Episode 8 : Le Neuf contre le Crâne [Vasili]

Une fois les notes prises, je me lève et lui serre la main.

"Je vais tacher de te trouver ca"

Je sors une enveloppe épaisse discrètement après que je l'embrasse amicalement et lui glisse dans sa veste.

"Ca c'est pour les premières dépenses"

Je m'écarte de lui, toujours aussi boitant, mon café toujours en main. J'avais bien fait de planquer une partie du magot que m'avait confié Shirley. Je reste poli et courtois, comme je le suis tout le temps. Le soleil commencait à se coucher et j'avais un rendez vous. J'appelle Aleksandr alors que j'entre dans un taxi pour rentrer à l'hopital

"Frangin ? On va passer à l'action dans pas longtemps, j'ai besoin de te parler rapidement. T'es dispo ?"

Aleksandr te donne rendez-vous dans une salle de sport où il s'entraîne pour rééduquer sa jambe avec un coach personnel et un kiné.

Les deux professionnels sortent pour laisser ton frère prendre une pause.

Y'a un soucis, t'as l'air pressé. Je pourrais pas être aussi performant qu'avant sur le terrain, j'en ai encore pour au moins trois mois avec cette jambe de merde.

Je regarde tranquillement Aleks ne manquant pas de regarder ma montre pour m'assurer que l'heure ne passe pas trop vite. J'ai un rendez vous, avec une jolie infirmière et je ne compte pas la faire attendre. Je regarde mon frère en train de se plaindre de sa jambe.

"T'inquiète, si tout se passe bien, on aura pas à faire d'assaut violent tout de suite"

Je m'installe à l'abri des oreilles indiscrètes avant de reprendre de manière plus sérieuse

"J'ai été contacté par les Tzars, ils m'ont fait une sacré offre. Ils savent qu'on est vivant et voient en nous des pions potentiel ...

Charlie les a mené à moi pour que je les infiltre et les détruise. J'ai lancé une offre sacrément alléchante pour la famille et je pense qu'ils vont accepter.

Le truc c'est que ca risque d'être du boulot d'espion. On pourra compter que sur nous. Ca sera très dangereux. C'est pour ca que je te demande si tu veux me suivre."

Ton frère hausse un sourcil avant de répondre :

Des fois je me demande si t'es juste con ou si tu le fais exprès sérieux. Bien sûr que je te suis !

Je le regarde en faisant une gueule troublée, inquiète ...

"Je pensais que tu le savais déjà. Je suis con ..."

Je rigole avant de reprendre

"Et contrairement à ce que tu penses, ou crois penser, tu n'es pas que des muscles attaché à un flingue... Bon t'es un mec terrifiant quand tu t'énerves, mais peut être que cette méchante blessure à la jambe est là pour t'apprendre à utiliser tes contacts, tes connaissances et la gestion de troupe"

Je sors mon calepin

"J'ai récupéré Maxim pour la gestion logistique. Tu as les connaissances des planques que les Sadovski possèdent dans la ville ainsi que les territoires. Tu es dans le milieu depuis plus longtemps que moi ce qui fait de toi une mine d'information utile. Enfin, c'est toi l'héritier d'Isaak, t'es le boss"

Je regarde sa jambe avant de conclure

"Et puis, t'es pas obligé d'être mobile pour être performant. La fois où je t'ai retrouvé, t'était bien dans un stand de tir, non ? Avoue, tu touche ta bille avec des flingues non ?"

Il te sourit,

T'inquiète pas, je m'occupe du terrain, tu n'auras qu'à me dire ce dont tu as besoin et je ferais marcher les contacts qui ne sont pas tomber avec les casinos, dit-il d'un air déterminé.

Et dès que ma jambe est ok, je fonce dans le tas.

"J'ai besoin d'une piaule sûr. Un appart ou une boutique qu'on pourra retaper. Il faudra nous faut des sorties de secours. Une salle comprenant ces spécificités si possibles camouflées"

Je déchire la petite page du calepin avec les dimensions de la pièce pour Maxim.

