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Finalement, vous ne roulez pas longtemps pour arriver jusqu'au bâtiment du NYPD, il doit y avoir à peine 15-20 minutes de routes de là ou vous habitez. Vous avez juste oublié que vous êtes à New York et donc que lorsqu'on part aux heures de pointes le matin c'est le bordel. Ton père bouillonne encore dans la voiture alors que vous arrivez finalement près du bâtiment. Évidemment, le parking est blindé. Youpi. Il va falloir se garer plus loin et marcher.

Mais ton père n'est pas de cet avis, et se gare carrément sur une place réservée aux handicapés, et donc enfreint la loi. Et bien Monsieur Summer, on est Capitaine de la NYPD vous êtes sûr ?

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Il n'y a plus qu'à entrer et vous présenter du moins si on ne vous reconnaît pas...Enfin pour ton père, ce serait étonnant..!

Je suis à deux doigts de faire remarquer à mon père qu'il s'est garé sur une place pour handicapés mais vu son humeur bougon ce matin, je préfère m'abstenir et me contenter de déverrouiller les serrures automatiques pour sortir et récupérer notre matériel dans le coffre de la voiture : le vieux sac de mon père remplis de documents auxquels je n'ai pas encore jeté un oeil et donc ne sais pas ce qu'ils contiennent. Puis mon propre matériel à savoir mon Mac Book Air extra plat, encore plus fin que le dernier modèle que j'avais, rangé dans une fine enveloppe que je range dans une de mes grandes poches intérieures de ma veste et enfin et surtout, ma Bible : L'expertise psychiatrique pénale.

Mon père m'attend déjà, au taquet, je le sens prêts à mettre son grain de sel dans les dossiers dse gangs qu'il n'a pas touché depuis son éviction forcée. Je le rejoins et lui tends son sac :

Tiens. Je crois que c'est le moment, on va pouvoir y aller !...Dis-je, surexcité mais quelques peu nerveux de rencontrer l'équipe avec laquelle je vais travailler tout au long de ma carrière au NYPD, que j'espère longue et prospère.

Nous contournons le bâtiment sur la gauche pour y entrer. Je prends un air déterminé et entre en premier dans le bâtiment suivi de près par mon paternel.

Un sourire à la standardiste avant qu'elle ne m'adresse la parole, et je laisse mon père prendre les commandes.

La standardiste lève à peine un regard sur toi, trop occupée à répondre à ses différents appels. La NYPD semble débordée en ce moment. Ça sonne de partout. C'est quand ton père s'éclaircit la gorge que l'on vous remarque enfin.

Certains le reconnaissent et lui sautent dessus avec des exclamations :

Capitaine Summer !!
Deann t'es de retour !! Comme ça fait plaisir !!
Hé les gars Dean Summer est parmi nous !

Un véritable brouhaha se crée tandis que vous vous présentez surtout toi, puisqu'on ne te connaît pas vraiment. Les agents sont tout sourire, et proposent de faire du café et d'aller acheter des Donut's, tellement cliché, mais tellement vrai...

Votre arrivée à l'air de faire plaisir en tout cas. Alors vous serrez encore et encore de nouvelles mains et que vous essayez de retenir tous les noms de vos nouveaux collègues, un homme en costard rayé arrive et prend ton père par les épaules, un grand sourire perché aux lèvres.

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Dean !! Tu es enfin arrivé vieux frère ! Je croyais que tu avais renoncé ! Après ton passage à la CBC News, tout le monde était euphorique ! Tu as crée un sacré mouvement mon vieux ! Content de te revoir !!

Les deux hommes se tapent dans le dos, tout aussi content l'un que l'autre, tu es un peu mis à l'écart malheureusement...

Je serre mon ami en costard, lui donne un coup dans l'épaule avant de m'écarter et de le regarder, m'exclamant :

Paul ! C'est toi la vieille canaille ! Bordel tu gères le NYPD maintenant ? Vieux salaud tu me l'avais pas dit ça !

Nous rigolons un instant, puis je me tourne vers mon fils, le prenant par les épaules, pour le présenter.

Je vous présente Bryan, mon fils. Il va nous aider dans la nouvelle gestion du NYPD. Bryan, je te présente Paul Staer, un ancien collègue à moi. Il t'a connu quand tu étais âgé d'à peine 1 an !

Je suis tout sourire, et suis avec Bryan notre supérieur à travers les couloirs. Nous en empruntons plusieurs pour finalement accéder à une pièce d'environ 25m2 où 6 personnes sont déjà présentes. Je les regarde intrigué mais ils sont tous en train de discuter avec animosité autour d'une table. Leurs regards se tournent vers nous et un sourire apparaît lorsqu'ils me reconnaissent sûrement à cause de mon passage à la télévision car je n'en connais aucun.

Même topo que dans l'entrée, ils me saluent ainsi que Bryan, Paul semble leur avoir fait un topo sur nous.

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Alors, faisons les présentations. Dean, Bryan, ces hommes et demoiselles font partis de votre équipe spéciale gang. Ils sont sous vos ordres, ils ont chacuns des capacités spécifiques je dirais en plus de leurs diplômes communs qui leur a permit d'entrer dans la NYPD.

Donc de gauche à droite : Marianne une tireuse d'élite professionnelle et surtout très bonne combattante, Lee le petit comique de la bande, mais aussi l'interprète, il s'intègre dans les différents gangs pour les observer de l'intérieur, c'est notre taupe quoi, Kévin est un petit génie de l'informatique et la science, rien ne lui résiste, Lucie fait du terrain comme Marianne, elles font souvent équipe pour les patrouilles ou les planques.

Et les deux derniers sont frère et sœur, le jeune homme est notre chauffeur perso, pilote de course en quelque sorte, il course avec la voiture du NYPD les gangs lorsqu'ils organisent des courses à la mort et il patrouille avec Marianne et Lucie, il s'appelle O'Malley. Sa sœur s'appelle Sam et elle fait du Droit, toujours bon à avoir.

Il manque Abigail, mais je pense qu'elle ne va pas tarder, c'est une nouvelle qui s'est fait muter de Chicago, elle a un très bon dossier. Je crois qu'elle a un don pour l'infiltration comme Lee. Des questions ?

Pour ma part non, je suis content d'avoir une si bonne équipe et j'espère que l'on restera soudé jusqu'au bout et surtout...que vous êtes des bosseurs et que vous n'avez pas peur des nuits blanches !

Bon, très bien alors, je vais vous laisser, j'ai du boulot qui m'attend moi, la paperasse... T'as le bon rôle encore Dean !

Je ris, et pars me chercher un café, laissant Bryan avec ses nouveaux collègues.

