d'autre ? D'utile, j'entends, les gars qui pissent dans leur froc j'en ai pas besoin.

Cette fois, ton franc-parler risque de t'être bien utile : dans cette vie de merde, on finit tous par devoir jouer les putes, et là, c'est à ton tour de devoir te vendre... Et ça risque d'être autre chose qu'avec le garagiste du coin. Alors, qu'en dis-tu ? Tu lui propose quoi, à Kyle, du "je-me-mouille-pas-trop-au-cas-où" ? Hm, pas ton genre, si ? Ou plutôt la totale, l'impressionnant, pour qu'il te valorise et te file rapidement les boulots bien payés ? Mais dans ce cas, tu ne risquerais pas d'en faire trop, par hasard ?...

À toi de voir. Mais sans se voiler la face, c'est ton avenir avec Nancy qui dépend de la façon dont tu vas te présenter maintenant... Sans vouloir te mettre la pression, bien sûr !

Je fais un peu craquer mon cou quand il me relâche, histoire de faire disparaître la raideur qui m'a pris. Kyle a l'air dans de meilleures dispositions à mon égard, c'est le moment de foncer !

Rappelle-toi que ce que tu as vu pour le moment, j'ai été capable de le faire à froid. Qu'est-ce que ça sera quand je me serai remis dans le bain, que je me serai entraîné ? C'est comme pour le tir : j'ai des souvenirs de jeunesse pour les bases, le reste viendra facilement. J'ai la motivation pour ça.

Mais la raison pour laquelle tu dois vraiment me prendre Kyle, c'est parce que contrairement à ces quatre loubards qui font partie de ta bande, je me mets pas à trembler dès que je vois un type un peu costaud, même si celui-ci me tient par le cou et qu'il est armé ; c'est parce que j'ai eu assez de sang-froid et de répartie pour te convaincre de m'écouter alors que tu étais bien parti pour m'étrangler. Ouais, c'est pour ça que tu vas accepter Kyle : parce que j'en ai dans le pantalon, parce que je ne renonce jamais et parce que je t'avais déjà convaincu au moment-même où tu m'as lâché.

Je lève légèrement les mains de chaque côté de mon corps et souris, l'air de dire "Tu sais que tu as besoin de types comme moi".

Ta tirade a l'air de faire son petit effet. Et pour cause, tu vois un petit sourire se dessiner sur les lèvres de Kyle, pour la première fois. Un vrai petit sourire, pas comme l'espèce de truc cynique de tout à l'heure ! Est-ce que cela voudrait dire que tu es accepté ?

Mais au lieu de te répondre, il se tourne vers les quatre péquenots de l'autre côté de la pièce :

Vous, mille dollars de dette supplémentaire. Chacun. Je ne veux pas qu'on puisse dire que les Nordics sont des faibles, même pour des sous-fifres comme vous.

Les gars semblent vouloir protester, mais un craquement de phalanges de Dick leur fait fermer leur clapet vite fait. Kyle revient vers toi.

Toi... C'est quoi, d'ailleurs, ton nom ?
Demain, dix-huit heures, ici même. Tu te démerdes pour pas venir désarmé, hein, t'es pas con comme certains...

Ca a l'air clair et concis, comme consigne... Une dernière remarque, ou question avant qu'ils te laissent retourner à ta petite vie de célibataire paumé ?

J'm'appelle El. Pas comme la lettre hein, comme le diminutif de Elwood.

J'estime que c'est assez pour un premier contact et n'ajoute rien de spécial. Le problème d'avoir la tchatche, c'est que si je parle trop, au bout d'un moment on a envie de m'assommer.

Je serai là à l'heure demain.

Me voilà donc prêt à retourner à ma vie de célib... je veux dire de gentleman enamouré ! Pour l'arme, eh ben j'ai mon beretta et pas les moyens de me procurer autre chose. Il se pourrait bien que demain, je sois même un peu en avance sur l'heure annoncée...

Étrangement, quand tu te pointes le lendemain, tu remarques la présence de deux gros 4x4 noirs. Garés l'un derrière l'autre, le long du trottoir. Oups, serais tu en retard ? Tu regardes ta montre, visiblement non... tu as même cinq minutes d'avance.

Tu hésites à rentrer dans la planque tout de suite, un ganster en avance ça craint non ? Et à l'heure encore pire ? Et en retard? Putain de merde... Finalement, tu sens une présence derrière toi et quand tu penches la tête en arrière pour voir de qui il s'agit, tu reconnais Dick, le gros baraqué.

Kyle le suit et il te regarde du genre "Alors on hésite pépé ?". Mais non, tu ne te défiles pas et tu les dépasses même pour monter jusqu'à la planque, là haut, il y cinq personnes. Ce ne sont pas les mêmes que la veille, ils ont l'air un peu plus intelligents... Le beau blond, Kyle, te parle :

Bon, El, t'es toujours parmi nous ? T'as pas encore pris la poudre d'escampette ? Je t'ai laissé une chance hier pourtant...

Il te fait un petit sourire.

Bon, les gars, écoutez moi bien. Dans une heure, il y a un fourgon blindé, qui va sortir de la banque BNYMC (Bank of New York Mellon Corporation). Vous me l'immobilisez, vous buttez tous les mecs à l'intérieur sauf Rick, vous le reconnaîtrez, il a une vilaine cicatrice sur le côté droit du visage. C'est notre informateur Wolf.

Bref vous me ramenez l'argent que transporte ce camion à cette adresse et gare à celui qu'essaye de me pigeonner et vole ne serait qu'un dollar. Vous serez payés à la fin de la mission. Des questions ? Vous avez les deux gros 4x4 en bas pour vous aider et vous organiser.