"Essaie de trouver un vieil immeuble ou un de ces batiments que je triades utilisaient pour ateliers clandestins ou leur club clandestins..."

Le terrain était donc à nous, la logistique était là. Il ne manquait que Kira avec sa clairvoyance et Shirley avec son talent avec les chiffres et le cercle intérieur serait monté. Mais il restait quelques éléments encore à gérer : Les Jokers

"Ton pote vendeur d'arme, Il peut nous faire des prix pour une livraison de gros ? Genre explosif, fusil d'assaut, mitraillettes, gilets pareballe, munition et tout le tremblement ? Je compte envoyé nos nouveaux agents récupérer tout ca"

C'est alors qu'une idée saugrenue m'arriva à l'esprit.

"Dis moi, tu saurais ce qui est advenu des casinos qui se sont fait attaqué ?"

Aleksandr hausse un sourcil devant la liste de matériel que tu lui demandes.

Wow, euh, je pense pas qu'il ait tout ça... Déjà qu'il a rechigné à me filer deux pauvres flingues. Les NW font pression sur tous les vendeurs d'armes de rue. Peut-être qu'il faudrait négocier avec Gabriel, après tout, c'est les NW qui ont les armes maintenant. Ou bien tu devrais faire remonter l'info plus haut, peut être qu'avec de la chance on nous livrerait vu l'opération que tu montes.

Pour ce qui est de la planque hm... Shirley avait acheté un immeuble dans le Queens pour en faire sa "salle de jeux" personnelle, je crois. Les travaux ont dû se terminer depuis et comme elle ne donne pas signe de vie...

Son regard te suggère de t'approprier la propriété.

Pour les casinos, laisse tomber, l'agent Scott les a fait fermer après avoir trouvé des armes, elle n'attend que ça qu'on se pointe pour nous coffrer. Y'a peut être pas des flics devant mais doit y avoir des caméras du NYPD installées dans chaque coin qui y donne accès.

[Tu as carte blanche pour l'immeuble : constitution, placement, sécurité, nombre d'étages... Il est neuf et possède un parking souterrain + des appartements]

J'écoute les réponses d'Aleks avec un air plutot perplexe. Sans source d'arme ou de munition, on risque de devoir serrer les fesses sérieusement le temps que le Tzar nous fournisse.

Mais le fait est que je pouvais toujours compter sur Gabriel, mais je préférais que celui ci ne soit pas au courant du fait que j'équipe une petite équipe de jeune.

Toutefois, il y avait une bonne nouvelle. Shirley avait eu la bonté de se lancer dans le batiment. Je notais l'adresse dans mon calepin avant de remercier mon frère.

"Continue de t'entrainer, je vais visiter la place pour m'assurer que ca peut nous correspondre. N'oublie pas, officiellement, on suit le gang de New York"

Jouer les agents doubles étaient vraiment drole parfois. On bosse pour New York en faisant croire au Tzar qu'on bosse pour eu en faisant croire aux New Yorkais qu'on bosse pour eux.

Cette ambiance m'a alors donné envie de me lancer un peu plus dans le personnage, j'allais dans une boutique de vêtements, trouver un costard cravate qui faisait affreusement fonctionnaire. Je me peignais les cheveux pour me donner une allure de propre sur soi forcée avant de frapper à la porte du gardien de l'immeuble.

"Bonjour monsieur, je suis ici pour faire l'état des lieux après travaux pour le compte de Mademoiselle Sadovski"

Un air stressé, une allure détonante, un visage trop jeune, il a suffit d'avouer que c'était ma première véritable visite en solo et que je devais faire impression pour mes patrons pour que les portes ne s'ouvrent et que la visite commence. Située dans le Queens, l'immeuble était un de ces vieux batiments que New York trainée depuis les années 90.

