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Gangs of New York Épisode 3 : La Rose et ses Épines donne lieu à une guerre sanglante entre gangs et citoyens de New York. Une question : en sortirez-vous vivant ?
 
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 Everybody wants to be a cat [Two months ago]

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MessageSujet: Everybody wants to be a cat [Two months ago]   Everybody wants to be a cat [Two months ago] Icon_minitimeMar 28 Déc - 20:32

-Hey la blondinette, lança un jeune flic rondouillard avec un sourire moqueur, elle a pas l’air de venir ta caution ! Tes fabuleux amis ont l’air d’avoir subitement disparu, quel dommage…

-Oh non, t’inquiète pas, va. Ils sont pas mal occupés, mais ils vont venir. Un peu de patience, mon petit poulet.

Dans une cellule de garde-à-vue, tranquillement allongée sur le banc en ferraille, les mains derrière la tête, June regardait une araignée tisser sa toile au plafond. Elle n’accorda pas un regard au jeune flic, qui finit par s’en aller de lui-même. Bon. Combien de temps qu’elle était là maintenant ? Aucune idée, ses gros balourds lui avait pris sa montre. Plus ou moins trois heures, à vue de nez. Bon, ça voulait dire qu’elle avait planté le mec des snipers. Et merde. Soudain un bruit de ferraille lui fit tourner la tête. Allons bon, voilà qu’on lui amenait un co-détenu. Mignon d’ailleurs. Un grand type, son âge environ, des cheveux châtain clair avec quelques reflets roux, coupés en brosse. Et des grands yeux gris assez craquants, surtout avec le petit air grognon qu’il affichait.

June se tourna sur le côté, s’appuyant sur un coude, la tête dans la main, observant le nouveau venu de haut en bas avant de lancer :

-Bonjour monsieur, bienvenue à bord de notre fantastique bateau de croisière qui vous accueille dans ses superbes locaux ultra-équipés et grand luxe pour un voyage de rêve… En espérant que vous apprécierez votre séjour parmi nous… Oh, et faites pas attention à l’odeur pisse-vomi c’est notre parfum d’intérieur. Très relaxant, non ?

Le visiteur haussa un sourcil sans pouvoir s’empêcher de sourire face à cet accueil quelque peu original, le flic derrière lui commenta par un :

-Ferme la un peu la comique de service !

Ni une ni deux, le brun pivota rapidement et donna un violent coup de poing dans le nez du flic qui partit en arrière, son collègue infligea en réponse un coup de teaser au petit rebelle.

-Woh, doucement O’Malley, agression sur un supérieur te suffit pas ? Tu tabasses aussi les sous fifres ?

-Arg, j’m’excuse mais je tolère pas les mecs qui parlent comme de la merde aux femmes. J’ai jamais eu un accueil aussi chaleureux venant de la part d’un détenu donc un peu de respect, merci.

Se tenant un peu le ventre suite à la décharge, le garçon fit une minuscule révérence pour ne pas trop souffrir :

-Enchanté Mlle la capitaine, je me nomme O’Malley, le preux chevalier de ces dames… !

Après un nouveau petit sourire, il partit s’installer en face du banc où la blonde était allongée, se laissant glisser contre les barreaux avant de poser ses fesses dans une grimace.

La jeune femme se leva, et, marchant jusqu’à la grille, fusilla les deux agents des yeux et cracha un énorme mollard à leurs pieds. Puis elle retourna à son banc, ignorant complètement les cris indignés des deux hommes. Lorsqu’ ‘ils furent enfin partis, elle sourit à O’Malley :

-Moi c’est June. Et je suis que le second du capitaine. Oh, et c’est un bateau pirate. C’es plus drôle.

Elle se cala un peu mieux contre le mur, avant de continuer en souriant.

-Alors comme ça, tu tabasses tes supérieurs ? Raconte-moi ça !

O’Malley finit par s’allonger sur son banc, croisant ses bras derrière sa tête, il plia juste sa jambe droite, laissant l’autre détendue :

-Oh, rien de bien intéressant, j’ai juste collé un coup de poing et quelques coups de pied dans les côtes du Capitaine de la NYPD. Ce pervers n’arrêtait pas de harceler une collègue, comme je supporte pas ça, j’lui ai foutu une raclée. Faut pas faire de mal aux femmes quand j’suis là, c’est plus fort que moi, j’ai envie de les protéger et de les faire respecter… Après tout, l’égalité des sexes est bien d’actualité non ? Alors pourquoi on l’applique pas, tu peux me le dire ?

