Parking NYPD

Le parking réservé au NYPD est sur le côté, à quelques mètres du bâtiments, les voitures sont rangées en épi, marche arrière.

Premier jour de boulot. Il n'y a pas de jour précis pour commencer au NYPD à New York. Ils sont tellement débordés que tu n'en es pas revenu toi même d'avoir eu B+ à l'examen de police. C'est pas ton fort les examens mais pour avoir ça quand même... On est le lundi 18 octobre. Tu as enfin ta plaque d'officier de seconde classe du NYPD, le salaire est minable, à peine 1150 $, il va falloir courir après les primes pour être tranquille dans la vie. Tu es dans l'équipe des patrouilles.

Pas de chance, toi qui déteste les uniformes, te voilà affublé de ce dernier. Mais au moins tu pourras conduire une voiture de police et te balader librement dans la ville. Enfin, c'est ce que tu croyais. Tu as rendez vous avec un certain officier O'Malley qui semble bien connu dans la boîte de police.

Tu sors donc, un peu mal à l'aise avec ton uniforme qui pourtant te vaut de nombreux regards de la part de jolies filles. Hé, qui a dit que l'uniforme ne plaît pas aux femmes ? Après avoir marché quelques minutes sur le parking, tu entends une musique entraînante et tu aperçois un jeune homme assis sur une voiture de collection noire, il danse des épaules et des bras au rythme de la musique, il a la trentaine. Tu te souviens alors des paroles de la secrétaire qui est limite tombée dans les pommes avec de la bave autour quand tu lui as demandé à quoi ressemblait l'offficier O'Malley. Elle t'en a fait une description très... Pointilleuse et élogieuse, le beau gosse et le bad boy du NYPD quoi.

Le fameux O'Malley serait donc cet homme...? Habillé en civil...Qui plus est, le rêve.

Ce matin , j'ai reçu les résultats de mon examen d'entrée au NYPD , je suis accepté et pas tout juste accepté , j'ai eu un b+ !

Même après plusieurs heures , je n'en reviens toujours pas comment ai-je pu obtenir un b+ ?!

Dans mon excitation , je décide d'aller me présenter à mon nouveau bureau , le NYPD . Arrivé , je rencontre une secrétaire qui me met dans l'équipe des patrouilles , avec une paye misérable , juste 1150 $ , c'est à peine de quoi payer mon appartement et me nourrir ... M'enfin , il me suffira de faire mes preuves pour être augmenter .

Elle me donne mon uniforme que j'enfile avec dégoût dans les vestiaires , enfin , me dirigeant vers l'entrée , je regarde une dernière fois la secrétaire , elle est plutôt mignonne , je me la ferais bien celle la ...

Arrivé au parking , j'entends une musique super entrainante , regardant d'où elle vient , je vois un homme , bien taillé , dansant des épaules et des bras , il correspondait exactement a l'éloge que la secrétaire m'a faite de O'Malley , comme j'avais un rendez vous avec lui , je m'approche de cette personne , et arrivé en face d'elle je lui dis :

Bonjour , excusez moi de vous déranger , ne seriez vous pas le célèbre O'Malley , bien connu au NYPD ?

Ce mec est impressionnant , il dégage un tel charisme que j'en ai froid dans le dos ...

Il se redresse à ton arrivée, et il hausse un sourcil amusé face à ton accoutrement. Il attrape son café qui est à côté de lui, sur le capot de sa voiture. Il te sourit :

Hey le bleu ! Ouaip, c'est bien moi l'officier O'Malley. Pour te servir. Alors c'est toi que je dois emmener faire le tour de la ville ? Intéressant. Mais que vois-je...? C'est quoi cet uniforme minable ? Je suis désolé mais ma voiture est allergique.

Il tapote sur le capot de sa Chevrolet.

Va falloir que t'aille te changer. Tu devrais aller au bureau 23-C. L'homme à l'intérieur te donnera des vêtements plus appropriés... Ah, et il s'appelle Rudy la malice et est gay, alors fais pas ton timide !

Il te fait un clin d'œil et attend ta réaction. Visiblement, tu ne monteras pas dans sa voiture dans cette tenue.

Oui c'est moi même , vous devez me faire faire le tour de la ville ?

Je remarque que O'Malley tente de m'impressionner , ou bien de me mettre mal à l'aise , je ne me laisserai pas faire , du moins un minimum ...

Si vous m'y autorisez , j'ai une tenue un peu plus décontracté dans les vestiaires , moi non plus je n'aime pas cette foutu tenue de policier , mais on m'a forcé à la porter ...

c'est d'ailleurs très aimable de votre part de bien vouloir me faire faire le tour de la ville

J'attends sa réponse , savoir si je dois aller voir son styliste ou bien si je reprend mes affaires .[i]

Il fronce légèrement les sourcils et il secoue la tête,

Nan, nan, on a nos propres fringues de civils en patrouilles pas nos fringues perso. Et ce qui est cool avec Rudy c'est qu'il t'en fais des uniques. T'inquiète mon grand, je t'attends.