Je venais juste de dire ce que je pensais de ce plan à la noix à Charlie à propos de l'argent que je lui devais quand il me mit tout simplement dehors. Je voulais répliquer quelque chose de peut-être désagréable, je l'avoue mais Bastian ouvrit la porte, ah ce Bastian, toujours là quand il faut pas ! Du coup, j'ai du le suivre en ravalant une réplique acerbe. Mince, comment j'allais faire à présent?
J'ai suivi Bastian jusque dans le salon, serrant avec violence le journal dans ma main droite. Comme si ça allait pouvoir me calmer ! Bref, une fois arrivée au salon je fus surprise d'être mieux accueillie que plus tôt. Je leur jetais des regards surpris tandis qu'on me questionnait sur le pourquoi du comment. Mince, comme je le pensais c'était vraiment un exploit ce dont je venais d'accomplir : sortir vivante du bureau de Charlie. Enfin, malheureusement, cela ne me donnerait sûrement pas le droit de lui rendre visite plus souvent. Soupirant distraitement, j'écoutais avec sincérité les encouragements de mes camarades. J'avais vraiment l'impression d'être à ma place dans cet endroit. Alors pour y rester, il faudrait que je mène à bien la mission qu'on me confiait. Il en allait de ma vie.

Sur une demande de Bastian, je le suivis à l'extérieur dans une autre pièce, beaucoup plus isolée que la précédente et l'écoutait tranquillement. Lorsqu'il ne fit que me donner mon insigne, là je me suis mis à bouillir de rage et à le haïr sur place. C'est tout? Rien d'autres? Aveuglée par ma rancoeur envers lui, je ne vis même pas le regard de compassion qu'il me lança. Bien pas d'apparemment... Transports me voilà.
Je l'ai regardé sortir de la pièce nonchalamment avant de maugréer de plus belle à son encontre puis de sortir et retourner chez moi. Avec toute cette histoire, c'est deux mois de loyer en retard que je me tape ! Sentant que je n'arriverais à rien pour l'instant, je partis courir pour me changer les idées. J'avais un peu de temps avant de commencer mon nouveau "travail", autant le mettre à profit pour réfléchir.

Mais lundi arriva beaucoup trop vite. La journée commence mal. Je me suis pas réveillée dans les temps, zut je vais être en retard pour mon premier jour ! En plus, cet imbécile de Bastian ne m'a même pas dit si je viens de New York ou d'ailleurs. Comment je vais faire ? Rhaaa saleté. Je le hais, je le h-a-i-s !
De mauvaise humeur, je me lance dans les transports en commun. Je me suis habillée d'un jean surmontée d'une tunique vert pâle ainsi que d'une veste en cuir entrouverte. Mouais niveau habit de travail, j'aurais pu mieux faire, enfin, je suis nouvelle, je sais pas tout ! Au moins, j'ai bien fait de mettre mes baskets quand je vois le monde qu'il y a dans les transports. Je déteste ça. Ils me le paieront tous !
Je fusille chaque personne qui me regarde de travers, me cherchez pas, je suis déjà en retard et j'ai pas le temps de discuter !
Étant débrouillarde, j'arrive quand même à gagner du temps sur mon retard, je n'en ai plus que 10-15 min seulement en retard. Ouf ! Mais voilà, je fais comment ensuite pour retrouver Dean Summer et son équipe une fois sur place? Pas le temps de tergiverser, une fois le bâtiment en vue, je presse le pas et j'ouvre la porte d'entrée.

Bon, ok. Je suis bien arrivée, mais à présent? Tenant mon sac en bandoulière contre mon corps, mon badge et mon arme à l'intérieur, arme que j'aime pas utiliser, je cherche du regard si je ne vois pas Dean Summer. Comment faire? Comment faire? Je me sens totalement perdue quand je le reconnais au loin, mais est-ce que je peux l'aborder ? Je ne suis peut-être pas sensée le reconnaitre... En même temps, il est passé aux infos et il a fait grand bruit. Et j'ai qu'à me dire que je suis d'office dans son équipe, au moins je serais fixée. Nan, plutôt m'adresser à la secrétaire. Elle arrête pas de me fixer. Je prends mon courage à deux mains et tout en affichant un sourire aimable je m'approche de l'accueil.

Bonjour, je m'excuse mais je cherche l'équipe de Dean Summer. Je viens d'être muter, je connais pas encore les lieux. Pouvez-vous me renseigner? Je suis déjà en retard.

J'allais me présenter de moi-même lorsque mon père et Paul Staer commençaient à me mettre à l'écart pour "fêter" leurs retrouvailles. Mais finalement, je n'en ai pas eu besoin, mon père l'a fait de lui-même, sans doute s'est-il souvenu de la raison de sa présence ici. Un sourire s'esquissant sur mon visage, je serre la main de mon supérieur hiérarchique :

Enchanté patron, je suis persuadé que nous ferons du bon travail ensembles.

Je les suis ensuite jusqu'à une pièce d'environ 25m² où six hommes et femmes nous attendent, mon équipe a priori. Ils nous sont rapidement présentés l'un après l'autre. Je suis ravi de savoir que nous avons une équipe de travailleurs, ça tombe bien je n'aime pas trop flâner, bien que ce soit important de temps en temps.

Avant que mon père ne parte, je le retiens par l'épaule :

Tu m'en apportes un aussi s'il te plait ?

Il n'a pourtant rien dit mais je devines où il va. Nous n'avons pas besoin de nous parler pour nous comprendre.

Me voilà donc seul avec mon équipe au complet, ou presque puisqu'il manque Abigail selon le patron. Je me présente un peu plus en détail en leur serrant une nouvelle fois la main, faisant circuler une certaine énergie leur montrant mon plaisir d'être ici et d'avoir une équipe comme celle-ci. Je me place devant la table de telle sorte que tous puissent me voir et prends la parole sur un ton enjoué :

Je suis ravi de faire enfin la connaissance de mon équipe et de voir que chacun d'entre-vous êtes spécialistes dans un domaine particulier. Aussi nous aurons une équipe complète. Pour ma part je suis spécialiste de l'analyse comportementale en particulier pour tracer les portraits psychologiques des criminels et victimes à partir des traces laissées sur les lieux d'un crime.

Je me frotte le menton et continue :

Bon, le patron vient de m'apprendre que vous étiez sous les ordres de mon père et de moi-même. Pour ma part, donner des ordres, je n'en ai pas l'habitude alors je vous demanderais de bien vouloir être indulgents, dis-je, en faisant un clin d'oeil.

Bien, et si chacun d'entre-vous se présentait un peu plus en détail que l'on fasse plus ample connaissance. Une équipe qui se connait sur le bout des doigts est plus efficace n'est-ce pas ? Alors qui commence ? Honneur aux dames donc hum...Marianne ?

