Prise d'otage [Bryan]

Les yeux bandés, on te traîne dans le bâtiment par l'arrière de ce dernier. Tu as les mains attachées dans ton dos, les liens te brûlent les poignets, ça doit bien faire deux heures que tu attendais dans cette fourgonnette. Ton bandeau tombe et tu vois des gangsters de bas étage avec des tatouages de loup. Il y a d'autres otages avec toi et tu comprends alors que c'est une vraie prise d'otage !

Il y a même un homme qui baigne dans son sang près de toi. Après avoir bien observé le coin, tu te rends compte que tu es dans la banque de la CBD. Les coffres forts sont ouverts et les gangsters fourrent l'argent dans des sacs en toile noire.

Soudain un homme s'approche de toi et te donne un bon coup de poing dans la mâchoire qui te fait tomber à terre. Il laisse aussi consciemment tomber un couteau derrière ton dos pour que tu puisses te libérer. Il semble que le FBI parlemente avec les gangsters pour faire sortir les gangsters.

L'agent Scott entre finalement dans la pièce, pose son arme au sol et te jette un regard surpris. Pourquoi es-tu là ? Il va falloir inventer un gros mensonge...! Elle tente de raisonner les gangsters mais ceux-ci refusent toute négociation, et la menace maintenant leur arme.

Je n'imaginais pas que je serais pris dans une véritable prise d'otage au sein de la CBD. Les sous fifres des Black Wolves s'en donnent à coeur joie d'avoir un otage en or, il pourront obtenir satisfaction à leurs revendications car le FBI ne prendrait pas le risque d'avoir mon exécution sur le dos devant toute la population new yorkaise puisque les journalistes sont intervenus.

J'en aurais presque remercié le gangster qui a laissé tombé un couteau dans mon dos pour me permettre de me libérer s'il ne m'avait pas décoché un bon coup de poing dans la mâchoire à la limite de me la briser. Nul doute que je sortirai d'ici avec des commotions et dévisagé.

Je commence d'ores et déjà à limer mes liens lentement après m'être redressé contre le mur, puis lorsque l'agent Scott intervient en personne et me lance un regard surpris, je m'arrête et pose un regard neutre sur son visage. Je ne parle pas, et la laisse négocier la libération des otage. Face à son échec, je soupire et sors de mon mutisme :

Ces hommes sont en mission Agent fédéral Scott, ils n'abandonneront jamais leur butin pour se rendre, aussi alléchantes puissent être vos promesses.

Cela fait maintenant deux semaines que je suis entre leurs mains, et si je suis ici, c'est pour vous démontrer que vous n'êtes pas en position de force dans le cadre des négociations. Si vous voulez négocier la survie des otages, il vaudrait mieux que vous quittiez la banque, et que vous accédiez à leurs revendications de l'extérieur.

Je tourne la tête vers les otages pour leur montrer que plutôt de faire en sorte de sauver ma propre vie, je parle au nom de tous les otages :

Je suis un otage symbolique Agent fédéral Scott, je peux servir d'intermédiaire pour faire entendre les revendications de ces hommes et nous pourrons négocier ensemble, à distance la libération des otages.

Disant cela je lance des regards appuyés vers les gangsters :

Nous pouvons trouver des compromis afin d'éviter qu'il y ait mort d'hommes, tant d'un côté comme de l'autre. Nous savons tous ici qu'un commando est prêt à intervenir mais nous savons également qu'au moindre faux pas de votre part, nous serons tous exécutés sans sommation.

Elle considère tes propos avec attention, et après avoir serré la mâchoire, elle sort un talkie walkie de sa poche de gilet par balles, le montre aux gangsters, et te le lance. Il atterrit près de ta jambe.

Très bien... Je vais sortir, et nous allons négocier dehors... Puis-je sortir Messieurs ?

Les gangsters se concertent, et celui qui contrôle les hommes fait un signe négatif de la tête.

Pas question. Tu restes avec nous maintenant. Un otage symbolique en plus, je doute que tes copains osent entrer et nous canarder si je t'utilise comme bouclier humain !