Elles sont cool mes fringues hein ? Flatte le, tu verras, et dis lui qu'il sent vraiment bon aujourd'hui, ça lui fera plaisir ! Il est assez petit j'dirais et il porte un costard.

Pour aller à son bureau, tu rentres dans le bureau central, tu prends la porte à gauche du standard, traverse le couloir de cinq mètres, troisième porte à gauche à partir de là.

Il avale une gorgée de son café, il n'a pas l'air très pressé. Tranquille pour une première journée hm ?

Ok , je vais faire ceci .

Je suis l'itinéraire que m'a indiqué O'Malley , sur le chemin , je revois la secrétaire à laquelle je demande de m'indiquer le chemin et de m'accompagner , même si je sais quel chemin emprunter , je veux bien me tirer un coup ce soir ...

Pour qu'elle m'accompagne, je fais mon numéro , un petit sourire par ici , un clin d'œil par là ... D'habitude cela fonctionne .

Pour qu'elle comprenne bien où je veux en venir , je lui dis d'une voix grave et impérative :

- Montres moi le chemin ma petite secrétaire , j'aimerais t'avoir en ma compagnie , du moins ce court instant .

Pour bien la décider , je lui laisse un dernier clin d'oeil et lui temps ma main gauche .

Remarque MJ : tu n'as pas la capacité charisme requise pour draguer facilement, alors ta voix grave et impérative je rigole bien. Haha.

Tu pars donc vers le bureau central du NYPD. Et la secrétaire ne t'accompagne pas du tout. Au contraire elle t'indique le même chemin qu'O'Malley t'as donné.

Elle est occupée et n'a pas le temps de flirter. Surtout que c'est peine perdu vu que tu as très bien vu au départ qu'elle avait le béguin pour le beau blond à la voiture noire qui t'as envoyé là.

Et voilà... Encore un weekend beaucoup trop court mais qui avait bien commencé pour une fois et qui s'est super bien passé. Un appartement, une voiture, un portable : que rêvez de mieux? Cela m'était tombée dessus comme si le père noël m'avait oublié et qu'il se rattrapait. Fun, non? Moi, en tout cas, j'ai bien savourer d'avoir mon chez moi ! Enfin ! Même si cet arrogant et insupportable Bastian avait su montrer encore une fois que c'était lui le boss pour l'instant... Bref, j'étais partie de chez moi toute guillerette, un nouveau réveil m'avait permis de me lever à l'heure et je profitais de la circulation new-yorkaise ! Ah le pied !
Je me prenais même à siffloter des airs qui n'avaient ni queues ni têtes. J'étais juste heureuse de profiter de ma nouvelle petite voiture qui allait certainement faire des envieux ! Bon, aujourd'hui faut que j'essaie de voir avec Lee ce qu'il veut bien me refiler en vêtement pour ma prochaine mission... Je suis un peu à cours niveau tenue et niveau finance je pourrais pas suivre.

En plus, il a l'air d'avoir une tonne d'accessoire. Il peut bien m'en prêter, entre confrère, non? J'en étais donc là de mes pensées, à vagabonder à droite à gauche, à me délecter de ma nouvelle petite vie quand je me rapprochais tout doucement du NYPD.
Et voilà... Une nouvelle semaine de travail allait commencer. J'ai réussi à survivre, il faut que je continue... D'ailleurs, une phrase de la conversation que j'avais eu avec Bastian me revint. Charlie allait bientôt vouloir me voir? Mais pour quelle raison?
Je commençais à me demander si c'était encore pour me menacer ou pour autre chose. Je veux pas dire mais comme Bastian est resté évasif, j'ai un peu peur. Pourtant, il n'a pas arrêté de me dire que Charlie était content... Mouais... Tant que je le vois pas j'ai du mal à le croire... Bref, je chasse tout de suite cette pensée de mon esprit pour me mettre en mode "agent du NYPD".

Bien ça va mieux. Je me dirige donc vers le parking. Toute contente à l'idée d'exhiber mon nouveau joujou, j'espère qu'O'Malley sera là ! J'ai bien envie de le narguer un peu. Tiens, d'ailleurs quand on parle du loup...
J'en souris sournoisement derrière mon pare-brise quand je le remarque, en train de se déhancher sur de la musique. Tiens, tiens tiens. Il n'est pas encore parti on dirait ! Je fais exprès de rouler bien près de sa belle voiture de collection avant d'aller me garer deux places plus loin, bien dans son champ de vision. Je coupe le moteur lentement après avoir fait jouer le moteur quelques secondes puis je descends de voiture lentement, très lentement, montrant un visage victorieux et un sourire ravi.
Je décide alors, toujours sans lâcher du regard O'Malley de m'assoir doucement sur le capot de ma Mini Cooper bleue, les jambes étendues nonchalamment devant moi. Je lui fais un petit signe de la main avant de me mettre à sourire de plus belle. Alors? Belle voiture, hein?

Hey ! O'Malley ! Qu'est-ce t'en penses? Pas mal, hein?!