Il lâcha un soupir,

-Hm, et toi, June, comment ça se fait que t’es là ? Une aussi jolie demoiselle qui crache des mollards au pieds d’innocents flics n ‘a rien à faire là, si ?

Son ton montrait clairement qu’il était taquin.

June éclata de rire aux révélations de son compagnon de cellule.

-Le chef, carrément ? T’as pas peur toi ! Je t’aime bien.

Plus sérieuse, elle continua :

-Parce qu’il y a toujours des gros cons, et ils ont pas l’air d’être une espèce en voie de disparition, malheureusement… C’est comme le racisme. Si tu savais ce que j’entends des fois… Comment on peut vivre à New York et prôner l’exclusivité de la race blanche ? Enfin bon…

Elle se recoiffa rapidement alors qu’il la questionnait, souriant de nouveau.

-Trouble de l’ordre public, qu’ils ont dit. Hé ouais ! Une petite, hm discussion qui a mal tourné. Le seul problème, c’est que c’était dans un bar et que le gérant a appelé la volaille…M’enfin, c’est pas grave, je lui ai bien cassé une ou deux fois le bras à ce salaud. Et puis maintenant que j’ai de la compagnie, c’est beaucoup moins chiant ici, conclut-elle avec un clin d’œil.

-Casser le bras au gérant du bar ? Mais c’est quoi votre job au juste ? Vu comme ça, je t’aurais jamais imaginé en train de jouer les gros durs… Bon, après le crachat j’aurais peut-être eu des doutes mais bon…

-Aha, mon métier… C’est un secret fit-elle avec un clin d’œil, un sourire mystérieux sur les lèvres.

O’Malley se releva légèrement et il finit par s’assoir,

-Ah, je vois…. Une fille mystérieuse, tu dois avoir du succès chez les hommes.

Il commença à se frotter les yeux puis reprit,

-Tout à l’heure tu as dit second du Capitaine, comment se fait-il que je ne vois nul Capitaine dans notre luxueux bateau ?

Loin d’être bête le garçon…

-Ça va, je crois que je fais fantasmer quelques marins, mais je m’en fous un peu d’eux.

Elle ne cessa pas de sourire alors qu’il continuait ses questions :

- Et toi, tu as parlé des poulets en disant que c’étaient des collègues. Je vais pas divulguer d’infos sur un bateau pirate à un espion du Gouvernement, tu crois quoi !

Le brun lui rendit son sourire,

-Oh, oui, des collègues… Vite fait quoi, je bosse avec eux de temps en temps, quand ils ont besoin de moi…Maintenant j’dois t’avouer que c’est pratique pour griller des feux et faire sauter des contraventions. On me tape sur les doigts chaque mois mais rien de bien méchant ! Après tout, des pilotes professionnels pour les courses à la mort, on en trouve pas à chaque coin de rue.

La blonde haussa les sourcils :

-Les courses à la mort ? ça m’a déjà l’air plus fun que le poulailler !
-Ben grave ! J’aime le danger, la vitesse donc être payé pour tenter d’arrêter les gangs en échange d’une bonne paye, d’une bonne caisse, d’un donut’s et d’un café chaque matin, j’dis pas non !
-Effectivement, vu comme ça…

Le ton de June s’était soudain bizarrement refroidi, comme si quelque chose la gênait.

-Hm, y’a un problème ? Je croyais que tu ne prônais pas le racisme ? C’est pourtant ce que je sens dans ta voix, les flics sont aussi des humains, tu sais.

Se levant, il s’étira avant d’aller s’accrocher aux barreaux,

-Hé, y’aurait pas un p’tit café pour moi dans le coin ?