@ Abi : la standardiste toujours aussi débordée t'écoute à peine mais un officier blond et fin avec une petite moustache t'entend demander de l'aide et il te mène jusqu'à la salle.

@ Bryan et son équipe : alors que Marianne s'apprête à parler, on frappe à la porte de votre salle, et un officier d'une trentaine d'années vous présente une jeune femme. Une certaine Abigail Jones qui se dit faire partie de l'équipe... Dean ne revient toujours pas, sans doute s'est-il noyé dans la cafetière...

Marianne ouvre la bouche pour parler lorsque l'on frappe à la porte. Je me rapproche de la table les mains en appui sur cette dernière, ma Bible placée devant moi. Je donne la permission d'entrée et une jeune femme entre dans la pièce, présentée comme étant Abigail Jones.

Je me mordille la lèvre, tournant la tête vers les nouveaux arrivants :

Merci officier.

Je le laisse partir et m'adresse ensuite à la retardataire :

Vous êtes Abigail donc ? Le maillon manquant de notre équipe. Une panne de réveil je présume ? J'ose espérer que cela ne se reproduira plus..., dis-je en soupirant.

Je lui désigne une chaise autour de la table :

Prenez place je vous prie. Vous avez de la chance nous allions juste commencer le tour de table. Je me présente à nouveau pour vous...

Je prends une profonde inspiration tout en plantant mes yeux dans les siens :

Je suis Bryan Summer, nous formerons une équipe de neuf agents. Je serai avec mon père qui ne devrait plus tarder Dean Summer, votre supérieur hiérarchique direct. Je suis spécialisé dans l'analyse comportementale. J'ai cru comprendre que vous étiez experte en infiltration.

Passant ma langue sur mes lèvres, je commence à ressentir le manque de caféine. Faites qu'il revienne vite avant que je devienne extrêmement nerveux.

Puisque vous venez d'arriver, nous allons changer l'ordre du tour de table en commençant par vous.

Je dis cela sur un ton sec afin qu'elle le ressente comme une sanction.

@ Bryan : +1 en respect

Je commence vraiment à perdre patience là. C'était quoi cette ville de fou à la fin? D'abord la mission suicide que me passe Charlie pour rattraper mon erreur auprès de luis, puis Bastian qui me lâche en pleine nature sans autres informations que mon insigne du NYPD... Ok, puis mon réveil qui trouve le mauvais jour pour ne pas sonner... Suite à quoi les transports en commun qui stressent encore d'avantage, et là, et là cette fichue secrétaire qui n'est même pas fichue de faire son boulot correctement !
Je commençais à taper du pied d'impatience quand un homme blond avec une fine moustache m'aborde en m'expliquant qu'il peut m'aider. Il dit savoir où se trouve l'équipe de Dean Summer. Là, je me tourne et je le remercie chaleureusement. Enfin quelqu'un de sensé dans cette fichue ville ! Aujourd'hui, c'est clair et net, je déteste New York. Et pourtant, généralement j’adore cette ville. Donc je le suis. Il me mène dans un couloir dans lequel il nous stoppe devant une porte. Il frappe, il me présente après m’avoir demandé mon nom puis j’entre dans la pièce. Et là, je me retrouve devant sept personnes. Des hommes et des femmes à égalité quasi parfaite des deux côtés. Bien, au moins ce serait donc une équipe mixte, ce qui me rassure immédiatement. Ce n’est pas que je déteste les hommes mais être la seule femme ça devient rapidement invivable.

Avant même que Bryan Summer ne prenne la parole, je repère immédiatement qu’il se sent gêné par mon retard. Je remarque tout de suite qu’il mordille sa lèvre avant de m’adresser la parole. Intéressant. Je le regarde et l’écoute. Alors comme ça, on ose critiquer mon retard ? Je le regarde, un petit jeune comme lui, me faire la leçon ? Encore un qui sait pas ce qui l’attends aujourd’hui. Je me mets à lui sourire avec un peu d’insolence. Bien, monsieur. Je souris intérieurement. Il m’a l’air d’être sympa à maltraiter celui-là. Un bourreau de travail à première vue, ses paroles vont dans ce sens en tout cas.

Je m’installe autour de la table, à côté de l’homme d’origine asiatique en le saluant d’un signe de tête et d’un sourire franc avant de tourner mon attention vers celui qui m’a parlé en arrivant. Bryan Summer. Bien, encore mieux. J’ai à la fois le fils et le père dans mon équipe. Je l’écoute attentivement, ainsi on m’a présenté comme une experte en infiltration ? Ok, j’enregistre. Je retiens un autre sourire insolent quand je le vois passer sa langue pour humidifier ses lèvres. Si ça, ce n’est pas un signe de nervosité… Malgré tout, je déteste son ton qui se veut froid. Comment quelqu’un d’aussi jeune que lui peut se permettre de me parler de la sorte ? Je prends la parole pour la première fois depuis mon arrivée dans cette salle de réunion.

Je ne sais pas vous mais un simple bonjour et bienvenue m’aurait suffi pour mon premier jour ici. Je m’excuse d’être en retard mais ne connaissant pas encore bien cette ville, je vois mal comment j’aurais pu être à l’heure. New York a l’air d’être une ville terrible si on ne connait pas les transports. Bref, je suis bien Abigail Jones. Enchanté de faire votre connaissance ainsi que celles de vous autres ici présent.

Je m’arrête de parler quelques instants, ainsi il me laisse prendre la parole en première ? Soit, je vais la prendre moi de parole.

Je compte sur votre bienveillance à tous pour me faire visiter les lieux ainsi que la ville. Niveau infiltration, je pense que je sais faire un peu de tout : du plus basique au plus compliqué, jusqu’à passer pour une taupe durant plusieurs mois. Mais bon, plutôt que de parler de ma spécialité en détail, je préfère faire mes preuves sur le terrain, si vous n’y voyez pas d’inconvénient, bien sûr ?

Je souris pour bien montrer que pour l’instant je n’irais pas plus loin et surtout que je me retiens de dire une phrase qui pourrait mal passer pour un premier jour.

Son air insolent me sort par les trous de nez et en plus je dois jouer les GPS. Bah voyons... Je tire la chaise d'en face de moi dont je tourne le dos face à la table afin de m'asseoir dans l'autre sens, les avant bras croisés sur le dossier, le menton posé dessus. Je me calme afin d'éviter d'exploser dès le premier jour face à mon équipe et réponds à Abigail avant de poursuivre le tour de table.

Lorsque l'on ne connait pas les lieux on s'arrange pour se lever tôt afin d'arriver à l'heure. Enfin passons pour aujourd'hui, vous êtes bien évidemment excusée. Vous saurez néanmoins pour les prochaines fois que j'ai horreur des retards surtout lorsqu'il s'agit de travail.