Elle te regarde avec une grimace,

Ah oui, génial votre plan, Summer. Vous avez tout prévu à ce que je vois...

L'un des hommes la chope, et lui attache les mains, avant de la coller à tes côtés, assise. Le talkie walkie est entre vous deux, et les gangsters recommencent à parler entre eux, il n'y en a qu'un qui fait une ronde entre les otages pour les effrayer avec son M4.

Arrêtez de mentir, Summer, nous savons très bien que vous êtes de mèche avec ces gangsters... Souffle l'agent Scott.

En tout cas malgré sa langue de vipère, elle est toujours aussi belle.

Si j'avais les mains libres je crois bien que je me prendrais le visage entre les mains. Ne faut-il pas avoir une case en moins pour se faire avoir comme un bleu tel qu'elle vient de le faire. Le fait qu'elle soit attachée juste à côté de moi ne m'arrange pas, je vais devoir attendre un moment opportun pour continuer à rompre mes liens, à vrai dire je ne sais pas vraiment quand je dois le faire, "comme par miracle" a dit Charlie Nine.

Je contemple sa silhouette et son visage en silence malgré les piques qu'elle me lance. Je reste très calme et regarde en face de moi avant de tourner légèrement la tête dans sa direction en levant un sourcil et soufflant:

Une telle diffamation venant d'une si belle femme, quel dommage agent fédéral Scott...

Je lui fais finalement complètement face et lui offre un regard noir, non pas spécialement contre elle mais plutôt pour illustrer mes propos. Je serre les mâchoires avant de poursuivre :

Je hais les gangsters, ces derniers me haïssent également. S'ils ne veulent pas tomber, ils ont tout intérêt à m'éliminer car si je suis relâché, croyez-moi, je ne me ferais pas prier pour démanteler leurs gangs lorsque j'aurais débusqué leurs leaders.

Ils sont responsables de la mort de mon père, je serai responsable de leur chute.

Mes paroles n'appellent pas de réponses. Pendant un instant je regarde les mouvements du gangster de garde et compte ses pas, visualise les directions qu'il emprunte et surtout, j'observe son rythme. Au bout d'un moment lorsque j'ai trouvé une certaine homogénéité dans ses mouvements, je profite de l'instant où il effectuera une intimidation d'un otage éloigné de nous pour me rapprocher un peu plus de l'agent fédéral Scott tout en m'arrangeant pour que mes mains soient à l'opposé, me permettant ainsi de continuer à user la corde. En parallèle, je jette un oeil au talkie walkie et attire son attention dessus. Je lui montre mon talon et lui fais un signe pour qu'elle comprenne que je compte l'approcher d'elle afin qu'elle s'arrange pour l'avoir dans le dos et ainsi l'activer quand la situation sera propice.

Elle te jette un regard ambigu quand tu lui parles de haine commune. Et elle souffle alors que le talkie walkie glisse dans son dos, sans que le Wolf ne vous voit.

Alors s'ils vous haïssent, expliquez moi pourquoi ils ne vous ont pas descendu à l'hôpital cette nuit là. Et surtout maintenant, vous ne valez plus rien pour le NYPD. Vous êtes fini Summer.

Elle active l'appareil et chuchote en se tournant légèrement,

Les gangsters ont pris le contrôle de la situation, je répète, pas de quartiers, abattez-moi tous ces chiens dès qu'ils sortent le bout de leur nez !

Shhhr compris boss ! Les snipers sont en place, on attend votre signal.

Elle sourit,

Plus aucun gangster n'existera plus sur cette terre sacrée qu'est l'Amérique, avec moi...

Je hausse les épaules :

Vous avez certainement raison pour le NYPD Agent fédéral Scott, mais dans l'esprit des gangsters, je reste un Summer sur lesquels la population New Yorkaise a toujours reposé toute sa confiance pour purifier l'Amérique de ces pourritures. Voilà pourquoi ils ne m'éliminent pas si vous voulez mon avis Agent fédéral Scott. En me gardant en vie mais hors d'état de leur nuire, ils montrent à la face de l'Amérique que le flic le plus dangereux des Etats-Unis pour leurs gangs, est entre leurs mains et donc que l'Amérique reste en leur pouvoir.