L’agent à qui il avait démoli le nez lui jeta un regard noir, il repartit vers sa couche,

-Visiblement non…

June laissa un temps de silence, avant de dire d’une voix basse :

-Les flics sont p’têtre humains, mais comprends que tu viens de m’annoncer que t’es payé pour me mettre en taule… Avoue que tout de suite, c’est moins engageant…

Elle avait recommencé à fixer le plafond. Mais qu’est-ce qu’elle foutait bordel ?! Avouer d’elle-même à un flic qu’elle faisait partie d’un gang ! Et qu’elle était le bras droit du chef, qui plus est, parce qu’il comprendrait bien, il était pas con le O’Malley. Bordel de merde, June, enfin… On aurait dit une bleue… !

Le policier récalcitrant fixa quelques instants la jeune femme, et il sursauta en entendant la porte s’ouvrir :

-O’Malley, dehors, le patron a dit de te libérer. Mais fais gaffe où tu ranges tes poings la prochaine fois.
-Bien sergent ! Se moqua le jeune en saluant son collègue par un salut militaire.

Il jeta un dernier coup d’œil à June et demanda :

-Et elle ?
-Personne n’a payé sa caution encore, on la garde tant que c’est pas fait.
-Ok.

Puis il partit, la demoiselle ne le revit pas une seule fois et étrangement aucun flic ne fit attention à elle. Son secret n’avait pas été révélé ou quoi ? Vers 19h, le rondouillard vint lui ouvrir :

-Allez, dégage, on vient de payer pour toi ! Tes amis ne sont pas venus finalement, ha ha ! T’as de la chance pour ce coup.

On lui remit ses maigres affaires puis elle eut la surprise de croiser le beau O’Malley de tout à l’heure, assis sur une jardinière en béton, en train de fumer

-Tiens, tiens, comme on se retrouve Mlle qui n’a même pas peur de dire son plus grand secret au méchant flic !
-Salut, Monsieur le méchant flic qui ne dit même pas à ses collègues qu’ils tiennent un gangster, répliqua t-elle, une lueur de défi dans les yeux.

Elle attrapa la cigarette du jeune homme, tira quelques bouffées, avant de la lui rendre sans rien dire.
Le brun la laissa faire et il se contenta de tirer une nouvelle latte sur sa cigarette avant de parler, envoyant de la fumée au visage de la jolie blonde :

-Vous avez envie que je vous menotte et que je vous ramène d’où vous venez Mlle June ? Ce serait bête d’attendre une deuxième fois l’arrivée d’un gentil et charmant flic pour payer votre caution, hm ? Je suis unique en plus…et qui sait si demain je frapperai un autre collègue…
Il la fixait toujours ce petit sourire aux lèvres.

-Je crois que j’ai une meilleure idée, répondit-elle, ignorant la fumée et le ton moqueur du pilote.
-Ah oui ? Et c’est quoi ? Répondit-il en écrasant sa cigarette dans la jardinière.

June se baissa pour être à sa hauteur, lui prenant le menton entre le pouce et l’index pour lui faire lever la tête vers elle.

-Oh, c’est une idée un peu saugrenue, mais pas bien compliquée, murmura t-elle avant de l’embrasser doucement, fermant les yeux, glissant sa main du menton d’O’Malley jusqu’à sa joue, passant ses doigts dans la nuque, caressant tendrement la peau du jeune homme.

Il se laissa faire, ne répondant pas pour autant au baiser. Une fois que la demoiselle ce fut écartée, il se leva, faisant une moue,

-Hm, ah oui, je vois un peu mieux quel genre d’idée c’est à présent. Mais vous m’en voyez désolé Mlle June, mais genre d’idée va à l’encontre des règles que je suis censée respecter et écouter.
Il plongea ses mains dans les poches de son manteau.

-Néanmoins, que diriez vous si je vous offrais un café chez moi et que nous improvisions selon nos désirs communs la suite de la soirée… ?

Il avait dit ça avec un sourire plus qu’amusé et ses yeux gris étaient teintés d’une lueur tout à fait charmante.

-Nous avons donc des désirs communs, monsieur O’Malley ?, répondit la jeune femme avec un très léger sourire.
-Qui sait, peut-être bien, souffla t-il innocemment.

Puis, sans plus traîner, il l’invita à le suivre jusqu’à sa voiture de fonction. Ils s’éloignèrent du centre de Manhattan pour atterrir près d’un petit quartier tout calme avec de grands immeubles. O’Malley gara sa voiture dans un parking souterrain et tout en faisant la discussion, la mena jusqu’à son appartement. Il alluma les lumières un loft tout ce qu’il y a de plus confortable, de taille moyenne. Il fila dans la cuisine après avoir débarrassé la jeune femme de sa veste en cuir.

