Episode 7 : Le loup solitaire face à la meute [Vasili]

"C'est justement ca que je voudrais savoir. Elle est où cette place et elle coute combien ? Je sais ce que ca coute des frais d'hopitaux, je sais qu'on ne menace pas d'avoir une tête à prix pour rien. On a de la valeur et c'est surement pas pour qu'on gère un Mac Donald dans le Bronx"

Pfiuuuu... Rentre à l'hôpital, je vais voir qui je peux t'envoyer pour t'éclaircir.

Rentrer équivaut à dire au revoir à Aleksandr mais tu récupères son numéro de portable pour pouvoir rester en contact avec lui. Vous vous séparez en prenant chacun un taxi.

Quand tu passes la porte de ta chambre, tu retrouves la petite infirmière qui s'occupe de toi le plus souvent. Dans le même genre que Maya physiquement, excepté qu'elle a les cheveux plus longs et châtains foncés qu'elle attache avec une pince. Très soigneuse de son apparence, elle te pose les questions de routine tout en te demandant si ta sortie t'a fait du bien avant que Damon n'arrive à la porte.

Gabriel m'a dit que tu semblais avoir réfléchi. La place que Charlie Nine vous offre est à New York. Gérer des trafics à définir, peut être du blanchissement d'argent avec les casinos une fois retapés. Mais elle n'est pas gratuite. Vous ne l'aurez que quand vous aurez fait vos preuves.

Alors que je rentre à l'hopital, non sans avoir prit mon frère dans mes bras avant de disparaitre une fois de plus dans la foule, je revois cette charmante infirmière. Comme à mon habitude, je suis courtois charmant et tente de même de faire un peu d'humour.

"Ma sortie ? Elle m'a fait le plus grand bien. Le grand air New Yorkais sans pollution, les gens sympa, la nourriture équilibrée. J'ai tout repris. D'ailleurs, par pur intéret médical, je pense qu'il faudrait que vous m'observiez pour vous assurer de la valeur nutritives de mes aliments. Un Diner, demain, pour deux, ca vous dis ?"

Mais je vois alors que quelqu'un m'attend dans ma chambre alors je me mets àe direction de mon logis avant de me retourner vers l'infirmière et de lui lancer un ultime sourire et un :

"Réfléchissez y au moins, quelqu'un m'attend"

Je disparais alors, fermant ma porte alors que Damon se décide à me dire le prix de ma survie. Il semblait vouloir que je fasse mes preuves. J'avais réussi à attirer l'attention des deux gangs ayant le controle de la ville, c'était déjà pas mal, mais ils voulaient savoir s'ils pouvaient me faire confiance. Je savais bien qu'ils ne le croiront jamais.

"Ca sous entend que vous comptez prendre le controle de la famille Sadovski, en faire un vassal. Mais ca signifie aussi liquider mon Père. Mon Père qui s'est installé sur le territoire récemment et que vous n'avez réussi à déloger qu'en ayant la bassesse de tomber dans le carnage stupide à ce que j'ai pu lire dans les journaux. Si vous voulez m'associer avec des terroristes, je préfère tenter ma chance dans la rue"

L'infirmière ne peut s'empêcher de sourire à ta tentative de drague improvisée et file sans demander son reste lorsqu'elle voit le grand brun qui doit sûrement être l'actionnaire principal de cet hôpital.

Damon secoue la tête,

Tu te trompes Vasili. Nous ne sommes en rien responsable du carnage qui a eu lieu dans les casinos. Nous n'avons aucunement donné cet ordre. Celui qui est à blâmer c'est Bryan Summer. Éjecte par l'agent Scott de son poste de Directeur du NYPD, il a demandé de l'aide à Charlie Nine pour se relever.

Un temps,

Tu n'es pas sans savoir qu'il a été longtemps utile à New York, aussi ne pas l'aider à remonter la pente n'aurait pas été logique pour Charlie qui pense qu'il n'a pas encore utilisé totalement le potentiel de cet homme. Nine ne lui a jamais dit de détruire les casinos ainsi que de tuer des civils. Il l'a financé uniquement. Summer a voulu impressionner le chef des Niners en récupérant Bastian, son ancien bras droit. C'est tout. Il n'a pas réfléchi à tout ce qui allait découler de cette attaque.