Pour ce qui est de la visite des lieux et de la ville, vous aurez largement le temps de vous trouver des repères lorsque vous ferez du terrain. Comme je le disais à nos camarades avant que vous n'arriviez, je veux une équipe soudée qui s'entende parfaitement, c'est pourquoi je passe l'éponge pour ce retard.

Plus décontracté, la suite de mon discours se veut plus fluide et moins autoritaire tout en le restant tout de même, comme tout bon responsable d'équipe qui se respecte. Je m'adresse à toute la table sans fixer quelqu'un en particulier :

En ce qui concerne vos spécialités, je pars du principe que si vous êtes ici c'est que vous avez déjà fait vos preuves dans vos domaines respectifs. Chacun d'entre-vous sera consulté lorsque nous aurons besoin de son savoir-faire. Une équipe est faite pour cela, elle doit se compléter. Nous ne devons laisser entrevoir aucune faille, j'attends de vous du professionnalisme et de la perfection. Des rapports vous seront régulièrement demandés.

Je m'arrête là un instant pour leur laisser le temps d'enregistrer ce que je viens de dire et poursuis :

Avant que nous continuions le tour de table, avez-vous des questions concernant mes méthodes de travail ? Des suggestions ? Dans le cas contraire, Marianne, vous pourrez reprendre votre présentation.

Mon regard continue de circuler à la recherche d'éventuelles questions que certains de mes coéquipiers n'oseraient pas poser. Cela se voit généralement sur le visage ou dans les gestes.

J'ai été trop gentille je crois avec ce petit jeune. Voilà qu'il rabâche encore sur le fait que je suis en retard. Ah qu'il m'énerve déjà ! Enfin, au moins grâce à lui je sais enfin qu'effectivement je suis bel et bien pas de cette ville et que je viens d'ailleurs, mais quelle ville? Hum... J'espère que Bastian et Charlie ne m'ont pas refilé une tôle sinon je suis dans la merde. Je l'écoute sans sourciller même si je sens que je recommence à perdre patience. Lui, je vais pas l'apprécier. J'espère que son père sera plus sympathique car là, niveau relation sociale... C'est pas le top et j'aime pas ça. Si je dois bosser avec quelqu'un d'aussi coincé chaque jour, j'ai pas fini !
Secouant légèrement la tête, je reprends la parole au vol juste avant qu'il ne se relance dans ses explications détaillées.

Excusez moi mais j'ai compris là, d'accord? Mais j'aimerais juste dire quelque chose. Quand on déménage, comme ça de but en blanc dans une nouvelle ville, il arrive sans arrêt des problèmes et des désagréments. Donc est-ce que j'aurais pu prévoir qu'à New York, les transports en commun n'arrêtent pas de faire des siennes? Ok je suis en retard, et j'ai noté qu'il faut plus que ça se reproduise mais prenez au moins en compte ma situation actuelle aussi. J'ai noté, je vous laisse parler, allez-y je ne vous interromps plus.

Et comme pour étailler mes dires, je met un sourire contrit sur mon visage pour bien qu'il comprenne que je m'excuse, qu'il a pas besoin de remettre une couche sur ce qui a déjà été dit et que j'avais bien noté que les retards étaient interdits. Maniaque le monsieur? Ok, ça va, je me calme et j'écoute le reste.
Je dois bien avouer que je suis curieuse de savoir qui sont les autres personnes ici présentes et surtout dans quoi elles excellent. J'ai jamais fait partie d'une équipe aussi grande, et pourtant c'est pas les différentes formations et stages que j'ai fait qui m'en ont empêché bien au contraire ! Mais bon, je suis curieuse donc je redeviens sérieuse.
Je suis pas là pour m'amuser même si c'est tentant de mettre en boule ce petit Bryan... Enfin. Je m'arrête, je fouille dans mon sac, et j'en ressors un petit calepin, prêt à noter les noms et les infos de tout le monde. Je suis nouvelle, non? Donc il est normal pour moi d'agir ainsi pour retenir les noms de tous et puisque pour l'instant le grand Dean Summer n'était pas là... Je préfère prendre mes bases dans le NYPD en rattrapant mon retard. Au moins, j'étais pas studieuse pour rien à l'école...

Je l'écoute donc déblatérer sur les spécialités de chacun, des preuves sur le terrain etc... Mais c'est quand il se tourne vers la dénommée Marianne que mon attention se fait aiguiser. Enfin j'allais savoir avec qui j'allais bosser. Je me tourne alors vers elle aussi, pour l'observer et l'écouter tout à loisir.

Revenant avec un plateau avec plusieurs tasses de café dessus, j'ouvre la porte en la poussant d'un coup d'épaule. Mon autre main étant prise par un boîte de donut's aux différents parfums qu'on m'a offert en chemin. Je fronce légèrement un sourcil lorsque je vois Bryan et la nouvelle se prendre légèrement la tête pour un retard.

Je pose nos affaires sur la table, et je tente de calmer le jeu.

Allez, allez, c'est rien. Nous aussi on a manqué arriver en retard Bryan souviens toi. D'ailleurs j'me suis garé sur une place qui ne m'est pas réservée...Je réglerai ça tout à l'heure.

Je regarde cette Abigail, et lui tend la main pour la lui serrer, souriant.

Enchanté de vous rencontrer Mlle Jones. Veuillez pardonner l'insistance de mon fils, c'est son premier jour dans la NYPD et il souhaite faire ça proprement. Passons. J'ai cru entendre que vous veniez de Chicago ? Pourquoi s'être fait mutée ici ? Vous aviez un objectif précis ? Je n'ai pas eu le temps d'accéder à votre dossier.

Je la regarde quelques instants avant de donner une tasse de café aux autres notamment à Bryan que je tapote sur les épaules pour le détendre.

On va commencer doucement Bryan. Je te l'ai dit, ça va être long, autant avoir une bonne entente dans l'équipe. Alors Abigail, si je peux me permettre, qu'est-ce qui vous amènes à New York ?

Je m'attendais à ce que Marianne prenne la parole pour se présenter quand Dean Summer fit enfin son apparition. Voilà pourquoi je l'avais perdu de vue, il était parti chercher des donut's. Rien qu'à voir cette boite, je me sens déjà beaucoup mieux après l'altercation avec son fils. Est-ce que j'ai mangé quelque chose ce matin avant de venir? A la réflexion, non. D'un côté... A cause de certaines personnes je me suis retrouvée à cours d'argent, donc se priver est assez difficile mais nécessaire actuellement. Je le regarde, il est tel que je l'ai aperçu tout à l'heure mais surtout tel que sur la photo du journal.
Bien, au moins il a l'air beaucoup plus sympa que son cher fils. Je me lève pour lui serrer la main. Je lui souris en retour, au moins quelqu'un de gentil après l'officier blond de tout à l'heure. Je me remets sur ma chaise tout en écoutant ses paroles. Ah Chicago... Voilà donc ma patrie d'origine? Bien, ce que je fais ici? Mince, pourquoi j'ai été mutée? Hum...