-Qu’est-ce qui vous ferez plaisir Mlle June ?

La jolie blonde eut le plaisir de sentir quelque chose se frotter contre ses jambes, un chat roux avec de beaux yeux verts.

-Mr Amsterdam, veuillez ne pas importuner cette charmante gangster, je ne voudrais pas qu’il vous arrive des bricoles, se moqua O’Malley.

-Un thé, si vous avez.

June s’accroupit, caressant Amsterdam qui se mit à ronronner en se frottant contre elle.

-Un chat… Roux en plus… C’est de l’auto-dérision ?

Le brun revint avec la commande de June dans les mains en plus d’un cappuccino, il l’invita à s’assoir à la petite table de la cuisine, souriant :

-Oui, il faut croire que j’aime beaucoup mon prénom et que je m’amuse jusque dans ses dernières limites… Un problème ?

Posant ses coudes sur la table, il commença à boire tranquillement. L’ambiance semblait être très…détendue et prometteuse.

-Aucun, répondit la blonde, souriant en sirotant son thé. Des origines irlandaises, ce prénom ? ou bien juste félines ?

-Mon arrière grand père s’appelait O’Malley…et, hm, ma mère a voulu lui faire honneur. Sans compter le fait d’être fan d’un fameux chat roux…

-Un personnage important l’arrière grand père ? Je ne parle pas d’un personnage de dessin animé, évidemment, sourit la jeune femme.

-Oh, un vieux rustre malpoli à qui l’on doit un coquet patrimoine, sourit le brun. Mais, et vous June ? Comme le mois non ? Vous êtes née en juin ?

-Non, en janvier, rit-elle. C’est ma mère qui avait trouvé ce nom dans un roman à l’eau de rose. Mon père a ajouté qu’ils s’étaient rencontrés en juin et c’était plié.

-Ah, d’accord… Charmant comme explication. Mais vous ne m’en voudrez pas si je vous dit, que je préfère mon prénom ?

-C’est que je n’ai pas un si illustre homonyme des gouttières… Je l’aime bien aussi, votre prénom. O’Malley.

-Et moi, je dois avouer, que j’aime bien vos fesses June.

Elle sourit.

-Les vôtres sont pas mal non plus. On pourrait regarder tout ça de plus près, qu’en dites-vous ?

Nouveau sourire. Le brun reposa sa tasse vide, récupéra celle de la demoiselle et partit dans la cuisine avant de la retrouver, de lui attraper la main et de la mener jusqu’à la porte d’entrée. Il lui sourit,

-Ah… Je crains que cela ne va pas être possible…

Pour appuyer ses dires, il commença à déverrouiller la porte, et au moment où il allait l’ouvrir, il plaqua la jolie blonde contre, lui volant un baiser passionné, ses mains sur ses hanches, il ferma à nouveau la porte.

-Finalement j’ai changé d’avis ! Souffla t-il en l’embrassant à nouveau, se serrant contre elle. Voyons voir ce que valent vos fameuses fesses et si les miennes vous plaisent… !

June lui rendit son baiser, fougueuse, ses jambes allant s’entremêler avec celles du jeune homme. Lorsque leurs lèvres finirent par se séparer, elle soupira au creux du cou d’O’Malley, souriant à ses paroles. Un frisson la parcourut lorsqu’il raffermit sa prise sur ses hanches, comme une décharge électrique.
Elle fit descendre ses mains jusqu’aux fesses d’O’Malley, les caressant avec envie, avant de donner une petite claque dessus.

-Ça m’a l’air pas mal tout ça, dites-moi !...