Construits dans ce qui semblait être une ancienne usine, il avait été transformé en loft branché pour les artistes dans les années 2000 puis avait vu ses portes fermées pour cause de non respects aux normes d'hygiènes. club s'était alors installé au rez de chaussée pour finalement disparaitre à cause d'une fusillade ou de je ne sais quoi. L'immeuble avait tellement été modifié, magouillé et reconstruit qu'il était parfait et surtout que personne dans le cadastre ne pouvait qu'espérer avoir l'un des plans passé.

La visite était plutot complète. La batisse avait 3 étages, rez de chaussée compris. Le plus bas, mais aussi celui qui a les plus hauts plafond, avait été aménagé pour être, surement, la salle d'attentes des apollons de Shirley car, passé l'entrée on y voyait des appareil de muscu, un hammam, des bains, un bar et des fauteuil et canapés blanc d'un gout affreusement sobre pour la propriétaire. Elle ne voulait surement pas faire fuir ses prétendants tout de suite.

L'endroit était surement fait pour ressembler à un centre de fitness masculin privé... ce qui pouvait être une bonne couverture en un sens. L'arrière boutique semblait indiquer 3 à 4 employé avec un gérant. L'endroit est intimiste en un sens. Mais le plus beau était la mezzanine aux vitres teintés pour que Shirley stalk ses nouvelles proies. Très bon choix pour surveiller en tout cas.

L'étages du dessus, étaient alors utilisé comme une garçonnière pour ses favoris. 400 mètres carré, divisés en 4 appartements, laissés plutot libres de toutes décorations, histoire de laisser libre inspiration aux nouveaux habitants. Je notais cependant que le confort était plutot intéressant, le meilleur de la domotique, des meubles design ... merde Shirley a du gout finalement.

Le dernier étage était cependant le royaume du rose des fausses fourrures et des plumes. Si elle avait réussi à se contenir pour tout le reste du batiment, elle s'était littéralement lachée dans ses quartiers. Sa chambre était une sorte d'énorme lit à baldaquin avec des miroirs au plafond et sur les murs un portrait d'elle moche ... non pas que Shirley soit un sex symbol mais si mes souvenirs sont exacte, ce peintre mérite de se faire couper les doigts. Détournant mon regard, je tombe sur une couverture en léopard rose et violet ce qui me pousse à me demander combien de pauvre léopard gay ont été tué pour faire cette chose.

Je tente de rester concentrer pour passer au delà du filtre rose bonbon et voir les points intéressant. Je notais que cet étage était aussi l'étage de la sécurité. Que l'accès au toit avait été renforcé par des systèmes de verrous et que Shirley possédait une panic room ... Une panic room dans lequel je reconnaissais un mur avec des râteliers d'armes. Elle était loin d'être idiote en tout cas. L'endroit était sécurisé ... les vieux murs renforcé et je notais alors subitement que la plupart des portes étaient en métal design mais résistant surement à quelques balles et pouvait se verrouiller électriquement avec un système planqué dans les murs.

Shirley savait que Père allait l'attaquer un jour ou l'autre, elle avait prévu son bastion. L'ascenseur, qui étaient l'un de ces vieux monte charge énorme descendait alors jusqu'à un parking souterrain modeste mais qui pouvait contenir tout de même quelques voitures. L'endroit était les ultimes restes de ce qui devait être une baie de chargement. Au point qu'il y avait encore des pièces, vestiges des vestiaires d'antan, transformé en débarras pour ... tout et n'importe quoi. Des vieilles sculpture d'artistes incompris, des vieilles caisses de bouteilles vides, des étagères cassées. Ca nous fera un peu de place en plus ... Je me demandais s'il y avait de quoi creuser un de ces murs pour y faire une sortie de secours planquée ... juste au cas où.