J'ai bien envie d'avoir son avis avant d'aller vers la salle de réunion. C'est pas tous les jours qu'on a un bon connaisseur dans le coin. Mon père n'étant pas encore au courant de ce que je fais, il est le seul dans les parages à pouvoir énoncer un beau petit constat.
J'attends donc en silence, le regard pétillant de malice et de joie.

Tu as le temps d'apercevoir un petit jeune qui part en trottinant vers le bâtiment central. O'Malley ne bouge pas de sa voiture et il caresse cette dernière avant de boire une nouvelle gorgée de café. Il n'a pas l'air très convaincu par ton petit show. Il fait une moue :

Mouais. Trop banale comme voiture. On en trouve partout et puis elles tiennent pas le choc, tu verras que dans quelques mois, tu vas pleurer pour la facture, c'est souvent les plaquettes de frein qui lâchent en premier, ensuite c'est un joli joint de culasse et adieu la jolie Cooper. D'ailleurs, je croyais que t'étais fauchée, comme t'as pu te payer une voiture de ce genre, t'as vendu ton âme au Diable ?

Il te fixe, amusé, et voilà ce qui arrive quand on se la joue... Comment vas-tu expliquer le pourquoi du comment tu te ramènes avec une voiture neuve qui vaut plus de 21 000 dollars ? Tu viens de gagner à peine 1500 dollars que tu as déjà commencé à dépenser !

Ils sont loin d'être cons au NYPD. Surtout dans l'équipe anti-gang... N'as tu pas appris à être mature ici ces deux derniers mois ? Que dirait Bastian s'il te voyait ? Et s'il te voyait, d'ailleurs...?

Pff, il se la joue vraiment cet O'Malley ! Moi qui pensais qu'il aurait trouvé ça amusant mon petit show. Bah qu'importe, au moins j'ai eu les informations que j'attendais. Intéressant, d'après lui je devrais changer de voiture dans pas très longtemps? On verra bien.
Je décide d'attraper mon sac et de me diriger vers sa voiture. J'ai cru voir quelqu'un le quitter tout à l'heure en arrivant, un nouveau on dirait. En tout cas, son profil ne me rappelait personne du NYPD. Je balance mon sac avec nonchalance alors que je me rapproche de mon collègue, toujours avachi sur sa voiture, à boire son café à son aise.
Je m'arrête juste devant lui puis lui sourit avant de lui donner une petite accolade sur l'épaule mais bon, je sais que ça ne le déséquilibrera pas pour autant.

T'es pas cool, O'Malley, je m'attendais à un peu plus de considération pour ma voiture. T'es pas marrant quand tu t'y mets, tu le savais ça?

Je ferme alors à distance ma petite Mini avant de le regarder à nouveau. Il m'a posé une autre question, et pertinente. D'un côté, je m'y attendais mais je préférais amener mon nouveau véhicule ici que la laisser à quelques rues, aux mains des petits délinquants, non merci !
Je lui adresse un autre petit sourire, admirant quelques secondes sa voiture de collection puis je prends la parole une nouvelle fois, d'une voix posée, calme.

Mes parents ont jugé nécessaire que j'ai un véhicule pour bosser ici, vu qu'ils ont des amis à New-York, ils se sont arrangés avec eux pour qu'ils fassent le tour des concessionnaires et me trouve une belle petite voiture. Je me suis retrouvée bien dix ans en arrière pour le coup, quand ils m'avaient offert ma première bagnole. Dingue, hein? Et s'il te plait aucun commentaire sur le fait qu'ils soient assez riche, ok? J'ai pas envie d'en parler, eux c'est eux, moi c'est moi. De temps en temps, ça m'aide comme là.

Lorsque j'ai fait allusion à la "richesse" de mes parents, j'ai parlé assez froidement pour lui faire comprendre que le sujet était clôt, et puis c'est un mensonge sans être un mensonge non? C'est bel et bien quelqu'un de ma "famille" qui me l'a offert c'te voiture. Même si c'est la deuxième et non la vraie.
Je lui envoie un autre sourire avant de lui montrer d'un geste du menton, la porte qui mène au bâtiment central.

C'était qui, le mec là? Jamais vu. Nouveau?

Si c'est bien le cas, je n'ose imaginer ce qu'O'Malley a bien pu lui dire... Et surtout ce qu'il l'a envoyé faire. Je le regarde avec un peu de suspicion pour le coup, quand O'Malley est aussi décontracté, c'est pas forcément bon signe. Je l'ai appris à bosser avec lui durant ce mois et demi... Il cache bien son jeu, le monsieur.

Il te regarde, fortement amusé par tes petites plaintes. Il te rassure d'un clin d'œil amusé, et souffle :

J'ai jamais dit que j'étais marrant Abi, c'est une étiquette qu'on m'a collé à cause de mon attitude zen. Et puis, je plaisante, elle est mignonne ta petite voiture, elle te va bien. Mais garde en tête ce que je t'ai dit, j'en ai démonté des voitures, et je sais ce qu'une Cooper vaut. En tout cas, sympa tes parents...!