June fit tomber son manteau à terre, avant d’agripper le t-shirt de son partenaire. Elle prit un moment pour admirer et caresser son torse, murmurant :

-Plus que pas mal…

Elle se serra de nouveau contre lui, déposant des baisers rapides et tendres partout sur son buste, commençant sur ses pectoraux, ses épaules, le creux de sa gorge…

O’Malley laissa la jeune femme le découvrir, plaqué à son tour contre la porte, il ne faisait que la lèvre inférieure en sentant les baisers de June sur sa peau. Après un moment, il la poussa, doucement en arrière tout en l’embrassant, faisant passer le t-shirt de son amante au dessus de sa tête. Il lui mordit le cou, la guidant toujours en la faisant reculer, il glissa ses mains sur les fesses de la demoiselle, souriant en sentant les mains de la blonde sur les siennes.

-Vous avez un mandat de perquisition Mlle ? Moi oui en tout cas… !

Après un dernier baiser langoureux, il poussa une porte qui les emmena dans sa chambre et il la poussa pour qu’elle tombe sur le lit, tout en la rejoignant, il commença à lui mordiller le ventre, remontant progressivement jusqu’à sa poitrine, toujours aussi fougueux.

Elle resta allongée en dessous de lui, immobile, frissonnant et respirant fort sous ses baisers, se mordant les lèvres parfois, gardant les yeux fermés. Au bout d’un moment, elle passa ses mains dans les cheveux du jeune homme, l’attirant à elle pour l’embrasser langoureusement.

-Pas besoin de mandat, souffla-t-elle ensuite. Au boulot, c’est moi qui donne les ordres, et je vais où je veux…

A ces mots, elle ouvrit d’un geste vif la braguette d’ O’Malley

- …Quand je veux…

Elle passa sa main à l’intérieur du jean de son partenaire, caressant doucement son entrejambe durcie à travers le boxer, intensifiant ses mouvements petit à petit. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’elle regardait l’effet produit par ses gestes tendres sur l’expression d’ O’Malley.

Le brun en eut le souffle coupé, et il se raidit légèrement, ses bras tremblant un instant au dessus de la jeune femme, il lâcha un gémissement de satisfaction contre ses lèvres avant de se concentrer de nouveau sur le corps de son amante, et de lui embrasser les seins. Il prit tout son temps avant de remonter jusqu’à son visage et il murmura tout en glissant ses doigts vers le bouton de jean de June :

-Et moi, je reste un pilote de course professionnel…Je repère tous les coins secrets, et je m’y faufile toujours avec doigté…

Sur ces mots il ouvrit la braguette de la jeune femme, et se mit à caresser son intimité avec douceur tout en cherchant à la provoquer par des baisers courts et rapides. Il commença de langoureuses caresses dans le plaisir de June non sans un sourire.

La jeune femme ne put retenir des frissons de plaisir en sentant ses doigts danser délicatement en elle. Les yeux fermés, le cœur cognant, elle passa les bras dans la nuque de son amant. Elle rouvrit soudain les paupières, le regardant droit dans les yeux lorsqu’un gémissement s’échappa de ses lèvres entrouvertes. Lorsqu’il finit par retirer sa main du jean de la blonde, elle resta quelques instants tremblante sous lui, relevant légèrement la tête pour poser délicatement ses lèvres sur celles d’ O’Malley, plusieurs fois de suite.
Puis soudain, June le repoussa pour le renverser sur le matelas, se plaçant au dessus de lui et allant l’embrasser langoureusement, sa jambe droite, frottant lascivement contre l’intérieur des cuises d’O’Malley. Ses lèvres quittèrent celles du jeune homme pour aller l’embrasser dans le cou, juste en dessous de l’oreille, pour descendre ensuite lentement au creux de son cou, le long de sa gorge…

Sentant les lèvres de la demoiselle dans son cou, il sourit et jouant des abdominaux, il se redressa à demi, et tout en lui mordant le cou aussi, il défit le soutien gorge de June, allant lui mordre délicatement l’épaule. Il laissa ses lèvres un moment sur son épaule, ses mains dans le bas du dos de son amante. Il fit voler le sous vêtement loin d’eux et ses doigts glissèrent d’abord sur les deux seins qu’il caressa d’un geste expert puis entre le jean et la culotte, où il s’amusa à caresser ses fesses.