Je réfléchis tranquillement tandis qu'il offre des cafés à tout le monde. Voilà donc le fin mot de l'histoire, le morceau que Bastian ne m'a pas transmis. Y a pas à dire, si je le revois celui-là, je le tue. Me lâcher dans la gueule du loup sans aucune autre informations? Autant crever sur place !
Heureusement que j'ai la tête sur les épaules sinon je me serais déjà compromis. Lui souriant en le remerciant de son accueil je reprends la parole. Pourquoi il n'y a que moi qui parle dans cette salle? Certes, je suis arrivée en retard mais tout de même. Bon, la prochaine fois j'arrive bien en avance comme ça j'échapperais à un interrogatoire en règles. C'est décidé.

Enchanté également Monsieur Summer. Vous êtes excusé. Je n'avais pas à m'emporter de la sorte non plus, mais je crois bien que je ne vais pas apprécier les transports longtemps.

Je ris tranquillement à ma tirade. Faire de l'humour dans des situations pareilles m'a toujours détendue et soulagée d'un grand poids mais je reprends très vite mon sérieux pour lui répondre. Faut que j'invente une histoire plausible maintenant.

Ce qui m'amène dans cette ville? Disons une histoire de famille. Une ancienne rancœur qui a refait surface récemment et surtout parce qu'il n'y avait plus grand chose pour moi à Chicago. Ma carrière avait besoin d'un autre virage et j'ai sauté sur l'occasion d'être muter. Je connais les gangs et ce qu'ils font, c'est lié à ma rancœur, donc New York était la ville toute prédestinée pour mon changement de cap. Certes, j'avais une assez bonne place à Chicago, mais mes supérieurs ont accepté d'appuyer ma demande. Et lorsque j'ai su que j'allais être dans cette équipe, j'ai tout de suite compris que j'avais fait le bon choix. Vous ne le regretterez pas, j'ai besoin d'être ici et surtout j'ai certaines affaires à régler personnellement.

Je lui lance un regard appuyé ainsi qu'à son fils pour que ce dernier saisisse ma motivation. Puis je reprends la parole à nouveau en souriant doucement.

Cela vous convient-il?

GrmbL. Je suis à deux doigts de me lever et de taper du poids sur la table par manque de caféine lorsque ma coéquipière me tient tête mais mon père a trouvé le bon timing pour entrer dans la pièce, un plateau de gobelets remplis de ma drogue. Je pourrais tous les boire les uns après les autres d'un trait...J'en prends un qu'il me tend tandis qu'il calme le jeu. J'en ingurgite un bon trait, appréciant grandement le liquide s'écoulant dans mon gosier. J'en suis tout d'un coup décontracté, un autre homme. Je réponds à mon père avant de m'adresse à mon ex interlocutrice :

Merci pour le café papa. Ca devrait aller mieux désormais.

Tournant la tête vers Abigail après qu'elle se soit excusée de s'être emportée :

Navré également de m'être emporté, le manque de caféine couplé à mon premier poste à responsabilité n'y aidant pas. Oublions le passé, pensons plutôt au présent et à l'avenir de notre équipe, dis-je esquissant un sourire pour la première fois depuis son arrivée.

Je la laisse ensuite se présenter pleinement en répondant aux questions de mon père. A sa question si cela nous convient, je dodeline de la tête d'un air mitigé laissant sous entendre qu'il y a un élément qui me chiffonne.

Je ne doute pas une seule seconde que nous ne regretterions pas de vous avoir dans notre équipe Abigail. Votre justification me convient. Toutefois, vous parlez de "certaines affaires à régler personnellement". Au sens littéral du terme, si j'interprète ces propos cela voudrait dire que vous comptiez vous servir de la couverture du NYPD pour régler lesdites affaires. Si cela ne vous dérange pas, j'aimerais être informé ce dont il retourne dans la mesure où tous les actes que vous commettriez dans le cadre de votre service ou avec votre badge nous seront directement imputables à mon père et moi-même.

Vous pouvez le faire devant toute l'équipe ou si vous préférez, nous pourrions remettre cela à plus tard, en privé.

Un signe de tête de ma part signifiant que je m'en arrêterais là. Je bois une nouvelle fois quelques gorgées de cette drogue.

Bon, moi qui croyait qu'ils auraient compris que mes dites affaires personnelles sont en rapport avec le boulot... Sur quelle famille suis-je encore tombée? Je croirais voir ma mère quand elle prend son rôle d'avocate même à la maison, à poser ses questions sans arrêt indiscrètes alors qu'elle a très bien compris où je voulais en venir. Ah s'il faut que je supporte même ce genre de caractère ici. Et moi qui voit mon donut's s'éloigner toujours plus alors que Bryan me parle.
Donnez moi cette sucrerie ! Pitié ! Mais voyant que tant que je ne répondrais rien, je n'aurais pas le droit à mon café et à ma pâtisserie... Je tourne ma tête vers Bryan qui a fini de s'excuser et je fixe mon regard dans le sien. Là, il allait comprendre car je commençais à en avoir un peu marre de me répéter ou de me justifier auprès de lui, le petit fils à son père.

Si j'ai dit "affaires personnelles à régler", je faisais bien sûr allusion au travail qui nous attend, à savoir démanteler ces fichus gangs, ok? J'ai tout autant que vous intérêt à les voir soit morts soit derrière les verrous. Je ne ferais rien d'irrémédiable pendant le service, ni en dehors. Je ne suis pas stupide. Je viens d'arriver, c'est ce que je voulais. Je ne vois pas pourquoi je ferais tout pour me faire virer de cette équipe ou quoique ce soit d'autres. Je pense que je ne dois pas être la seule à penser de la sorte dans cette pièce : vouloir allier boulot et petite affaire personnelle consistant à les chasser encore et encore. Est-ce que cette fois-ci, c'est bon? Ou avez-vous d'autres questions?

Ce n'est pas que je commençais à en être excéder ni rien, mais mon ventre commence à crier famine là. Je les regarde tour à tour, le père et le fils avant de refixer mon regard sur Dean Summer. Puis, le questionnant simplement, en tout amabilité :

Pourrais-je vous piquer un donut's ? Je n'ai rien mangé ce matin et je ne serais vraiment pas contre cette petite collation...

Je souris distraitement, montrant par là que je tiens vraiment à manger. D'ailleurs, mon ventre fait à ce moment précis un petit bruit de gargouillis, qui dans le silence de la salle ne passe pas forcément inaperçu. Je prends un petit air gêné en essayant de me faire tout petite. J'aurais quand même du prendre des tartines ce matin...