A ton avis, pourquoi ai-je envoyé mes hommes vous récupérer, toi et ton frère. Ta soeur nous a échappé, mais si j'avais pu je l'aurais récupéré aussi.

Il te regarde droit dans les yeux,

Vous avez de l'avenir tous les trois. Pas uniquement l'un d'entre vous. Tous les trois. Le nom Sadovski vous entache, et ne me dis pas le contraire. Ose me dire que tu n'as pas souffert à cause de ce nom ?

"Aleksandr m'a parlé de Kira. Il m'a parlé de l'opération qu'on a mené pour tuer Vladimir et ce celle pour le sortir des emmerdes. C'est pas pour la famille Sadovski qu'on a fait ce qu'on a fait. Si on l'a fait c'était pour nous. Pour moi Isaak est un mec qui est venu à l'enterrement de ma mère uniquement pour m'envoyer à New York"

Boitant toujours, je m'installe sur une chaise en mimant une petite grimace lorsque je m'assoie avant de reprendre. Mes yeux sont dans le vague alors que mon ton montre que je suis un peu loin.

"Je ne sais pas ce qui s'est passé mais j'ai un souvenir qui me revient souvent. Une rue pleine morts. Une porte avec un tas de corps qui s'est accumulé. Des hommes avec des bandeau vert"

Mon regard revient vers le présent, vers Damon avant de lui dire

"500 victimes ... Ce monsieur Summers a fait impression, c'est un fait. Isaak Sadovski m'a fait ces jolis tatouages sur le corps. Après une telle tentative d'assaut, j'ose à peine imaginer sa contre-attaque. Summers a montré qu'il n'y avait plus de règle et l'escalade de la violence va être salée. Vous avez un plan ?"

Le regard de Damon s'assombrit à ta dernière question,

Isaak est en mauvaise position avec la perte des casinos. Il n'est pas le leader des mafias russes. Il n'en est que le pion. Au dessus, trois Tsars gèrent les trafics et ils vont rapidement l'éliminer si on ne le retrouve pas avant eux.
La défaite d'Isaak va les amener à envoyer autre chose en Amérique...

Aujourd'hui, il faut trouver ton Père, et l'obliger à nous donner les contacts nécessaires pour entrer en pourparlers avec ces trois hommes avant que quelque chose de plus sanglant n'arrive.

Summer est une autre affaire...

"Et pour ses frères ? On sait où ils sont ?"

Je ne suis pas sensé savoir que Konstantin est mort. Mais au moins, je saurais si Karp est plus accessible

Il fronce les sourcils quand tu parles de frère au pluriel avant de se souvenir que tu as des pertes de mémoire.

Isaak n'a plus que Karp avec lui. Konstantin a été assassiné par Bastian lors d'une soirée spéciale au casino de Manhattan.

Il s'abstient de parler de Maya. Sans doute se dit-il que te rajouter un meurtre sur la conscience n'est pas le bon moment.

Je regarde Damon, non sans retenir une petite montée de ressentiment quand il parle de cette soirée. Il est parfois difficile de garder le calme encore plus quand une blessure s'est tout juste cicatrisée, mais ce n'est pas impossible. Il avait abordé le sujet de Karp, il était temps de l'aborder

"Oh ... et donc ? On sait quoi du frangin ?"

Honnêtement, je ne sais rien sur lui à part qu'il suit ton Père et s'occupait de la trésorerie des casinos.

Karp est le trésorier ? Raison de plus pour s'intéresser à lui. Si Isaak est le cerveau, Karp est la jugulaire

"Quel a été la réaction des Sadovski après l'attaque. Ils ont disparus, ils ont été indigné, ils ont été voir la police, ils sont passé à des attaques plus violentes ? Quelle emprise à les Tzar sur New York ?"

Apprendre sur New York, c'était le moyen le plus simple et le plus rapide d'y parvenir. Damon avait beau être un connard sadique, mais je doute qu'il soit manipulateur au point de me mentir sur des points tactiques ne relevant pas de son gang.