Jouant de sa force, il la fit basculer en arrière, se retrouvant alors tous les deux au fond du lit. Il sourit tout en reprenant ses baisers gourmands sur la peau blanche de la mafieuse, y mettant autant de passion qu’il le pouvait à ce moment précis. Il se releva d’elle, et finit par lui enlever son jean. Au milieu du lit, assis près des jambes de June, il en attrapa une, embrassant sa jambe avant de remonter lentement vers ses cuisses… Des cuisses à en rendre fou un homme. Et O’Malley était bel et bien sous l’emprise de la beauté blonde qu’il ou qui l’avait capturé.

June le laissa faire, tentant de maîtriser sa respiration en regardant O’Malley l’embrasser. Il était beau. Vraiment beau. La délicatesse avec laquelle il posait ses lèvres contre sa cuisse avait quelque chose de troublant. Elle frissonna. Elle se releva lentement, pour le pousser sur le dos et lui retirer son jean d’un mouvement brusque. Puis elle fit de même avec le boxer, plus doucement, souriant en le voyant enfin nu devant elle. Magnifique. Elle l’embrassa tendrement, avant de retourner s’allonger dans les oreillers. Ne le quittant pas des yeux, elle se mordit doucement la lèvre inférieure et passa ses mains sous l’élastique de sa culotte. Elle enleva le sous-vêtement, très lentement, volontairement provocante.

Finalement, elle le fit glisser le long de sa jambe droite, qu’elle tendit vers O’Malley, la culotte au bout du pied.
Il la regarda de ses yeux gris, la fixant longuement avant de saisir le bout de son pied et de retirer la culotte.

-Charmant…

Il alla la rejoindre, s’installant au dessus d’elle, lui embrassant un sein au passage avant d’aller lui voler un baiser tout en lui écartant les cuisses.

Il la fit sienne en quelques secondes, et il retint son souffle en se sentant aller en elle avec tant de facilité. Elle était parfaite. Sa bouche glissa dans son cou et il commença à donner des coups de reins puissants vers l’avant, cherchant à faire frissonner et crier la jolie June…

Elle ne put s’empêcher de ressentir une pointe de satisfaction personnelle en le sentant retenir son souffle lorsqu’il entra en elle. Puis, il commença ses mouvements énergiques, et elle ne pensa à plus rien d’autre, ne pouvant retenir des gémissements d’extase, de plus en plus forts alors que leurs mouvements s’accordaient parfaitement. Elle avait passé ses bras autour du cou de son amant, cou dans lequel elle enfouit son visage. Elle y mordit doucement la peau, ne bougeant pas d’endroit, embrassant, léchant, suçant, mordant ce point précis au creux de son cou alors qu’il s’enfonçait de plus en plus profondément en elle avec un râle de plaisir. Il se retira soudain, avant de la pénétrer de nouveau plus violemment, lui arrachant un hurlement. June, jouant des abdominaux, se cambra contre lui, décollant entièrement son buste du matelas et s’accrochant aux épaules de son amant tandis qu’il continuait ses coups de reins qui la faisaient frissonner de manière incontrôlable. Se serrant de toutes ses forces contre lui, elle gémit son nom à son oreille sans plus pouvoir s’arrêter, au bord de l’extase.

O’Malley laissa échapper un nouveau grognement de plaisir avant de se retirer et de se laisser tomber sur le côté, profitant du fait que la blonde fasse de même pour souffler un peu, il l’enlaça, la ramenant contre son torse. Les respirations lourdes, il finit par reprendre ses baisers et la faire de nouveau sienne, l’emmenant dans une étreinte amoureuse, plus douce, torse contre poitrine. Elle put entendre le soupir de son compagnon dans son cou tandis qu’il donnait un dernier coup de rein :

-Ahh…June, bordel de merde…ahh…

Il resta encore quelques instants en elle avant de se retirer complètement et de se laisser tomber sur le dos en fixant le plafond. Avec ses jambes, il ramena la couverture, se couvrant juste son intimité, laissant June se couvrir comme elle le souhaitait puis le silence s’installa. Un silence qui en dit long. Il finit par allumer une cigarette, l’esprit légèrement ailleurs, encore en train de penser à leur étreinte.

-T’en veux une … ?

Tout en disant ça, après avoir posé le paquet sur sa jambe droite, il avait amené sa main libre dans son cou, là où June l’avait mordu, très longtemps. Il pouvait sentir la marque qu’elle lui avait faite. Et à son regard perdu, il ne se savait pas comment le prendre.