La visite terminée, je remerciais le gardien avant de regarder ma montre car l'heure avancée. Je lui disais que les premiers locataires allaient bientot arriver. Je foncais dans un taxi, retirant le costume qui me dérangeait pour sortir d'un sac que j'avais planqué dans la rue mes affaires. Foncant à l'hopital, je note que c'est bientot l'heure mais que je ne suis pas en retard. Je décidais donc de patienter en utilisant la cabine public pour donner à Maxim et à Aleks l'adresse de la nouvelle planque et qu'elle était correcte ... Mais surtout n'allez pas dans la piaule de Shirley. Je donnais à Maxim le nom du gardien et souhaitait qu'il remonte la trace de ses appels ou de ses comptes pour trouver un moyen de contacter Shirley de manière discrète. On ne sait jamais

Maxim te dit qu'il se charge de son installation dans les jours à venir. Aleksandr quant à lui cherche activement dans ses anciens contacts un fournisseur d'armes mais comme il t'a dit à la salle, c'est compliqué. Il a peut être une piste avec des chinois qui viennent de s'installer dans plusieurs restaurants dont le quartier de Chinatown. Les NW leurs louent les boutiques mais ils sembleraient qu'ils puissent fournir "quelques armes".

L'heure qui te sépare de ton dernier choix à faire arrive. Le téléphone prépayé est dans ta poche. Tu dois appeler le numéro qu'il contient dans moins de 5 minutes avant que le Tsar ne te fasse sortir de ses petits papiers pour sans doute t'éliminer comme le reste de ta famille.

Je regardais ma montre et voyait que j'avais encore 5 min avait d'appeler. J'attendais la dernière minutes. Non pas parce que je doutais, mais plutot parce que je voulais montrer au Tzar que je ne prends rien à la légère et que j'ai bien utilisé le temps imparti pour réfléchir à sa proposition. Cela nous met sous pied d'égalité dans une négociation. Je prenais une bonne inspiration j'appuie sur le téléphone pour appeler le Tzar. Des que ca décroche, je lui dis

"J'en suis"

A ta grande surprise, c'est une voix masculine et ancienne qui répond :

Ta première mission est de trouver Isaak et Karp et de les éliminer. Natalya pourra te fournir ce dont tu as besoin. Elle saura te trouver.

Bip... Bip...

Quand tu jettes un coup d'oeil au téléphone, celui-ci marque à présent réseau introuvable. Sans doute a t-il été désactivé après ton appel.

Je balance le téléphone tranquillement dans une poubelle avant de regarder ma montre. Une mission qui était plutot intéressante même si cela était dommage que je doive tuer Karp. Il avait un beau savoir en trafic économique. Si elle devait me trouver cela me laisser le temps de profiter d'encore un peu de liberté avant de replonger dans la mêlée.

Je patientais tranquillement, attendant mon rencard. Une belle petite infirmière qui ne semble pas gênée par les garçon usant d'une cannée. Heureusement j'avais eu le temps de me raser pour me donner une impression un minimum présentable.

Au moins j'avais de quoi patienter. Isaak et Karp étaient à l'affut de toutes personnes pouvant leur coller une balle. Leur visage était connu par les gangs et la police. La paranoïa les pousser à l'immobilisme ... et si on les forcait à bouger ?

Je stoppais ma réflexion car, mon rencart n'allait plus tarder.

Alors que tu es posé près d'un bar devant une tasse de café, une jeune femme blonde s'installe sur la chaise vacante près de toi. Elle commande un Cappuccino.

Cet air toujours aussi sauvage au visage, elle te donne un calepin et un stylo sans te regarder.

Écris ce dont tu as besoin.

Je vois arriver la blonde qui s'assoie, je lui lance un sourire amusé alors qu'elle semble vouloir réduire un maximum notre contact. Je prends donc le calepin avant de noter rapidement.