Il termine son café et manque d'ailleurs de le cracher en se retenant de rire :

Oh, le petit jeune là, c'est un bleu, Jake Connor qu'il a dit, je l'ai envoyé dans un petit bizutage. "Et si t'allais enfiler une tenue de civil avant de monter dans ma voiture ? Ah oui, c'est Rudy qui s'en occupe", Paul en l'occurence. Il va se prendre un de ces savons, on va voir si les nouvelles recrues valent toujours la peine. Hé hé. Bon weekend sinon ma jolie Abi ?

Toujours son sourire charmant, ce jeune homme respire de bonne humeur aujourd'hui visiblement, comme souvent...!

Ah tout de même un peu de compliments venant de sa part ! J'aurais fini par trouver ça suspect moi. Mais bon, c'est clair que j'ai bien pris note de ses mises en gardes, enfin je le savais bien un peu... Mais pas forcément à ce point-là non plus, va falloir que j'en prenne vachement soin et que je la bichonne régulièrement. Eh bien... ça me va ça ! Je suis tout à fait apte à bien m'en servir et m'en occuper, j'ai envie de relever le défi de la limite qu'il m'a dit, je la pousserais au delà de ses limites. A moins qu'il n'arrive un gros truc entre temps bien sûr... Comme un accident ou ce genre de trucs. Bref, je lui adresse un sourire des plus francs avant de le remercier galamment.

Ah quand même ! Merci, O'Malley, tu peux pas savoir comment ça me fait plaisir, mais je prends bien notes de tes conseils. Après, au pire, j'suis sûre que t'arriverais à me dégoter les bonnes pièces détachées si j'ai un problème, non?

Je le regarde boire son café avec envie. Que j'aimerais boire un bon cappuccino là tout de suite... Ceux de la salle de réunion ne me plaisent franchement pas des masses, enfin.
Mais je suis obligée de m'éloigner rapidement de lui quand il recrache le café qu'il buvait, riant aux éclats. Je le savais qu'il avait du faire une connerie !
Je vérifie donc que je n'ai pas reçu de breuvage noir sur mes vêtements avant d'arquer un sourcil, l'air de dire "bon t'accouches, là?" car j'ai comme l'impression que ça a un rapport avec l'homme que j'ai vu partir.
D'ailleurs, ça ne loupe pas. C'est bel et bien un petit nouveau. Et dès qu'il m'explique son forfait, je lui tire une tronche des plus abasourdies. La vache... Là, il a fait hyper fort, Paul quoi... Il le sait pourtant qu'en début de semaine il est jamais de bonne humeur? J'aimerais pas être dans les parages quand il gueulera, si ce n'est pas déjà fait ! Là pour le coup, c'est un peu abusé. Ah mais je viens de tilter... La salle de réunion n'est pas loin du bureau de Paul, non? Mince, si jamais il appelle Dean ou même Bryan, ça va vite partir ! Fait chier ! J'ai tout sauf envie de me faire passer un savon. Je lance alors un regard à la limite du désespoir à O'Malley, vraiment irrécupérable ce mec.

Paul? T'abuses là, tu sais très bien qu'il est jamais de bonne humeur le lundi matin ! J'espère qu'il aura pas rappliquer nos autres chefs, j'ai tout sauf envie de voir Bryan de mauvaise humeur.

Je ne peux qu'espérer qu'ils ne soient pas de mauvaise humeur oui. Enfin, je suis pas en retard c'est déjà ça.

Bah, un weekend tranquille quoi. J'ai pas beaucoup bouger, grosse flemme. Et toi alors? T'es de sacrément bonne humeur, un bon weekend? Torride peut-être?

Je continue sur sa lancée et lui adresse un petit sourire taquin, un mec aussi beau gosse ne doit pas rester inactif très longtemps surtout s'il a une copine comme je le crois.
Après tout, il est l'un des seuls à être aussi jovial au boulot, les autres ont tendance à se fermer trop rapidement dans un certain mutisme... Même Lee n'arrive pas à grand chose, d'un côté, ce gars est plutôt lourd et généralement ses blagues tombent à l'eau. Enfin, O'Malley rattrape le coup, lui même si au vent de certains échos, il a pas l'air d'être hyper clean comme policier. C'est pas moi que ça gênerait au moins.

Il se penche légèrement vers l'intérieur de sa voiture et sort un petit carton avec cinq gobelets de café, le sixième étant celui qu'il boit. Tu comprends un peu mieux pourquoi toutes les filles l'ont à la bonne, à force d'offrir le café et faire des sourires ravageurs, ça en devient normal.

Oh oui, je pourrais te dénicher ça, t'inquiète pas. Et puis pour Paul, faut bien rire un peu, j'ai été sage ces derniers temps et puis c'était un test de Culture Générale tu vois ? Non, mais, sincèrement, tu serais tombé dans le panneau toi ? Des fringues de civil spécifiques distribuées par un mec au NYPD...Et puis quoi encore ? Crois-moi, ce Jake n'ira pas bien loin s'il court comme un bon toutou dès qu'on lui lance une balle !