Je reprends un visage neutre :

Si vous voulez sortir en vie d'ici tout comme moi, il va falloir se serrer les coudes car ils ne sortiront pas de si tôt pour se faire descendre par vos hommes. On m'a toujours dit que l'on était jamais mieux servi que par soi-même...

Je continue à ronger mes liens et libère ma première main que je garde néanmoins dans le dos, passant le couteau dans cette dernière pour libérer la seconde. Une fois que j'aurai les deux mains libres, je mettrai le couteau à l'arrière de mon pantalon, recouvert par ma chemise. Je l'aurais subtilisé pendant que le gangster s'est mis à me frapper. En guise de preuve et de bonne foi, je demanderai à l'agent fédéral Scott, de se rapprocher de moi en me tournant le dos afin que je lui libère les mains également, lorsque le gangster de garde reprendra un nouveau tour. Il s'agit de lui inspirer de la confiance concernant mes intentions et mes propos. Elle devra bien évidemment reprendre sa place avant que le gangster arrive à notre niveau, il est hors de question qu'il se doute de quoique ce soit.

Tandis que tu l'aides à couper ses liens, tu vois que le Wolf qui fait des rondes vous voit mais il ne dit rien et échange un regard entendu avec toi. Scott est encore plus dubitative face à ta lame, mais elle s'abstient bien de tout commentaire inutile même si tu lis un petit sarcasme quand tu dis que tu es le flic le plus dangereux de New York. N'oublie pas que ton père représentait le même danger et une simple fusillade dans une bouche de métro a eu raison de lui...

Alors que tu commences à bouger, tu peux apercevoir les premiers viseurs rouges se pointer sur les gangsters. Ils vont se faire abattre si tu ne trouves pas le moyen de les prévenir, mais peut-être n'est-ce pas dans tes plans...?

Vous entendez soudain la porte à côté de vous s'ouvrir, et tu vois Peter ligoté et bâillonné s'écrouler par terre. Il grogne à travers ses entraves et gigote légèrement pour tenter de se libérer. Quand il te voit, il a un regard paniqué.

Mais cet homme est...

Rébellion ! Marre d'obéir !! Abattez moi ce chien ! Hurle le chef de la bande en marchant vers lui, tu aperçois un nouveau viseur, point rouge lumineux qui se fiche dans son cou, il ne semble pas le voir. Il y a à peine quelques mètres qui vous sépare, en un bond, tout sera joué...

Je ne prends pas la peine de la regarder quand elle est soupçonneuse concernant l'identité de l'homme qui m'est envoyé en pâture. Je me mets en appui contre le mur prêts à bondir sur ma victime. Je souffle à Scott :

...Peter Salvatore.

Je tourne la tête vers elle :

Ordonnez à vos hommes de descendre les sous fifres ! Salvatore est à moi.

Je jette un regard sadique en réponse à la panique qui se lit dans les yeux de ce dernier. Je serre le couteau dans ma main droite.

Je prends une profonde inspiration et bondis tel un lion sur sa proie, me jetant sur Peter pour le couvrir des snipers tout en lui plaçant ma lame sous la gorge et l'empêchant de bouger, étant allongé de tout mon poids sur lui.

Pour la suite des évènements, tout dépendra ce que décidera le FBI en me voyant sur le corps de l'une de leurs cibles, ma lame sous sa gorge. D'un air mauvais je lui lance :

Comme on se retrouve Peter...

Les tirs font mouche et les Black Wolves tombent comme des mouches. Ce n'était sûrement pas prévu dans le contrat de sacrifier tous ces hommes innocents qui jouaient le cinéma pour te sauver toi, mais bon. Tu sauras sûrement expliquer ça à leur chef. Tu viens de cautionner la mort d'une quinzaine d'hommes que tu ne connais pas. Félicitation.