Les Sadovski se cachent Vasili. Après l'explosion de quelques casinos, l'absence de propriétaires a été pointé du doigt au NYPD. Mary m'a confirmé que des mandats de perquisition ont été signé autorisant la fouille des autres casinos dans lesquels ont été retrouvé des cargaisons d'armes, drogues et argent blanchi en plus de femmes clandestines.

Ils n'ont pas intérêt à se montrer s'ils ne veulent pas finir sous les barreaux. C'est pourquoi Isaak doit toujours être sur le territoire américain, les fédéraux sont sur son dos en plus de l'être sur celui de Summer.

Pour ce qui est des Tsars, ils n'ont encore aucune emprise à New York. C'est un nouveau territoire à conquérir pour eux et leur trafic d'armes.

Soudain une légère crainte pointe en moi. Isaak était acculé, il avait cependant un point de retraite, la Russie. Le FBI, le NYPD et les gangs le cherchait, où pouvait il fuir ? Qui pouvait le cacher ?

"Quelles ont été les mesures prises pour l'arrêter ou le cantonner ?"

Isaak était peut être en colère mais il pouvait être patient. Et plus les jours passaient et plus l'attention de ses poursuivants baissera et les mailles du filet allaient se desserrer

Mes loups quadrillent tous les territoires pour trouver sa planque. Kyle a été chargé de le trouver, puisque Gabriel t'entraîne toi et Aleksandr.

Il regarde sa montre, et pose sa main sur ton épaule, fixant son regard vert dans le tien. Il serre légèrement d'un geste presque amical voir paternel. Ça provoque une sensation étrange en toi. Comme si tu avais plus confiance en lui. Isaak n'aurait jamais fait ça.

Je dois partir. Je te tiens au courant pour la suite, mais pense surtout à te remettre. Psychiquement j'entends, dit-il en sortant de la chambre.

Alors que tu te poses pour te reposer un peu, surveillant l'heure pour le repas du soir, bien qu'il s'annonce peu ragoûtant, une jeune femme toque à ta porte, blonde, le visage fin mais un air un peu... sauvage dirais-tu. Elle porte une blouse blanche d'infirmière et s'approche de toi, demandant clairement, un chariot avec produits hygiéniques, gants, et serviettes dessus :

Episode 7 : Le loup solitaire face à la meute [Vasili] - Page 4 20160310

Bonsoir, je suis Irinushka, intérimaire je suis là pour la toilette, avez vous besoin d'aide ou bien vous pensez pouvoir vous débrouiller seul ?

Tu descelles chez un léger accent russe.

Me remettre psychiquement ... qu'il aille se faire mettre, j'ai pas besoin d'un Père, j'ai besoin de mettre la main sur MON Père. Alors qu'il part, je vais me poser. Après le repas du soir, j'avais des affaires à régler. Je tentais de me remettre en tête les horaires de relèves des infirmières. J'avais eu le temps de repérer les différents système de sécurité et les rondes ce qui me laissait, techniquement des fenêtres de quelques minutes pour me barrer sans que personne ne remarque rien.

Une réflexion troublé par une nouvelle infirmière à l'accent russe qui était surprenant, et ne manquait pas de charme, il fallait l'avouer. Un petit peu de nostalgie ne fait pas de mal. Allongé, toujours habillé, je la regarde et me lève tendant toujours ma jambe blessée avant de prendre ma canne et de me mettre sur mon trépied. Je la regarde avec un petit sourire, ne pouvant nier qu'elle était belle avant de lui répondre.

"Ma jambe me fait toujours souffrir, mais je ne voudrais pas vous accabler de travail"

Je réfléchis un instant avant de reprendre.

"Je vous laisse donc le choix, soit ca vous dit rien de me voir nu, soit vous avez trop de boulot après, soit vous pouvez prendre tout votre temps à laver mon corps qui, à mon avis, vous changera des petits vieux, des vacances en sommes. A vous la décision"

Assis sur mon lit, je la scrute, cherchant à voir ce qu'elle pouvait penser et comment elle réagissait. Je me souviens ne plus avoir besoin d'être toiletté depuis quelques semaines déjà. Cette fille était une intérimaire alors elle pouvait faire une erreur, ou bien simplement avoir craqué sur moi ... ou bien me prendre pour cible... J'espère vraiment que je suis pas une cible, ca niquerait ma bonne journée

Elle hausse un sourcil avant de soupirer devant ton audace. Elle secoue finalement la tête et passe des gants en latex avant de te faire signe d'aller dans la salle de bain de ta chambre.