Vasili a écrit:: 2 équipes de 6 hommes disciplinés et entrainés dont 3 chauffeur, 1 sniper et 1 Expert en électroniques
3 planques dans la villes
Téléphones sécurisés
1 voiture bélier
2 voitures blindés
3 voitures banalisées
1 hélicoptère civil
1 camionnette
Fusils d'Assauts, mitraillettes, pistolets, grenades non-létales gilet pare-balles pour tout le monde
3 brouilleurs de fréquences
Radios cryptées
Semtex
Armes lourdes
200 000 dollars

Je la regarde en soulevant mon verre et en lui disant

"Ca sera un bon début à mon avis. Je vais avoir de quoi faire. Tu seras de la partie ou bien tu préfères me laisser tout le plaisir ?"

Elle étudie ta liste avec un air sérieux, avant de te répondre :

Je serais là pour te couper les couilles au moindre écart petite merde.

Je lui réponds avec un sourire qui n'est pas sans me rappeler un certain aspect de mon Père. Toujours méfiant à mon égard et surtout particulièrement envieux de s'amuser à me torturer.

"J'adore ton humour, c'est surement ce qui fais ton charme"

Mais mine de rien, je sais pas ce qu'ils ont tous à vouloir me couper les couilles ou me tirer dessus ... ca doit être mon karma.

"Tu sais le "hic" dans ton programme. C'est que officiellement, je suis du coté New Yorkais. Alors avoir une psychopathe castratrice que personne connait à mes cotés ca risque d'être compliqué au vu de la mission qui m'attend. Histoire de te faire marrer un bon coup, toi aussi, sache que si tu niques ma couverture ou tente de la niquer ou tu la mets en périls par un acte débile, je te fume"

Je lui tends la main comme pour sceller le pacte

"Deal ?"

Elle hausse un sourcil devant ta main,

Va te faire foutre avec tes grands airs S. T'as qu'à me lécher la chatte, t'auras l'air encore plus con qu'avec ta main tendue.

Elle attrape son bloc note et descend de son tabouret,et sort, te laissant le Cappuccino à payer.

Le barman hausse un sourcil, et secoue la main.

Sacré caractère.

Je regarde le barman toujours détendu avant de lui répondre

"Naaaa, je suis sûr qu'elle m'adore en fait"

Je prends une gorgée et lui dit

"Et puis t'a pas entendu, elle m'a clairement offert que je lui fasse une gâterie, non ?"

Le barman rit à ta remarque, il secoue la tête,

Je sais pas si c'était une invitation mais en tout cas elle a pas l'air commode dans la vie réelle alors au lit j'imagine pas.

Il part ensuite s'occuper d'autres clients. Tu déposes un billet de dix dollars pour payer tes consommations avant de t'enfoncer à nouveau dans la masse new yorkaise.

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Maxim te donne des nouvelles deux semaines plus tard. Il a fait exploser le budget informatique, il t'en as mis pour plus de 25 000 dollars de matos. Autant dire qu'il s'est fait plaisir vu que tu lui as accordé un budget illimité. Quand tu es revenu dans le bâtiment de ta cousine, malgré la somme astronomique, la pièce qu'il s'est aménagée est plutôt bien organisée sur 20m2: un immense bureau d'angle est installé contre trois murs de la pièce. Dessus sont installés plusieurs écrans HD dont certains sont à mêmes suspendus au mur par des système de suspension. Tu comptes pas moins de douze écrans dont quatre sont reliés aux caméras de la ville. Les tours sont installées en dessous, il y en a cinq qui ne font aucun bruit malgré leur taille imposante, elles clignotent de différentes couleurs et semblent travailler sur tu ne sais quels programmes. Ça a l'air de calculer sévère. Un immense fauteuil en cuir roulant vide est devant l'un des écrans. Sur le mur libre, là où la porte est placée, tu reconnais un tableau virtuel allumé avec quelques notes sur ce que tu lui as demandé de chercher pour le moment. Il a piqué un canapé en cuir d'une des pièce pour pouvoir sans doute s'allonger de temps en temps et à fait installer une grande table carrée noire sur laquelle sont branchés ses Mac et IMac en plus d'autres gadgets. Il y a des oreillettes bluetooth emballées aussi.