Je m'installe sur une chaise libre, et écoute attentivement la réponse de cette demoiselle. C'est vrai que le mot "affaire personnelle" m'a fait tic, mais Bryan m'a devancé. Bien, il commence à prendre goût et à être attentif, c'est parfait. Avant que mon fils recommence à asticoter cette pauvre femme, je pousse la boîte de donut's vers elle non sans un sourire.

Allez y Abigail, servez vous, je vous en prie. Les autres aussi, ils sont pour nous ces donut's après tout !

Le calme semble revenir peu à peu, c'est qu'il leur a coupé le sifflet avec son petit caractère Bryan. On dirait moi en plus jeune, non, il faut y aller un peu plus cool. Ne pas refaire les mêmes erreurs que la dernière fois. Je souris, bien.

Je crois que Bryan voulez que l'on se présente ? C'est bien ça ?
Oui, c'est ça chef, répond Lee.
Alors primo, je m'appelle pas chef mais Dean ou Capitaine Dean mais ça, c'est pour les intimes.

Je lâche un petit rire.

Tout ce que vous avez à savoir de moi c'est que je suis né en Californie, j'ai eu une enfance heureuse où j'ai passé mon temps à jouer au policier et au voleur. Donc ce qui explique la raison de ma présence ici. Comme vous avez pu me voir lors de mon passage à la CBC je suis humain, pas une superstar d'ailleurs, je me shoote au café, c'est encore la seule drogue légale je crois dans notre coin et la seule qui n'intéresse pas les gangs!

Allez tour de table donc, on prend dans l'ordre ? Dons après moi, c'est Marianne et ainsi de suite. On terminera pas Abigail et Bryan.

Le silence s'installe dans la pièce, tous les regards se tournent vers Marianne, elle vous le rend d'ailleurs. Un regard à faire peur, puis elle se penche en arrière, et croise les bras.

Je viens du Nevada. J'ai suivi un entraînement intensif au sein du FBI pour devenir tireuse délite professionnelle. Maintenant quand à vous raconter ma vie, ça vous regarde pas, donc je vais éviter de vous effrayer. Je suis quand même heureuse de faire partie de cette équipe et je pratique plusieurs sports de combat à mes heures perdues.

Brr elle est effrayante celle la. Je te veux pas dans mon lit toi...

Ca tombe bien, moi non plus.

Bon euh sinon ! Moi j'm'appelle Lee, je suis né New York, j'aime bien m'infiltrer, faire des planques et tout donc on m'a proposé ce job. Et puis à ce qui paraît j'suis le comique de la bande, mais d'un côté faut bien rigoler sinon, ça va être l'apocalypse j'le sens. Ah et je tiens à répéter I'm not gay ! J'aime les filles avec des gros seins et dominatrice du genre Marianne quoi mais elle a failli me démolir donc j'vais éviter. Avis aux amatrices !

Ses trois ordinateurs devant lui, le suivant relève la tête et fait glisser une oreillette de son casque sur le côté pour pouvoir vous entendre :

Moi c'est Kévin et...,
Kéké pour les intimes, hein mon chéri... souffle Lee en lui passant une main sur le bras.

Le geek lui assène une claque desssus,

Pas touche, t'es trop près de mes pc là. Donc ouais, j'suis le spécialiste de l'informatique ici, donc si vous avez un bug, vous n'avez qu'à venir me voir OK ? Ah et jdors pratiquement pas, j'suis ce qu'on appelle un no life, du travail et des jeux videos !

La brunette qui vient ensuite se penche un peu en avant, vous laissant voir un mignon décolleté et elle vous fait un sourire charmeur, jouant de ses yeux de chat, elle murmure :

Je m'appelle Lucie, je suis née dans le Michigan. J'aime faire du terrain, je m'entends très bien avec Marianne et O'Malley pour ça d'ailleurs. Et je vais vous laisser découvrir mes dons au fil du temps. A toi O'Malley, mon chat préféré,
sourit-elle avec un petit froncement de narine tout à fait charmant.

@ Tous : Vous êtes sous son charme en quelques secondes, ça c'est de la carrosserie.

Je retire, j'aime aussi les lesbiennes et les petites poitrines, murmure Lee.
Ta gueule Lee, répond O'Malley. Pour faire court, je me suis fait muter ici parce qu'on m'a dit que vous aviez besoin d'un homme de terrain de course mais aussi de descente dans l'équipe. J'ai déjà fait plusieurs prises dans les courses illégales donc ça me connaît. J'suis pas prêt de me laisser faire, donc Bryan si t'as quelque chose à me faire remarquer c'est maintenant. J'accepte l'autorité mais faut pas en abuser non plus.

@ Bryan : tu sens qu'il est joueur et qu'il te teste, il n'a pas l'air bien méchant, c'est un peu le bad boy de l'équipe. D'ailleurs Lucie le dévore des yeux. Croqueuse d'homme ? Hm...

Moi c'est Sam, comme Paul l'a dit tout à l'heure, je suis la soeur de O'Malley. J'ai fait des études de Droit qui je l'espère nous serviront lorsqu'on arrivera à coincer quelques hommes des gangs. Je fais du terrain aussi, j'ai été formé pour.

Et en plus, elle a un beau cul. Hein Bryan ? S'amuse Lee.

Les autres soupirent et reprennent en coeur :

Ta gueule Lee. Lui, on a oublié de le préciser, c'est un pervers.

@ Abi : O'Maley s'adresse à toi,

Donc surveille tes arrières Abigail.

Les regards se tournent ensuite vers vous deux. A votre tour, vous pouvez dire ce que vous voulez.

Je remercie chaleureusement Dean Summer qui m'offre ce donut's bien mérité. Ah enfin de la nourriture ! J'en prends un qui me parait particulièrement appétissant avec un glaçage rose à souhait et le porte à mes lèvres en le savourant en silence. Hum... Que c'est bon ! Et que ça fait du bien de manger un truc après toute cette agitation car enfin, enfin on me laisse tranquille et je n'ai plus à parler. Il était temps, je commençais à en avoir un peu marre de me justifier encore et encore. Au moins j'ai enregistré que Bryan est rapidement à bout sans son café et qu'il est tel un bleu dans ce service. Hum... Travailler avec lui va se révéler plus intéressant que prévu, j'aime ça. Et Dean étant sympathique, pour l'instant en tout cas, je pense que ce sera facile de lier une certaine relation d'égal à égal.
Bien les Summer, fiche commencée. Maintenant reste plus qu'à observer et écouter les autres. Je croise mes jambes sous la table tandis que je savoure mon donut's, buvant tranquillement mon café. Ah que c'était délicieux ! Puis j'écoute docilement le reste de l'équipe.