Quand vous n'êtes que tous les deux, et que tu es enfin nu devant elle, et qu'elle est de dos, quelque chose attire ton attention. Sa position n'est pas anodine. Tu jurerais qu'elle...

Tu interceptes de justesse le couteau qu'elle tient dans sa main, plus fort qu'elle, tu fais pression sur son poignet pour la retenir de te blesser. Avant que tu ne ripostes, elle te fixe droit dans les yeux,

C'est bon couché, je vérifiais juste si je m'étais pas trompée. Vasili c'est ça ? Le Tsar m'envoie.

Alors qu'elle soupire, je rigole intérieurement mais reste tendu. La probabilité d'être une cible augmentait subitement. Une fois nu, je réfléchis à notre position. Regardant dans l'une des vitre de la douche, je la vois bouger. Je me retourne pour me retrouver face à un couteau. Les techniques enseignée par Gabriel, j'avais pris appui sur ma jambes valide pour pivoter et intercepter la main. Alors qu'elle me parle, j'ai mon poing serré pour lui frapper le plexus quand elle me parle du Tzar. Ce n'est pas pour autant que je baisse ma garde et que je garde mon poing armé et mon front prêt à lui envoyer un coup de boule.

"J'aime pas les manières de ton patron. Attaquer un infirme dans le dos ..."

Je continue de serrer le poignet de la femme pour lui faire lacher son arme tout en continuant

"Vasili est mort, tu ne le savais pas ? Qu'est ce qu'il lui veut ?"

Je n'aimais pas ces méthodes, encore plus quand elles sont trop peu réfléchi. Elle aurait pu sans le moindre problème m'identifier avec mes tatouages, mais elle a préféré utiliser la force. Une preuve d'un manque total de controle et de réflexion de sa part

Elle lâche le couteau sans que tu n'aies à forcer plus, son visage impassible malgré la douleur qui doit lui parcourir le poignet.

Qui a dit que c'était les manières de mon patron d'attaquer un infirme dans le dos, blaireau ? Maintenant lâche moi avant que je t'arrache une couille et qu'on t'appelle mi couille.

Quand à ce qu'il te veut, un vérifier que t'es vivant, deux te proposer un job.

Au moment où le couteau tombe, je le rattrape au vol et attend qu'elle ait fini son discours avant de la repousser pour l'écarter de moi, un rictus amusé sur mes lèvres alors que mon regard glacial, celui des Sadovski la fixait. Toujours nu, je la regarde avant de m'adosser contre l'un des murs de la douche, évitant de m'appuyer ma jambes blessée.

"Un job ? Sans blague ? Avant que tu m'en dise plus, tu vas retirer tes vêtements, les laisser dehors de la salle de bain et tourner sur toi même"

Mon sourire sournois apparaissait clairement sur mon visage.

"Oui moi aussi j'ai mes méthodes pour vérifier que les assassins sont pas sûr armés"

Je reste réactif, prêt à lancer le couteau dans vers elle en cas de geste brusque. Une fois dénudé et totalement "fouillée" je reprends

"Quel job peut vouloir me donner ton patron ?"

La fausse infirmière finit donc en porte jartelle et soutien gorge noir, sans pudeur, elle hausse un sourcil devant le vrai Vasili et répond avec ce ton toujours sauvage et cette lueur dangereuse dans les yeux.

Devenir le gérant de la distribution des armes en Amérique.

Je note le porte-jarretelle ce qui ne manque pas de faire soulever ma lèvre inférieur, notant tout de même la belle plastique de la "messagère". Sa lueur sauvage et dangereuse à son charme en un sens ... du moins quand elle n'a pas envie de me tuer avec une lame. Je note la proposition du Tzar non sans pouffer un peu de rire devant la nature du job en question.