Maxim arrive avec un sac de McDo dans les bras et s'installe sans plus de politesse devant ses écrans, il tape sur quelques claviers avant de dire en te montrant un écran du parking souterrain : une lamborghini noire vient d'entrer dans votre parking souterrain sécurisé. Tu vois la blonde de la dernière fois en descendre : treilli noir et manteau kaki militaire, cheveux détachés, elle fait un doigt à la caméra qu'elle repère rapidement. Elle se dirige droit dessus et t'appelle :

S ! Descends ton cul poilu et grouille toi !!

Deux semaines d'installation, deux semaines durant lesquelles je n'ai pas chomé. Entre la mise en place des installations, la mise en place du groupe "Renégat" et leur armement lors d'une première mission visant à les faire rencontrer les chinois dont Aleksandr m'avait parlé pour récupérer une cargaison d'arme de pas loin de 30 000 dollars pour nos futurs opérations clandestines. Des armes qui étaient installé sur la salle du salon de l'appartement que nous avions élu le "QG".

Des AK47 et des AK74 chinois qui semblaient assez fiables, des grenades et un bon stock de munition. Je finissais d'installer le holster d'un pistolet pour Maxim sous son bureau quand il arriva avec son Mac Do et la blonde arriva aussi. Devant son entrée, quelque peu remarquée, je me relevais sur ma canne et jetais un coup d'oeil à Maxim avant de lui dire.

"Tiens une autre chose à rechercher... Je veux tout savoir de cette fille. Je connais que son prénom : Natalya. Il se peut qu'elle ait fait parler d'elle en Russie, mais j'en suis pas sûr"

Je me dirige vers la porte me boitine toujours et passe devant une table pour enfiler mes armes tout en descendant par le monte charge et rejoindre la miss. Habillé, parfaitement stable sur mon trépied je la rejoins presque sans m'arrêter pour rejoindre sa caisse sur le siège passager.

"Moi aussi je suis ravi de te revoir, ma douce" dis je avec un sourire mutin

Tu entends Maxim marmonner alors que tu pars en direction du monte charge,

Elle aurait pas pu s'appeler Natalaya, elle au moins je sais qui c'est, chasseuse de démon légendaire, diablo III, 2012... Grmbl...

A peine monté dans la voiture, la blonde te répond,

Ta gueule et fais gaffe à mes sièges en cuir avec ta canne d'handicapé, dit-elle avant de démarrer et sortir du parking. Elle t'emmène dans un quartier sombre du Queens où toute la pègre est au rendez-vous. Surtout les petits malfrats. Vous descendez de la voiture qui ne manque pas d'attirer le regard de quelques petits voleurs de voiture devines-tu.

Hé madmoizelle', elle est coo...

Natalya attrape le jeune par le col et en une prise lui éclate la tête contre un mur. Les autres fouineurs se mettent immédiatement en alerte.

Le premier qui touche à ma voiture, je lui fais bouffer ses couilles.

B... bien m'dame, on va la surveille pour vous...!

Elle te mène à ce qui semble être un dojo. Vous vous retrouvez tous les deux devant de deux groupes de six hommes en train de s'entraîner aux combats martiaux.

Voilà tes équipes. Ils ne parlent que le russe et sont ultra entraînés. Ce sont d'ancien soldats des forces spéciales. Ils maîtrisent le combat rapproché et le combat à distance.

Elle siffle un homme pour qu'il vienne lui apporter un carton de portable prépayés et un sac qu'elle ouvre.

Tes 200 000 dollars. Je tiens les comptes, donc viens pas m'en redemander l'handicapé. T'as suffisamment d'alloc.

Les véhicules sont dans un entrepôt de Staten Island. Et les premiers stocks d'armes et matos demandé dans un entrepôt du Queens.