Il passe une main dans son cou, et sourit, d'un air mystérieux :

Ha ha mon weekend...! Génial, comme d'hab, depuis que je suis avec ma chérie. On a fêté nos 4 mois hier donc torride oui, on peut dire. Et toi, côté cœur, rien ? Une aussi jolie fille que toi ? Hm ? Personne en vue ?

Je ne peux vraiment pas m'empêcher de sourire ce matin. Et mon cher collègue n'y est pas forcément étranger. Quand je remarque qu'il a encore pas mal de cafés à portée de mains, je me dis qu'il a véritablement bien endormi les membres féminins du NYPD. Et ses sourires ne doivent pas aider non plus. Ah la la, un vrai charmeur cet O'Malley ! Mais comment s'en plaindre? Moi-même j'avoue parfaitement qu'en sa présence, on est détendu au moins, pas comme avec certains...
Il est fait vraiment attentionné sous ses airs de simplets et de gros durs. Intéressant. Je ne peux m'empêcher de rire à sa remarque quand il avoue avoir été sage ces derniers temps. C'est clair que par rapport à ce que j'ai entendu, il a été bien calme si on excepte aujourd'hui bien sûr. Car avec ce qu'il vient de m'avouer à propos de son petit test... Ben finalement, j'ai l'impression que ce que je ne souhaite pas va peut-être se réaliser. Il abuse là, je suis pas contre un petit bizutage, on passe tous par là mais cette fois-ci...
Je sais pas si j'ai envie de fuir à toutes jambes ou de rester pour voir ce qu'il va se passer en fait, d'un côté, sa blague était bonne.

Et il a marché? Ah le stress du premier jour ! Qu'est-ce ça provoque comme gourdes ! Espérons qu'il sera plus efficace ensuite s'il doit bosser avec nous... Manquerait plus qu'on doit le chaperonner à mort, j'ai déjà donné de ce côté-là, ça m'a suffit ! Je te laisse volontiers cette brebis égarée.

Je lui adresse un grand sourire pour clôturer ma tirade, il l'a mis dans la merde? Il se débrouille avec, moi, je ne veux vraiment plus rien savoir.
Et voilà ! Pris en flag ! Je savais bien qu'il avait une copine ! J'espère juste que Lucie ne l'apprendra pas... Elle a toujours des vues sur lui et espère sincèrement que ce n'est qu'une passade, la fille du moment. Sauf que vu comment il m'en parle... On dirait que c'est on ne peut plus sérieux. Eh ben ça... Si je m'attendais quand même vu tout ce qu'on entend à son sujet : qu'il serait volage, dragueur et tout ça. Bref, il en briserait des cœurs si ça se savait ! Heureusement, à part le fait que je le trouve beau gosse, j'ai jamais rien ressenti d'autres que de la sympathie pour lui, pas comme d'autres de mes collègues.
Il a l'air tellement heureux ! Et moi? Moi... Ben, rien. Je peux vraiment lui dire? J'ai comme un doute. Il trouve que je suis jolie? Eh bien, si je m'y attendais... On ne me l'a jamais vraiment dit ça, en fait. Mais bon, à part Luke il y a un mois et demi, je vois pas ce que je pourrais dire d'autres. D'un côté, avec le boulot de fou qu'on a au NYPD c'est difficile d'avoir une relation stable ! Je me demande vraiment comment il peut faire...

Hey ! Félicitations ! Pas mal ! T'as l'air de tenir le bon bout, dis moi. Et désolée de te décevoir mais ouaip, nada. Moi, y a rien de bien intéressant et de croustillant à se mettre sous la dent. Mais ça me va franchement, on a pas beaucoup le temps de soufflé donc pour l'instant tout est ok. Enfin, je vais pas tarder à rejoindre l'équipe. Je pense que les autres vont pas tarder et toi, t'as une recrue à former. J'te souhaite bon courage !

Même si j'en pense pas un mot, qu'il se débrouille, mais ça j'allais pas lui dire. Je me contente de lui adresser un sourire signifiant qu'il était piégé.
Eh ouais, c'est pas moi qui ai provoqué la colère de Paul, car y a pas photo, il sera de très mauvaise humeur.
J'attends qu'il me réponde encore quelque chose puis je commence à marcher vers la porte menant au bâtiment central.

Il est tout sourire quand tu le félicites sur la durée de sa relation et il se penche un peu en arrière pour profiter de quelques rayons de soleil fuyards. Avec le réchauffement climatique, c'est du grand n'importe quoi New York, tout le weekend il a plu, aujourd'hui il fait un peu frisquet mais il y a du soleil...Et demain ? Tempête de neige ?

Merci Abi, j'en suis assez fier aussi. Maintenant je m'accroche comme on dit. Et oui, le bleu m'a cru c'est pour ça qu'il est parti aussi rapidement.

Bon, et bien bonne journée ! Je serais sûrement là dans l'après midi ou peut-être le soir avant de terminer la journée !

Tu as le choix d'aller où tu veux au NYPD, tu es amplement en avance, il est 9h15. Tu as un quart d'heure pour flâner...