"Eh ben, sacré job ... Encore plus pour un jeune de 19 ans qui n'a pas de gang et qui, techniquement, n'a plus vraiment d'existence légale. Ca va faire pas mal de paperasse et de frais, en plus avec tout les gangs locaux sur le dos. Le Tzar a prévu quoi pour ca ?"

Je ne doute pas que Isaak a été aisément convaincu pour cette mission. Il lui a suffit de parler de Vladimir pour l'envoyer aux états unis. Je n'accepterai surement pas quelque chose d'aussi peu cher. Les enchères pourraient donc augmenter de manière intéressante.

Elle lâche un rire mauvais, en haussant un sourcil,

Petit merdeux va. Tu ne sais pas à qui tu as affaire ou quoi ? Ce qu'il te propose est déjà beaucoup, la place ne t'est pas réservée. Si tu la veux, montre lui de quoi tu es capable.

Après tout t'as une réputation de stratège. Non ?

Elle a beau hausser son sourcil je continue de la fixer sans ciller.

"Oui, j'ai une réputation de stratège, pas de bonne poire. La place ne m'est pas réservé mais je sais aussi que celui qui la prendra risquera gros pour son cul.

Les gangs de New York sont unis à ne pas laisser ton patron ou un autre Tzar s'implanter sur le territoire. Le dernier en date ce fut Isaak et comme réponse, ils s'est mangé une attaque terroriste dans sa face.

J'ai failli mourir à cause de ce dernier et aujourd'hui, j'ai toujours un contrat qui risque de tomber sur ma tête si je reviens pas aux Northerns Wolves.

Ce boulot, c'est un défi, je le nie pas, il m'intéresse, mais je prends pas des risque pour rien. J'ai déjà donné avec mon ancien boss"

Ca a beau être un Tzar, ici, il n'a que peu de prise

Un stratège maîtrise son terrain. Tu es en Amérique depuis assez longtemps pour te débrouiller sans attirer l'attention des gangs locaux.

Selon ta réponse, le Tsar pourra débloquer différents types d'aides. Hommes, armes, argent.

Elle te fixe d'un regard de braise.

Il veut New York. Ensuite il veut l'Amérique. Tu n'imagines même pas où tout ça pourrait mener si tu devenais le distributeur d'armes.

Tu as 48h pour réfléchir.

Elle ramasse ses vêtements sans se soucier de ton couteau et sort. Elle fouille dans son chariot et te lance un portable prépayé.

Il n'y a qu'un numéro. Appelle dans moins de 48h si tu es de la partie. Sinon... Lèche toi le cul comme ces chiens galeux de NW.

Avant de partir, elle te reprend le couteau.

Ca c'est à moi, pervers.

Alors qu'elle me donnait le portable, je regardais ma montre pour noter l'heure. J'avais 48h pas une minute de plus. Ca me laissait le temps de beaucoup de chose. Alors qu'elle se rapprochait pour prendre son couteau, je lui tends avant de lui dire.

"La prochaine fois que je le confisque"

J'ai un sourire sournois quand elle me traite de pervers. Mais, comme on dit, un prêté pour un rendu. Je la regarde s'éloigner regardant son magnifique corps trémoussant. Je ne la sous estime pas pour autant cependant. Elle a cherché à me tué et si elle a été choisi pour me contacter, c'était qu'elle avait de la ressource.

Mais elle avait raison sur un point. Si les Tzar débarquaient et que j'avais le business des armes dans New York. Mais cet objectif était il réaliste ? New York était clairement sur une alliance de laquelle dépendait un partage des ressources. La preuve étant le fait qu'on veuille me donner un trafic quand je serais prêt.

J'aurais cependant une furieuse envie de rencontrer quelqu'un avant de prendre ma décision. J'envoyais un message à Gabriel.

Message a écrit:: "J'ai vraiment besoin de parler à Charlie Nine. Si tu peux essayer de lui faire remonter le message, je te paie une tournée de patisserie. Je l'attendrais demain après midi à Central Park aux tables d'échec"

Une fois cela fait, je prends ma douche, je me prépare pour le repas et j'attends le moment de disparaitre de l'hopital pour aller m'équiper et voir si mes anciens collègues étaient toujours sur la tombe de feu ma dulcinée.

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