Elle te lance un trousseau de clé avec des petits porte clé étiquette qui indique l'utilité de chaque clé.

Avant d'emprunter, tu m'appelles. Pigé ? Tu m'appelles pas, t'as rien.

Je suis Natalya, en particulier lorsque je la vois éclater un jeune con. Un jeune con que je libère de son portefeuille et de son portable, pour la peine. Je suis tranquillement en train la jeune femme pour arriver devant la douzaine de mercenaires russes. En tout cas, ca en impose ... bon sachant qu'ils ne parlent que russe ca impressionne moins du coup mais bon, restons sur les points positifs pour le moment.

"Bon, et bien au moins comme ca on va pouvoir commencer"

Je parle alors en russe en m'avancant vers les hommes toujours en train de boiter.

"Les mecs, moi c'est Vasili, c'est moi qui vous donnera vos indications de mission. Vous êtes des Spetnaz à ce que j'ai compris. C'est impressionnant mais je veux mettre deux ou trois choses au clair avant d'entrer dans le vif du sujet"

Je suis appuyé sur ma canne, presque comme un trépied, une position qui fait penser à un vieil homme mais aussi qui m'offre une stabilité pour montrer que je suis en territoire conquit et qu'ils sont là pour travailler pour moi.

"J'ai pas encore 20 ans, je suis pas plus fort ou plus rapide que vous ... je le serais surement jamais. Mais ici c'est chez moi. Je crois pas vous apprendre grand chose que parfois la politique influe sur les missions, et bien disons que la gestion des implications politiques c'est pour ma gueule.

Donc, quoique vous dise la coupeuse de coui... euh Natalya, c'est pour moi que vous bossez. Vous vous dites qu'elle valide vos chèques et une partie des miens donc ca en fait la patronne.

Ce sont mes décisions et la manière dont vous les respecter qui fera en sorte que le grand patron ne nous coupera pas à tous les couilles"

Un peu d'humour pourra pas faire de mal même si cet humour n'est pas sans une bonne source de vérité

"L'une des premières règles pour toutes les opérations sera : dommage collatéraux minimum. On est pas en guerre et on est pas là pour faire des carnage. Vous êtes des forces spéciales, alors je vous sais assez doué pour éviter de faire des bétises comme tirer sur les civils ou bomber un endroit blindé de monde"

Et puis en équipe ca passe plus inaperçu.

"Ensuite, j'ai cru comprendre que pas un ne parle anglais ... j'espère au moins que vous arrivez à le comprendre. Que ceux qui ne peuvent pas suivre une conversation entre deux américains lèvent la main"

Ils lèvent tous la main.

Natalya sourit d'un air moqueur,

Tu as demandé des hommes entraînés et disciplinés pas des bilingues. Il fallait préciser.

Mes lèvres se serrent et disparaissent, montrant que, subitement, je suis moins impressionner.

"Les soldats du troisièmes millénaire, pas vrai ? Natalya, je voudrais leur dossier si possible et débloquer 1200 dollars"

Je réfléchis quelques minutes avant de reprendre.

"Comme on est pas forcément pressé et qu'il faut vous habituer, aujourd'hui c'est repérage. Vous allez avoir 200 dollars et un portable prépayé et vous vous disperserez dans la ville pour la visiter. Ca signifie jouer les touristes et surtout ne pas chercher la bagarre à quiconque. Si on vous agresse, fuyez, si on vous tabasse faites semblant de tomber dans les pommes. Je veux pas qu'il y ait de problème et que vous preniez vos repères avec la ville"

Ca devrait les aider à utiliser les transports en commun et aussi à voir ceux qui savent se démerder. Même capturer, je pense qu'ils ne nous balanceront pas alors rien à craindre.

"Evitez les coins chauds pour le moment, contentez vous de ce qui est visitable. Pour que vous sachiez où vous vous dirigerez si vous êtes perdu ou séparé du groupe"

Je regarde l'assemblée

"Des questions ?"

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