Jake sur les talons, après avoir salué Abigail d'un signe de tête, je ne réponds nullement au sourire amusé d'O'Malley, si sa blague à deux balles qui a d'ailleurs bien fonctionné, le fait rire, ce n'est pas le genre de choses que j'affectionne, sans doute suis psycho-rigide ou plutôt je déteste prendre pour les autres, surtout lorsque c'est mon travail qui est en cause.

J'avance en direction de sa voiture, croisant les bras autoritairement sur la poitrine, le visage fermé et le regard planté dans le sien lorsqu'il daigne tourner quitter son petit bijou pour lever la tête vers moi. Ma façon d'être, O'Malley commence à la connaître et lorsque j'ai quelque chose à reprocher à un de mes hommes, je me déplace en personne, comme je le lui avais indiqué le premier jour.

J'attends patiemment (ou non) qu'il coupe le son de sa sono, lui faisant bien comprendre que plus le temps sera long, plus mon ton sera froid et acerbe. Pour le moment j'ai passé mes nerfs sur Jake, je suis donc encore relativement "abordable."

Il finit par se relever complètement de sa voiture, ferme le capot et se penche vers l'intérieur de la portière près de lui pour couper le son de la musique. Il mâchonne une petite tige en plastique que les cafés du coin offrent avec les commandes de donut's et cafés pour touiller.

Il croise les bras sur son torse et dit,

Salut Bryan !

Ses yeux verts-gris sont fixés dans les tiens, et il n'a pas du tout l'air intimidé par ta posture, à vrai dire même Paul n'arrive pas a avoir le dessus sur lui, donc il va falloir s'accrocher pour le dompter le chat de gouttière.

Je reste curieusement calme sachant pertinemment que cela sera inutile de m'énerver et ce n'est pas de cette manière que j'aurais l'autorité sur mon équipe :

Qu'est-ce que c'est que cette histoire de "Rudy le Gay fournisseur de tenue civile ?" Paul n'a pas apprécié cette blague et moi encore moins dans la mesure où ta connerie m'est retombée dessus. Pour avoir réussi ton coup ça par contre je te félicite ! Tu es tombé sur le pigeon idéal.

J'étais d'excellente humeur ce matin avant que Paul m'explose sa rage à la figure. Sur ce coup là tu fais chier O'Malley, la prochaine fois que t'as une connerie à sortir assure-toi qu'elle entre dans la cervelle d'une personne capable de la comprendre !

Soufflant exaspéré par son comportement :

Toute l'équipe n'a malheureusement pas ton degré d'humour, et surtout pas Paul le lundi matin. Pour ma part cela aurait pu passer si mon travail n'avait pas été remis en cause. Tu as poussé le bouchon un peu trop loin O'Malley, tu iras faire ce que t'avais prévu pour Jake, et quelque chose de sérieux cette fois et ensuite tu iras présenter tes excuses à Paul qui, d'ailleurs t'attend dans son bureau.

Je ne saurais trop te conseiller de faire attention où tu mets les pieds la prochaine fois, il y a des limites à ne pas franchir, évite de les dépasser. Ne mélange pas vie privée et vie professionnelle.

C'est bien la première fois que j'ai à dire clairement ce que je pense à O'Malley, je me rends d'ailleurs compte que cela ne me sert vraiment pas à grand chose de m'énerver pour faire passer un message.

Il hausse un sourcil et te toise, son sourire narquois et provocateur te fait légèrement grincer des dents. Il n'a pas l'air très affecté par ce que tu lui dis.

Écoute Bryan. Ma petite blague, je la fait à chaque nouveau membre de l'unité de patrouille. Pourquoi ? Parce que c'est moi le chef des patrouilles. Paul, il connait très bien mon petit bizutage. J'aime pas avoir des nazes dans mon équipe, comme toi tu n'aimes pas qu'on arrive en retard. Alors tu me laisses faire mes petits tests gentiment, et y'aura pas de soucis entre nous.

Car, je fais peut-être parti de l'équipe anti-gang, mais à ce que je sache, je ne suis pas forcé de t'obéir. Et même si je devais le faire, je le ferais pas, car moi et l'autorité, on s'entend pas du tout. Donc pour les excuses, tu te les carres où je pense. Si Paul veut des excuses, il me les demandera lui même.

Il te défie du regard, très calme notamment.

Donc, pour terminer, t'es bien gentil à me faire ta morale à deux balles. Mais j'ai bientôt 30 piges, t'en as 20, bientôt 21 à ce que j'ai entendu dire, et des réprimandes sur ton travail et des engueulades du grand patron pour un si ou pour un là, tu vas en voir d'autres mon petit chou. Tu crois quoi toi ? Pour pas se faire taper sur les doigts même quand tu le mérites pas, faut être au premier rang. Donc encaisse et ferme là.