Peter a beau être attaché, ce n'est pas un manche et quand tu te jettes sur lui pour le menacer de ta lame, il te donne un grand coup de tête qui t'assomme et te fait lâcher un gémissement de douleur. Il te donne ensuite un grand coup de pied avec ses deux jambes liées et utilise le couteau que tu tiens pour ronger ses liens avec rapidité.

Les jambes libres, il se jette sur le flingue du wolf qui a crié à la rébellion. Et te menace avec :

Bouge pas Junior !

Mains liées ou non, il n'a pas l'air très coopératif pour se laisser attraper. Scott hurle à ses hommes de ne pas le tuer dans son talkie. Il se met à reculer, ouvre la porte et sort précipitamment. Tu l'entends monter l'escalier à toute vitesse. Sans doute monte t-il à l'étage pour trouver la deuxième issue de secours...

Je me frotte la tête et reprends rapidement mes esprits lorsque j'entends Salavatore courir au deuxième étage du bâtiment. Je n'ai aucun regard pour les hommes abattus ni les otages et encore moins pour Scott, je retourne les corps du pied à la recherche de deux armes à feu utilisables pour moi puis je file dans la direction prise par Salvatore.

J'en profite pour appeler O'Malley et lui donner les coordonnées de la prise d'otages ainsi que lui demander de me rejoindre au 2e étage du bâtiment. A défaut de réponse je laisserai un message. Je monte ensuite les escaliers le plus vite possible, restant vigilant s'il avait à l'idée de m'attendre en haut.

Voyons voir ce que je vaux dans une réelle situation face à un Bras droit meilleur que moi au tir...

[HRP : Comment appelles-tu O'Malley ? Qui t'a dit qu'il était là ? Le talkie-walkie est dans les mains de Scott Laughing

]

Tu as à peine le temps de te saisir d'une arme que tu sens un canon dans ta nuque. Tu devines rapidement que c'est Scott qui te menace.

Ne bougez pas Summer. Ou je vous abats sur le champs. Vous vous croyez au club med ?

Des hommes entrent brusquement dans la pièce et Scott te fait une clé de bras pour que tu lâches ton arme. Puis elle te menotte.

Bryan Summer, vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre de trois agents fédéraux, coups et blessures sur civils, et coopération de niveau 4 avec des hors la loi recherchés. Vous avez le droit de garder le silence, si vous ne voulez pas exercer ce droit, tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous. Vous avez le droit à un avocat, si vous n'en avez pas les moyens un avocat d'office pourra vous être accordé par la cour.

Te voilà menotté, et complètement inutile dans l'affaire de Peter ! Scott continue,

Il est monté, attrapez moi ce chien puant !

Je n'avais pas prévu mon interpellation aussi rapidement. Je vois Peter m'échapper définitivement pendant que Scott me dicte mes chefs d'accusations ainsi que mes droits. En guise de réponse je lui dis simplement :

Je me procurerai un avocat avec mes propres moyens.

Je ne donne aucun signe de résistance et la laisse mener son interpellation dans les règles de l'art. Je songe bien sûr à appeler Mary Wolf dès que le droit de contacter un avocat me sera donné. Jusque là je ne répondrai à aucune de leurs questions si ce n'est que répéter ce que je lui ai dit concernant ma prise d'otage de deux semaines.

Elle hoche la tête, victorieuse, et t'oblige à te lever un peu brusquement, elle te fait sortir et les flashs des journalistes t'aveuglent.

Sans commentaires ! Monsieur Summer ne répondra à aucune questions !

MONSIEUR SUMMER !!

QUE VOUS EST-IL ARRIVE ??

POURQUOI VOUS ETES VOUS RETROUVE ICI ?

EST CE VRAI QUE LES GANGSTERS VOUS ONT CORROMPU ?

MONSIEUR SUMMER S IL VOUS PLAIT !!

On te fait monter dans une voiture noire du FBI et tu reconnais le chemin que le véhicule prend, on t'amène vers ton ancien chez toi : le NYPD. Mais en tant que prisonnier...

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