June, la couverture ramenée contre sa poitrine, couchée sur le flanc, le regarda un très long moment, en silence. Puis finalement, elle murmura :

-Non. Je préfère te prendre la tienne en plein milieu. C’est meilleur.

Il garda son regard fixé sur le mur en face de lui, avalant le peu de salive qui lui restait après tant de cris et de baisers. Il continua à fumer lentement, prenant son temps comme pour la faire languir…Puis, finalement, il lui tendit le milieu de sa cigarette. Restant contre la tête de lit, toujours dans ses pensés.

-Tiens.

O’Malley avait toujours été un homme cachant ses sentiments, un peu rustre pour embêter ses copines, il ne les gardait pas plus d’un mois à cause de son boulot qui l’obligeait à bosser de nuit, et surtout il n’était pas du genre à baver des « je t’aime » à tout va, offrir des fleurs, inviter au resto, il gardait tout ça pour lui. Là, après avoir fait l’amour avec June, il était perdu, noyé dans un tourbillon de scénarios, pour être honnête, ça faisait longtemps qu’il n’avait pas pris un pied pareil avec une femme.

June prit la cigarette qu’il lui tendait, s’allongeant sur le dos, et tira tranquillement dessus. Les yeux fixés au plafond, elle souffla la fumée vers le haut, regardant le nuage se dissiper lentement. Elle garda le silence, rendant sa clope à O’Malley à deux ou trois taffes de la fin. A part son premier amour, et l’histoire assez compliquée avec Ellen, la jolie blonde ne s’était jamais vraiment impliquée dans une relation. Depuis quelques années, elle faisait surtout dans les coups d’un soir. Beaucoup moins contraignant, et très agréable tout de même. Mais là… O’Malley, elle n’avait pas envie de le laisser derrière elle, comme les autres, en « très bon souvenir ». Et le fait qu’il soit son meilleur coup depuis un bout de temps n’avait pas grand-chose à faire là-dedans, moins qu’elle l’aurait cru. C’était une sensation très troublante. Allongée sur le dos, parfaitement calme, elle ne laissait rien deviner de ce qui se passait dans sa tête. Elle se mit à fredonner tout bas un air remonté de son enfance, qui avait commencé à lui trotter en tête lorsqu’ils avaient discuté de leurs prénoms, O’Malley et elle.

-Tout le monde veut devenir un cat…

O’Malley tourna enfin son regard vers June, et il souffla :

-Parce qu’un chat quand il est cat…

Il se pencha au dessus d’elle, la fixant dans les yeux, il approcha ses lèvres de celles de la blonde,

-Retombe sur ses pattes…

Après ces paroles, il ferma les yeux, et joignit leurs lèvres pour l’embrasser amoureusement, un léger sourire se dessinant sur celles-ci tout au long du baiser.

June l’accueillit de bon cœur, répondant tendrement à son baiser. Elle le regarda en souriant doucement une fois que ce fut fini, se tournant de nouveau sur le côté pour mieux le voir et lui parler.

-J’ai l’impression que c’est un peu comme ça que tu es aussi, non ?, demanda t-elle d’une voix douce. Un vrai chat de gouttière…

-Et oui… Je porte bien mon nom. Je traîne, je fais la fête, je bois, je m’amuse…et je fais vraiment pas attention à ma copine… qui me largue. Et comme je fais pas gaffe, j’retombe simplement sur mes pattes et j’continue à jouer le flic mystérieux qui n’a pas de sentiments… Ou bien qui n’arrive pas à les gérer et les montrer quand il le faut.

Nouveau sourire,

-J’suis un chat de gouttière quoi J’suis O’Malley sans avoir réussi à me poser comme lui à la fin. Les O’Malley sont tous uniques de toute manière.

-Unique, oui, sûrement, sourit tranquillement la jeune femme. Et…t’es heureux comme ça ? Sans relation stable, à tout le temps te faire jeter par une fille pour passer à une autre ?

Le brun la regarda un instant dans les yeux puis il se laissa tomber sur le côté, à sa place, il passa ses bras derrière sa tête,

-Je sais pas vraiment. J’suis posé dans mon p’tit appart maintenant, j’ai mon chat, mon boulot, ma caisse… mais bon c’est vrai que ça manque d’une présence féminine parfois. Me faudrait quelqu’un pour faire le ménage en fait, murmura t-il d’un ton taquin.