D'abord, Marianne qui depuis tout à l'heure se fait interrompre pour prendre la parole. J'espere qu'elle ne va pas m'avoir dans le collimateur à cause de ça. A première vue, elle a pas l'air très commode. Ok, c'est noté. Ne pas se la mettre à dos et tireuse d'élite. Je pourrais peut-être lui demander conseil pour m'améliorer en tir? C'est que j'ai juste la moyenne niveau tir... Ouais, malgré ça j'ai quand même pu entrer dans le milieu de la police, mais c'est jamais gagné d'avance du coup.
Le suivant, mon voisin l'asiatique. Lee donc. Ok, le clown de service, un infiltré comme moi? Interessant, ce sera sûrement lui qui me posera le plus de problèmes. S'il est habitué à jouer la taupe, j'aurais intérêt à jouer serrer. En tout cas, je remarque immédiatement qu'il semble un peu pervers. C'est bien ma veine. Le seul gars qui est à peu près dans le même domaine que moi est un chaud lapin et un imbécile fini, cool. J'enregistre.
Suivant, le mec bizarre derrière ses écrans. Il n'a pas levé un seul regard sur notre altercation. Hum... Lui, il sera difficile à cerner. C'est pas que j'aime pas la technologie, mais le strict minimum me suffit parfois. Bref, je note Kevin comme un bourreau d'informatique. Mais bon, ça doit pas être insurmontable de lui parler.

La deuxième fille présente dans la pièce prend la parole. Immédiatement je sens le danger. Cette meuf... Elle risque de m'embobiner trop rapidement. Pourquoi? Car en à peine quelques mots, elle nous a tous soufflé et on est tous pendu à ses paroles. Aïe, mauvaise chose ça, très mauvaise. Enfin, elle a pas l'air méchante, moins que la Marianne là du moins. Je note, Lucie : aguicheuse, charmeuse faisant du terrain, elle aurait des vues sur O'Malley? A prendre.
Puis viens le tour du dénommé O'Malley justement, j'avais pas remarqué en entrant mais il est plutôt beau gosse celui-ci. Je le regarde attentivement alors qu'il parle de sa capacité dans les courses poursuites. Hum... D'habitude j'aurais chercher à en apprendre plus sur ce type de gars qui se rapproche facilement de mon genre de mec, mais je me reprends. C'est un ennemi... Enfin, je note je note.
Et la dernière fille qui se dit être la sœur d'O'Malley. A bien regarder, ils ont un petit air de famille en effet. Sam? J'enregistre, une femme de droit. Hum... Ils ont vraiment tout prévu dans cette équipe, jusqu'à la défense. Intéressant. Dean n'a vraiment pas repris du service pour rien. Je prends note en voyant qu'elle aussi semble abordable. Bien, ça en fait environ 4 sur six d'abordable, sans compter bien sûr Dean et son fils Bryan.

En plus, je note qu'O'Malley aussi ne se laisse pas faire par la fausse autorité de Bryan, j'aime bien ce genre de comportement. Je relève la tête de mes notes quand justement il m'adresse la parole pour me mettre en garde contre Lee. Oui, ça j'avais remarqué qu'il parait lourd. Je souris à O'Malley pour le remercier de sa prévenance avant de prendre la parole.

Je n'ai plus vraiment grand chose à dire avec tout ça. Comme vous le savez je suis originaire de Chicago. Je suis néanmoins experte en déguisement en tout genre. Enfin, je me rapproche assez de la spécialité de Lee. Pour le reste... Tout comme Marianne vous le verrez bien assez tôt. Voilà.

Puis je me tais pour laisser la parole à Bryan, le dernier de l'équipe à ne pas s'être présenter.

J'écoute attentivement toutes les présentations, notant le plus en détail possible dans mon disque dur interne les informations qui me sont données par chacun de mes coéquipiers. Il sera intéressant de m'adresser directement à la personne la plus compétente pour tel ou tel domaine.

Je hoche la tête après la courte mais précise présentation de Marianne. Un léger sourire naît sur mes lèvres à chaque intervention de Lee, le petit zigotto de la bande surtout lorsqu'il s'aventure à caresser le bras du geek de notre équipe ou me fait une remarque sur les fesses de Sam.

Vient ensuite le tour de la brunette au généreux décolleté, rien que le fait qu'elle se penche peut être rapidement déstabilisant mais alors quand elle parle d'une voix mielleuse, la température de la pièce commence sérieusement à monter...Trêve de rêvasserie, je me fais rapidement taquiner par notre homme de terrain, O'Malley. Avant que le tour ne passe à sa soeur, en un clin d'oeil amusé, -oui car j'ai beau être une machine à travailler, je sais aussi plaisanter, parfois-, je lui réponds :

Pas de problème O'Malley, si j'ai quelque chose à vous reprocher, je viendrais vous tirer les oreilles personnellement.

Je suis particulièrement intéressé par Sam et ses études de Droit, nous aurons au moins un sujet de discussion, en espérant pour elle qu'elle soit un peu moins mordue des études que moi.

Enfin, pour Abigail, on sait déjà à peu près tout, la pauvre je l'ai un peu mise brutalement sur le devant de la scène.

Vient donc enfin mon tour pour fermer le tour de table. Je me lève, termine mon gobelet quelque peu refroidi et le jette dans la corbeille au bout de la table avant de prendre la parole en reprenant ma place après avoir écarté la chaise :

Pour ma part et bien...Je suis né à New York, je suis également un accro à la caféine mais aussi au travail, comme vous aurez pu le constater. Je suis de retour depuis quelques jours à peine de mon voyage à Quantico dans le cadre de mes études en criminologie et analyse comportementale au NCAVC. Je pense que c'est à peu près tout...Ah non, j'ajouterais que contrairement aux apparences je ne suis pas méchant, juste un peu nerveux et pointilleux sur les bords pour certaines choses.

Mon regard croisant celui de mon père, nous en déduisons tous les deux qu'il est temps de leur laisser une pause. Je termine mon discours ainsi :

A moins que quelqu'un ait quelque chose à ajouter, je pense que nous allons pouvoir faire une pause bien méritée. Nous ne sommes plus à l'école alors nous vous laissons maîtres de votre temps, nous comptons sur vous pour être de retour dans des délais raisonnables. En vous remerciant de votre sérieux et de votre attention.

Mon sourire bienveillant de fin de discours est destiné à détendre l'atmosphère en ce qui me concerne. Je ne suis pas méchant au fond.

Tout le monde hoche la tête quand tu proposes une pause. Visiblement ils ne sont pas contre le fait de souffler. Déjà deux bonnes heures que vous êtes là à discuter, il est 10h37. Ton père lui te fais signe d'aller chercher du café ou de t'aérer un peu dehors.