Sans ciller, je le fixe toujours, libérant tout le respect que ma personne dégage, de la même manière que je le lui avais imposé à Chinatown, ce dernier se répercutant sur Jake qui assiste en tant que spectateur à la joute verbale :

Il est peut-être temps de changer de disque O'Malley dans ce cas. La vieillesse te guette, renouvelle-toi un peu. Tu gères ta patrouille comme tu l'entends à partir du moment que les actes au sein de ton unité de terrain ne viennent pas empiéter sur le mien. Car dès lors, c'est ma compétence qui entre en jeu, la tienne s'écrasant par la même occasion.

Aussi déplaisant que cela puisse te paraître tu restes sous mes ordres O'Malley, tu es donc tenu de les respecter. Si l'autorité et toi ne vous entendiez pas jusqu'à lors, cela va devoir changer. Lorsque je donne un ordre, ce dernier doit être exécuté dans les heures qui suivent. Je serais sévère mais juste si nécessaire. Tu vas devoir apprendre à te tenir à carreau, à défaut de quoi, comme tu le dis toi-même, nos relations risqueraient de se dégrader et s'il le faut, j'en prendrais la mesure, mais tu comprendras ce que signifie le mot "hiérarchie", je peux te l'assurer.

En ce qui concerne nos âges respectifs, tu apprendras que cela n'a aucune incidence sur le savoir-faire et le savoir-vivre. Tu es peut-être un homme irréprochable sur le terrain mais jusqu'à preuve du contraire c'est moi qui suis assermenté pour donner mes directives à l'équipe dont tu fais partie. Si cela te fais chier il va falloir envisager à changer d'équipe, en ma présence tu n'auras pas le dessus. Tu mènes peut-être Paul par le bout du nez mais tu es tombé sur un os. Ce n'est pas moi qui encaisserai.

La balle est dans ton camp O'Malley, mais saches que si tu peux agir sur les affaires anti gangs du NYPD c'est parce que tu as été habilité par nos soins.

Seul Jake est touché par ton charisme. O'Malley n'y réagit pas du tout. Pourquoi ? Étrange... Que vient-il de te dire ? Qu'il était le chef de l'équipe des patrouilles. Il a donc un grade aussi élevé que le tien et donc du respect en poche. Sans compter les années d'expériences, sans doute s'est-il plié à tes ordres à Chinatown car il a su voir qu'il n'avait pas le choix et qu'il voulait aussi réussir la mission.

Retiens bien une chose Bryan. Jamais, je m'écraserai devant toi. Tu ne m'impressionnes pas du tout sous tes grands airs. Alors maintenant, si mon comportement te déplaît et que tu ne souhaites plus m'avoir dans ton équipe comme tu m'as si bien donné le choix de changer d'équipe, tu n'as qu'à te rendre dans le bureau de Paul et demander à ce qu'il me vire.

Contrairement à toi qui essaye d'avoir le dessus sur lui avec ton autorité naturelle, lui, reste au minimum, il ne te prend pas au sérieux, du tout.

Donc, je te l'annonce au regret, mais, nos relations vont se dégrader si tu continues à me prendre la tête pour une broutille. Maintenant, je n'ai été habilité aucunement par tes soins mais uniquement par ceux de Paul qui a trouvé intéressant que je vous donne un coup de main. Tu n'as rien fait, jusqu'ici à part rédiger quelques rapports et exposer des théories, c'est ton père qui a tout fait et Paul par la même occasion.

Cette vérité te saute au visage, encore une fois. N'est-ce pas ce que Paul t'a dit tout à l'heure ?

Curieusement ce n'est pas de la colère qui monte en moi mais plutôt un large sourire :

Je ne te ferai pas ce plaisir O'Malley, contrairement à toi, je n'irais pas déranger Paul pour une broutille comme tu le dis si bien toi-même. En revanche, cela te permettras de prendre la température de mes intentions si je juge nécessaire de les mettre en oeuvre. Tu verras que je peux être très cool comme très pointilleux. Tout comme tu peux l'être également.

Si tu trouves que je suis l'ombre de mon père, et que je n'ai rien fait jusqu'ici. que je n'ai fait "qu'émettre des théories", il faudra que tu me dises comment vous auriez géré les 35 dossiers qui nous sont tombés dessus en un mois et demi. Je ne suis peut-être pas un homme de terrain et d'ailleurs je n'ai jamais contesté vos qualités, mais je reste à mon sens l'une des pièces maitresses d'une telle performance.

Je te le demandes O'Malley, qui au sein de l'équipe expertise les preuves sur le terrain avant qu'elles soient envoyées au labo ? Qui, dans 90% des cas tombe juste sans même avoir obtenu les résultats nous permettant d'anticiper ? Alors si ça c'est ne rien faire pour toi, dans ce cas c'est moi qui n'aie pas ma place au NYPD. A l'aune d'une surenchère des attaques meurtrières, je crois bien que sans ma présence vous seriez submergés.

Commençant à tourner les talons :

Quoiqu'il en soit, je vais te laisser apprécier les compétences de ta recrue, pour ma part j'ai d'autres chats à fouetter. Je vais être en retard pour émettre mes théories.