Vous vous faites passer le papier à tour de rôle, l'adresse ne te dit rien vu que tu n'es pas d'ici, mais ce n'est sûrement pas toi qui va conduire alors bon...

Il y a plusieurs garages dans le coin, vous rentrez la voiture qui transporte la thune dans le 26-B, on la repeindra et on la bougera ailleurs plus tard.

Si tu as des questions... C'est le moment semble t-il !

Un gangster en avance, ça craint pas du tout, c'est juste un gangster prévoyant. D'ailleurs, j'suis tellement prévoyant que là tout de suite, il y a quelques questions qui traînent dans ma caboche.

Euh, ouais, super le plan j'adore !

J'offre mon plus séduisant sourire à peine ironique. Après tout c'est ma première mission et même si les détails semblent nous échoir, je me persuade qu'il s'agit d'un bon plan, du bon plan pour me mettre sur la voie de Nancy. Bon évidemment, je suis dans la cour des grands là. "Butez tous les mecs à l'intérieur..." J'ai tué qu'un mec dans ma vie, et encore c'était pas vraiment volontaire... Bon allez, parle El ! Ça c'est facile !

Bon, j'pourrais savoir avec qui j'ai l'honneur de bosser ?

Comment s'organiser si on ne sait pas sur qui et quelles compétences on peut compter ?

Les hommes te regardent tour à tour, et tu décèles en eux, une sorte d'énervement, il semblerait que le bleu que tu es ne soit pas le bienvenu tout compte fait. Kyle les calme d'un regard. Tu as posé la bonne question surtout!

Bon, c'est vrai que t'es nouveau. On va te faire une petit brief détaillé. De gauche à droite donc : Steve et Drew seront vos chauffeurs. Ils sont habitués à semer les flics, t'as pas à t'en faire pour ce qui est de la course poursuite car oui, vous allez vous faire poursuivre voir canarder. Ensuite, Conrad, Greg, et Roy ont déjà fait des coups comme ça. Ils ont la gâchette souple donc s'ils te voient hésiter, tu sais ce qui t'attends le nouveau.

Il regarde sa montre, et fronce les sourcils,

Merde, j'dois y aller, les gars soyez cool avec lui, tout le monde a été bleu un jour! Dick, amène toi !

Le M. Muscle hoche la tête et sans t'accorder ne serait-ce qu'un regard, il suit le bras droit des Nordic's. Te voilà donc en charmante compagnie, tu en reviendrais presque à regretter tes disputes avec Nancy... Hm !

Steve sort finalement une carte qui détaille votre itinéraire :

On repart dans l'illégal...Allez, c'est pour la bonne cause! El_mis11

Je te passe les détails de où on se trouve par rapport au pont, on s'en tape de ça ok ? Donc, je reprends, on restera en contact via des talkies walkies pour suivre à la trace le fourgon. On a deux caisses, donc y'en a une qui va le suivre à distance et une autre qui va se diriger directement vers le pont de Brooklyn. Tom, notre informateur nous a assuré qu'il passerait par là.

Donc une fois que le fourgon est engagé sur le pont, la première voiture commence à lui coller au train pour le faire accélérer, la deuxième qui sera devant le fourgon ralentit, et on provoque une belle collision. Bien entendu, il risque de résister, mais il faut le prendre en sandwich de toute manière ou bien le faire dévier de sa trajectoire par un coup sur une aile gauche ou droite, peu importe.

Lorsqu'il est arrêté, on aura très peu de temps pour agir, donc t'avises pas de traîner si tu veux pas rejoindre les gardes qu'on va dessouder. Tu vas aider à charger la thune avec Conrad et Greg, pendant que Roy fera le guet. Nous, on attendra dans la voiture.

Pour pas te tromper, selon ce que m'a dit Kyle tu sais tirer ? Donc tu monteras dans ma caisse, celle où il y 'aura l'argent. T'auras juste à faire en sorte que ces connards de flics m'éclatent pas les pneus, tu t'en sens capable ? Je te tiendrais à l'œil comme ça...

T'as d'autres question le nouveau ? Tu veux p'têt un autographe de tous tes nouveaux copains ? Ou ça va aller ?

Conrad te regarde avec un petite sourire,

Ah, et si t'avais pas compris, le carré rouge représente la collision et le carré jaune l'endroit où on doit aller. C'est à Manhattan, y'en a pour une quinzaine de minutes... Ou le double voir le triple si on a tout le NYPD au cul... hé hé.

Donc t'as pigé ? Tu grimpes dans la voiture, tu fermes ta gueule, tu descends de la voiture, tu flingues les agents avec nous, tu récupères la thune, tu grimpes dans la voiture et tu tires. Comprendo hombre ? Reprend Roy.

Ils semblent bien gérer la situation... Mais, et toi, toujours partant...?

Bon, dit comme ça, le plan a l'air simple. En fait la partie la plus dure sera sûrement le "ferme ta gueule" : j'ai tendance à beaucoup parler quand je stresse. Néanmoins, je fais un signe d'assentiment à mes nouveaux acolytes. On m'a donné ce que je voulais, à moi de prouver que je vaux vraiment quelque chose et que je ne suis pas qu'un beau parleur.

Mon horoscope chinois me revient bizarrement en tête. "Vous êtes vif et intelligent. Beau-parleur, vous avez toutefois du mal à mettre en pratique vos idées".

Pff, des conneries tout ça.

Je tâte la bosse rassurante de mon flingue à travers le tissu usé de ma veste et me voilà prêt pour l'aventure !

Ils regardent l'heure, et après un dernier signe de tête approbatif, vous descendez, tu montes dans la voiture avec Steve et Conrad tandis que les autres prennent l'autre.

Le trajet se fait en silence, le stress monte, tu as la gorge nouée étrangement et tu gardes ton regard fixé sur la route, vous approchez du pont... Bienvenue en Enfer.