Ellen Dolls-Jackson

Description physique

De taille moyenne, les cheveux bruns coupés assez courts depuis peu et les yeux sombres, Ellen a, malgré un charme indéniable que lui confèrent ses lèvres charnues et ses longs cils, un physique facilement malléable : selon ce qu’elle veut et ce qu’elle porte, l’héritière des Little Dolls peut soit passer totalement inaperçue, se fondant dans la masse, soit, au contraire, se mettre en valeur d’une façon plutôt provocante, et ainsi, pourquoi pas, asseoir son autorité. Les gens sont sensibles à l’emballage, et c’est une technique éprouvée… De plus, ses formes plutôt généreuses et sa taille de guêpe jouent souvent en sa faveur…

Description morale

Qui sait vraiment ce qu’elle pense, ce qu’elle veut ? Pas grand-monde, et pour cause : Ellen est une comédienne hors-pair. Aujourd’hui, elle se montre très conciliante, mais demain, serait-elle capable d’en profiter pour vous planter un couteau dans le dos ? Oui. New York est la Ville qui ne dort jamais : veillez à ce que votre méfiance soit à son image lorsque vous vous approchez trop de la « Poupée » la plus puissante de Staten Island…
Mais ce serait noircir le tableau que d’arrêter la description ici. Sous les divers masques qu’elle se fabrique selon les situations, Ellen est quelqu’un de passionné, capable de beaucoup non seulement pour arriver à ses fins, mais aussi pour quelqu’un… Simplement, elle n’en montrera jamais rien, parce que ce serait montrer une faiblesse. Et puis, la reconnaissance éternelle, les remerciements larmoyants, très peu pour elle !
Oh, et, si elle vous semble un peu folle dans sa façon de parler ou d'agir, des fois... Ne vous inquiétez pas, c'est son état normal.

Histoire

Mon père aurait voulu que je sois un mec. Ouais, ça l’aurait rendu fier, ça, le papounet. Bah non, désolée, j’ai pas de truc qui pend entre les jambes moi, juste une chatte et des gros nichons. Ballot, hein, P’pa ?
Il m’en a voulu toute ma vie de pas être née comme il faut. Pis forcément, une fille, c’est pas fait pour commander, hein ? Bah ouais mais y avait que ça, c’est ballot. Alors faut bien faire avec, mais ça fait tout de travers une fille, pas de couilles, donc forcément. Alors faut la faire marcher droit. Et la gosse elle fait tout le contraire, encore plus. Donc on en rajoute. Donc elle continue à merder. Les gens intelligents ils appellent ça un cercle vicieux.
La fifille pas à son papa, donc, elle grandit comme une mauvaise herbe pousse, elle dit des gros mots horriblissimes à 8 ans, et à 12, elle rencontre un gars pas croyable. Blondinet aux yeux bleus, plus mauvaise graine tu meurs, un peu plus vieux que la demoiselle. Fantastique quoi. Charlie Nine.
Fils de chef de gang lui aussi, maté par son père un peu aussi, avec l’avantage tout de même d’avoir un truc dans le pantalon. Les deux sales gosses continuent de grandir ensemble, inséparables, noyau central d’une bande de délinquants qui foutaient la merde dans les lycées pour riches de Manhattan. Clopes, bière, et trucs plus forts.
Presque sexe aussi. Mais les papounets chéris sont arrivés avant. Super sympa, merci.
Après, c’était encore pire. Niveau familial, l’horreur. Sans Charlie pour tenir, pire que l’enfer. Mais j’ai pas baissé les bras. J’ai continué à faire chier mon père, encore et encore, toujours plus, qu’il regrette jusqu’à la fin de ses jours ce qu’il nous avait fait. Il a cru avoir trouvé la solution au problème : un pensionnat. Sauf qu’il était mixte, celui-là. Hahaha. Primo, comme si j’allais m’arrêter en si bon chemin ! J’ai continué à faire chier le monde à longueur de journée, insupportable. Deuzio : mixte, ça veut dire avec des chattes ET des bites.
Je vous assure que j’ai pas manqué la deuxième partie.
Donc après ça, ç’a été l’internat pour jeunes filles. Hihihi. Désolée P’pa… Mais les filles aussi ça se séduit. Je l’ai vite compris.
Je sais pas si c’est ça qui l’a achevé, mais en tout cas, il a crevé, ce con. J’avais juré de le tuer, et il a crevé avant que j’en aie eu le temps putain ! Inutile jusqu’au bout.
Au départ, je voulais pas de sa place. Surtout pas. Je voulais pas suivre ses pas, je le haïssais jusqu’à la moelle. Et puis finalement, j’ai repris le flambeau. Parce que comme ça, il l’avait dans le cul, et moi, je pourrai m’amuser.
Ca fait un moment maintenant. Je continue à faire n’importe quoi, et j’adore ça. J’ai mon gang, mes boîtes de nuit, ma petite June à côté, mon ex /bras droit/meilleure amie.
Il manque plus que Charlie.