J'attends sa réponse avant de rentrer dans le bâtiment du NYPD à moins que je sois amené à rétorquer à nouveau. Si je n'ai pas fait montre de suffisamment d'autorité pour les quelques minutes qui me restent avant que notre séance du début de semaine débute, cela lui aura au moins permis de découvrir une autre facette de ma personnalité qui est amenée à s'amplifier au fil de l'expérience accumulée.

J'envisage d'envoyer un mail à Paul pour réquisitionner O'Malley pour l'après-midi dans la salle de réunion. Serais-je aussi rancunier pour lui imposer de rester assis un après midi complet comme il déteste le faire ? Cela dépendra de mon humeur au fil des heures qui vont suivre.

Il soupire,

Et bien, pour un "génie de la théorie", tu en as mis du temps avant de comprendre qu'il valait mieux tourner les talons et ne pas me répondre. Prends en note la prochaine fois.

Il regarde Jake, et hausse les épaules en secouant la tête, dépité par son uniforme. Il ferme sa voiture et monte dans une voiture de service. Manquerait plus qu'il prête son bébé au NYPD.

Jake monte à sa suite. Tu n'as plus qu'à repartir avec l'idée que O'Malley est loin d'être aussi docile que l'ont été les autres membres de ton équipe. Mais néanmoins, tu vois aussi que le calme permet beaucoup de choses... Même sans réplique acerbe.

Enfin...Si tes projets d'installation avec Sam sont avérés, il serait bête de te fâcher avec ton futur beau frère...Non ? Tu retournes à la salle de réunion.

Alors que tu marches vers les bureaux, la voiture d'O'Malley te klaxonne et il te fait un signe militaire avec une moue moqueuse pour t'embêter. Ils partent vers la Cinquième Avenue visiblement.

Alors que Bryan décide de répondre à la place de Lee ou des autres, nous étalant enfin en pleine figure son fameux programme... Car oui il l'est fameux, vu la vitesse à laquelle il le mentionne. J'ai jamais vu quelqu'un parler aussi vite et aussi longtemps ! Ce mec est vraiment bizarre derrière son air soit disant stoïque... Enfin, je l'écoute et n'en saisit que l'essentiel : il va faire macérer Patrick O'Higgins avec O'Malley, quitte à utiliser la manière forte pendant que sa chère et tendre s'occupera d'éloigner les vautours quelques instants.
Lucie et Marianne vont aller aider le nouveau bleu d'O'Malley et Kevin frémir d'impatience sur ses claviers d'ordinateurs. Quant à Lee... Apparemment, il décide d'aller faire de la paperasse. Le fou. Moi, heureusement que je suis à jour sinon j'aurais pas supporter. Mais qu'est-ce que je fais? J'ai plus rien à faire de concret...
Retourner au centre d'entraînement faire quelques tirs? Aller sur le terrain avec les autres filles? Rester sur place à ne rien faire d'autre que regarder Kevin faire son travail de génie de l'informatique? Regarder Bryan et son "collègue" massacrer le gangster derrière la vitre? Voir Sam se débattre pour éloigner l'avocat commis d'office?
Bref, rien n'est très passionnant ici et j'avoue que je me sens un peu patraque. Peut-être le fait de n'avoir rien avalé? Bah peut-être pas... Le cas de Josh a juste dû me retourner les tripes, beaucoup plus que ce que j'aurais pu penser.

Qu'importe, je venais à peine de soupirer de désespoir quand mon portable sonne, enfin non, quand mon portable reçoit un sms du numéro d'urgence, soit le numéro de Bastian.
Qu'est-ce qu'il veut? Il a une information à me dire, qu'il avait oublié? J'avais pourtant l'impression de l'avoir gênée tout à l'heure plus qu'autre chose...
Je lis ce qu'il y a d'écrit, et je reste perplexe quelques secondes "mon deuxième infiltré"... Quand je disais qu'il y avait forcément quelqu'un d'autre sur place ! Et surtout... Qui d'autre pouvait savoir que je n'aurais rien à faire cet aprem à part quelqu'un de l'équipe anti-gang comme moi? J'aurais pu supposer bien d'autres personnes mais des personnes si proches... Cela devient assez intéressant j'avoue. Mais, sur le parking? Il est dingue ! Si jamais quelqu'un voit qu'il n'est pas du NYPD, il est cuit !
D'un autre côté... C'est assez excitant comme idée. Je ne prends même pas le temps de réfléchir, je prends mes affaires, fais un signe discret à Kevin qui est plongé dans ses ordinateurs puis je sors en direction du parking.

Mais qu'est-ce qu'il veut faire? Il avait l'air de se débrouiller facilement tout à l'heure au téléphone... Même si j'ai dû l'empêcher de faire quoique ce soit pendant plusieurs minutes. Bref. Je préfère ne pas y penser et me dirige vers le parking, vers ma petite voiture, toujours là, toujours impeccable.
Et oui... De l'avoir garée ici me permet de la garder intact, sans éraflures, sans vitres brisées, sans aucun vols, sans phares ou autres détruits. Je m'arrête à l'entrée du parking pour chercher Bastian du regard. S'il est là, je dois bien pouvoir le repérer, non?

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