-Bah bien sûr, compte là-dessus, railla la blonde. Tu serais Schumarer plutôt que petit pilote jouant aux flics que je te le ferais pas, ton ménage !

Il se redressa, se posant sur un coude pour la regarder :

-Et tu sais faire quoi d’autres à part me donner un orgasme démoniaque… Mlle June, bras droit des Little Dolls ?

Il glissa sa main par-dessus la couverture, caressant le bas du dos de la jeune femme.

-Joli tatouage…

Elle s’approcha un peu plus de lui, passant doucement un doigt sur son torse.

-Je sais tabasser un mec en règle, négocier une cargaison de came ou de matos à bas prix, diriger mes hommes… Pas très féminin, hm ?

O’Malley fit une moue, suivant du regard le doigt de la blonde :

-Hm. En effet. Un vrai garçon manqué.

Il y eut un temps de pause, puis il se redressa à nouveau, rapprocha son visage du sien, la regardant dans les yeux, il reprit :

-On essaye quand même ?

Elle leva les yeux vers lui, le cœur battant.

-Chez nous, la trahison est passible de castration, au minimum. T’es prévenu… Si le plan c’est de me séduire pour mieux me vendre, tu risques de le regretter.

Elle ne pouvait plus détacher les yeux de ses prunelles grises, tentant d’ignorer la chaleur qui envahissait de nouveau son bas-ventre.

Il resta silencieux un instant,

-Qui est venu séduire l’autre en premier, rappelle moi un peu pour voir ? Il sourit. La castration hein ? Et bien, viens me castrer toi-même alors… Souffla t-il en s’installant au dessus d’elle, prenant sa main pour la glisser sur son sexe durci, il sourit à nouveau. Hm, qu’est-ce t’en pense alors ? On essaye ?

Visiblement, il était plus que partant pour s’engager dans un nouveau câlin fougueux mais aussi dans une relation stable avec la belle blonde.

-Okay, répondit-elle simplement, ses joues rosissant légèrement dans la pénombre.

Commençant à caresser doucement le membre de son amant, durci entre ses doigts, elle se redressa pour aller l’embrasser tendrement, passant lentement au dessus de lui. Continuant ses mouvements, elle le regarda fermer les yeux, les lèvres entrouvertes, la respiration saccadée. Le tiraillement dans son ventre augmenta encore. Bon sang, comme il était sexy… Elle s’arrêta quelques instants après, remontant sa main en une caresse le long du torse de son amant, et l’embrassa une nouvelle fois, tandis que sa jambe frottait à son tour entre celles du jeune homme.

Et puis elle n’y tint plus, et s’installant sur le bassin de son partenaire, resta un instant en suspens. Avec un clin d’œil, elle le fit entrer en elle doucement, se mordant la lèvre inférieure alors qu’un frisson remontait le long de sa colonne vertébrale. Elle amorça de langoureux mouvements du bassin, gémissant doucement de plaisir, fermant les yeux à son tour.

Il se laissa chevaucher avec plaisir, un sourire aux lèvres en entendant les gémissements de la demoiselle au dessus de lui. Ils finirent la nuit, leurs corps étroitement entremêlés, O’Malley la prenant dans ses bras ensuite. Ils furent réveillés aux aurores par une sonnerie de portable. Le brun bougea légèrement, attrapa l’appareil pour répondre.

-…Oui…Ok, j’arrive.

Il la fixa un instant, l’embrassa une dernière fois après lui avoir caressé les cuisses puis il se leva, murmurant avec un sourire mystérieux,

-Le début des emmerdes…Claque juste la porte derrière toi quand tu partiras…Et à…très vite, j’espère.

Sur ces simples paroles, il fila prendre une douche rapide et sortit de l’appartement. Le début d’une relation plus qu’étrange venait de voir le jour… Et dire qu’il allait intégrer l’équipe Summer dans moins de deux mois.



[POV Mary & Damon]O’MALLEY IS A TAUPE ! EPIC FAIL !!! MUHAHAHA Very Happy[/POV Mary & Damon]



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Everybody wants to be a cat [Two months ago]
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