@ Abi : l'officier de tout à l'heure te demande, tu as un appel en provenance de Chicago au standard. Il te prête gentiment son bureau pour que tu puisses parler en privée avec la personne.

Byan, pendant que tu vas chercher du café ton père s'en va récupérer quelque chose vers la réserve de papier. Il se ramène une petite vingtaine minutes plus tard avec une carte rapide de New York où les différents territoires apparaissent dans une couleur différente. Il gribouille dessus tandis que les autres filent hors de la salle.

Je quitte la salle après que Abigail soit partie répondre au téléphone et me dirige sans aucune difficulté spatiale pour repérer l'une des machines à café du poste. Sans doute ai-je un détecteur de caféine implanté dans le cerveau Je sens que je vais très vite les adopter et surtout que les paquets de café moulu -qui n'est absolument pas comparable à notre Senseo chérie-, vont très vite se faire la malle. Le retour de mon père au NYPD va fortement se faire ressentir d'autant plus que le fils n'est pas mieux sur ce point, si ce n'est pire.

Sur place je passe 5mn à en boire un premier gobelet avant d'en préparer trois autres : deux pour moi, et un pour mon père sachant qu'il en prendra un autre en quittant la salle voire entre temps. J'en aurais bien rapporté à toute l'équipe mais il n'est pas certains qu'ils soient tous présents quand je reviendrais. Certains détestent le café froid.

De retour dans la salle, cette fois-ci je m'assois autour de la table, comme tous les autres feront car mes jambes risqueraient d'être réduites en compote à la fin de la journée. Je regarde mon père faire de jolis dessins sur la carte de New York, sans doute est-il en train de tracer les territoires des gangs. Je suis friands d'entendre la suite du programme, cette fois-ci, je n'en sais pas plus que les autres, pour le moment. Puis, je lui tends son café tout en jetant un oeil curieux à ses traits marqués au feutre.

Enfin, en attendant le retour du groupe, je feuillette mon ouvrage que j'ai déjà lu des trentaines de fois au cours de mon cursus. On est accro au travail ou on ne l'est pas.

J'installe également mon Mac Book Air devant moi avec 9 heures de batterie restantes, pour prendre des notes des éléments que mon père aura à nous apporter concernant les gangs.

Je reviens d'un pas rageur dans la salle cherchant à retrouver mon calme par tous les moyens. Ce qui aurait pu être un coup de téléphone apportant des bonnes nouvelles s'était révéler un véritable cauchemar. Comment j'allais régler ce problème d'hébergement. Je fouille rapidement dans mon sac tout en me dirigeant vers la salle pour voir combien il me reste d'argent. Aïe... Pas beaucoup, à peine 50 dollars. Je soupire en poussant la porte.
Là, se trouve sur place le père et le fils Summer. Comme c'est surprenant. Retenant une phrase acerbe et cynique, je les regarde en silence avant d'aller m'installer en grands bruits sur ma chaise.

Je remarque à peine que Bryan a sorti son ordinateur et que Dean semble tracer des symboles sur une carte de New York. Je suis trop préoccupée. Mais il faut que je me ressaisisse. Je suis là pour bosser pas pour étaler ma vie privée, certes inexistante à partir d'aujourd'hui mais quand même !
J'expire puis inspire plusieurs fois d'affilés pour me calmer. Ah ! Il doit bien en rire le Bastian ! Je l'imagine sans peine se moquer de la pauvre Abigail sans le moindre sou. Pfff, un bras droit tu parles !
Je marmonne doucement avant de relever la tête. Et voilà, comme je m'y attendais je passe pas forcément inaperçu.
Quelle salle journée, y a pas à dire ! J'espère que les autres vont finir par revenir. Alors pour me donner une contenance je ressors mon calepin dans lequel j'ai déjà noté les spécialités et les noms de chacun...

Attrapant les différents feutres de couleur que j'ai à ma disposition c'est à dire un noir, un rouge, un vert et un violet, je commence à gribouiller rapidement sur la carte vierge de New York. Je me mords la lèvre lors d'une hésitation puis finalement barre ce que j'ai fait et recommencer par dessus, non non ça va pas !

Ah voilà...Hm.

Mon gribouillage dure quelque temps et je lève à peine la tête lorsqu'Abigail revient. Concentré, je ne pense plus qu'à mon travail de reconstitution.

Puis finalement, alors que toute l'équipe revient en même temps, j'étale sur la table mon "œuvre", j'observe leurs réactions, puis me tourne vers chacun d'entre eux.

Bon, c'est loin d'être du grand art mais je pense avoir résumé l'essentiel ! Vous en pensez quoi ?

Salle réunion équipe spéciale GANG Carte_11

[MJ] Vous ne voyez que des gribouillis incompréhensibles, ce Dean a vraiment une écriture de psychopathe et niveau organisation, c'est loin d'être ça.

@ Bryan : même toi tu as du mal à comprendre la relation entre les points, les traits, les croix, bref du grand bordel !
@ Abi : toujours dans ta colère contre Bastian cet immonde salopard, tu as du mal à te concentrer sur la carte. Même si tu vois que Dean ne s'est pas trompé au niveau de l'emplacement des territoires des gangs. Luke t'avais fait un topo lors de ta première mission.

Personne n'ose donner son avis pour le moment, un amateur ?
[/MJ]

Plongé dans ma lecture, je fronce les sourcils lorsque Abigail prend place autour de la table de manière brutale. On dirait bien que son coup de téléphone s'est mal passé. En bon supérieur hiérarchique, je compte bien prendre soin de mon équipe, aussi je referme mon ouvrage que je pose sur la table et me lève de ma chaise pour m'approcher d'elle, un de mes gobelets à la main posant une main compatissante sur son épaule droite, lui tendant le gobelet de l'autre :

Tenez Abi, je sens que vous en avez grandement besoin, ça vous remontera un peu le moral.

Je n'ai pas le temps d'en dire plus que les autres reviennent et que mon père nous étale son chef d'oeuvre au milieu de la table. Je la retiendrais peut-être en fin de journée. Je lui tapote sur l'épaule avant de reprendre ma place et me concentrer sur le plan de New York.

Je fronce les sourcils avant de répondre à la question de mon père :

Intéressant comme croquis, mais je crois qu'il manque un élément essentiel : La légende.

A vue de nez comme ça je peux peut-être comprendre que les cercles avec les croix rouges, ce sont les planques des gangs. Les liens entre chaque gangs je ne sais pas trop ça peut être soit des alliances, soit du trafic, soit des tensions. Les coups de stylo autour je ne vois pas trop. Vu comme ça on pourrait penser à des montagnes, mais des montagnes à New York...Et les points verts et violets je n'en vois pas la signification.

Mais c'est un bon début déjà.

Je m'arrête là et laisse la parole aux autres.

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